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Les métiers mis à l'honneur lors des Journées du patrimoine en septembre

La 24ème édition des Journées européennes du patrimoine mettront en valeur cette année Les métiers du patrimoine : des hommes et des femmes au service des biens culturels.

Les prochaines Journées européennes du patrimoine seront l'occasion de valoriser tous les métiers qui interviennent pour la connaissance, la restauration et la mise en valeur du patrimoine et qui constituent eux-mêmes un élément important de notre patrimoine national. Ces métiers, anciens ou contemporains, techniques ou innovants, dont l'implication au service du patrimoine reste, pour certains d'entre eux, méconnue ou insoupçonnée, ont un rôle déterminant dans les mécanismes de sauvegarde du patrimoine.

Grâce à de nombreuses animations - ateliers, visites guidées, expositions, démonstration de savoir-faire, conférences...-, les Journées européennes du patrimoine permettront au public d'aller à la rencontre de ces métiers et d'échanger avec celles et ceux qui agissent quotidiennement en faveur du patrimoine. Aux métiers traditionnels de la construction et de la restauration (tailleurs de pierre, maîtres verriers, charpentiers, sculpteurs, ...) s'ajoutent des métiers plus récents de haute technologie (informaticiens, chimistes, cartographes, ...). Le thème couvre évidemment l'ensemble des champs patrimoniaux dont le ministère de la Culture et de la Communication a la charge, depuis l'archéologie et les monuments jusqu'aux biens mobiliers en passant par la photographie, l'étude des savoir-faire, l'identification de nouveaux patrimoines.

Il est également l'occasion de mettre l'accent sur les métiers des partenaires du ministère de la Culture et de la Communication qui concourent également à la défense du patrimoine (les services de police luttant contre le trafic des oeuvres d'art ; les laboratoires de recherche combattant notamment la pollution des matériaux comme le béton ou le verre ; les entreprises de restauration des monuments historiques garantissant aujourd'hui l'excellence des pratiques professionnelles dans ce domaine ; les collectivités territoriales et les associations de sauvegarde au travers notamment du travail de valorisation pédagogique et touristique du patrimoine...). Les Journées européennes du patrimoine, premier rendez-vous culturel de la rentrée, ont accueilli en 2006 plus de 12 millions de visiteurs qui ont profité de 23 000 animations sur plus de 15 000 sites.

Organisateurs et partenaires
Les Journées européennes du Patrimoine sont organisées en France par le Ministère de la culture et de la communication / Direction de l’architecture et du patrimoine, et sont mises en oeuvre par ses Directions régionales des affaires culturelles (DRAC) avec le concours des Architectes en chef des monuments historiques et des Services départementaux de l’architecture et du patrimoine.
La manifestation reçoit le soutien du Centre des monuments nationaux, du réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire, du Groupement français des entreprises de restauration des monuments historiques, de la Fondation du Patrimoine et de nombreuses associations de sauvegarde du patrimoine parmi lesquelles les Vieilles Maisons Françaises et la Demeure Historique.
Cette année encore la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, la Fondation du Crédit agricole Pays de France, la RATP et Karcher, nouveau venu, apporteront leur concours financier à ce grand rendez-vous culturel de la rentrée.

Se renseigner
Par internet à partir du 15 août sur le site www.culture.fr
Par téléphone à partir du 11 septembre au 0820 202 502

source: Les associations du Patrimoine et des paysages

Chantiers de bénévoles : c'est le moment de vous inscrire !

Comme chaque été, de nombreuses associations organisent des chantiers de sauvegarde ou de mise en valeur du patrimoine et de l'environnement : restaurer un château ou un four à pain, rénover les berges d'un cours d'eau, s'initier à une technique traditionnelle (forge, taille de pierre, enduit à la chaux...), les travaux sont variés. Une occasion unique de joindre l'utile à l'agréable !

Il reste des places sur de nombreux chantiers, notamment ceux organisés par l'union Rempart, Etudes et Chantiers, L'APARE, Le Passe Muraille... et pour les visites les Guides CASA

Inscrivez-vous !

L'Anjou détruit ses églises

Les historiens de l'art ne peuvent se désintéresser de l'objet de leur étude. Les églises que l'on veut détruire du côté d'Angers ont toutes, à un titre ou à un autre, un intérêt artistique. Celle de Gesté est particulièrement belle comme le prouve cette photo. Sa destruction serait pire qu'un acte de vandalisme. Si ce phénomène n'est pas tué dans l'œuf, la France entière, demain, sera concernée. Tout le monde doit réagir et, face à l'indifférence de beaucoup, protester énergiquement contre de tels.

Un article paru dans Le Figaro du 18 mai 2007 nous apprend que deux autres édifices religieux doivent être détruits à quelques kilomètres à peine de ce village. Non pas détruits, d'ailleurs, mais déconstruits, selon le nouveau vocabulaire que des élus honteux ont inventé pour cacher la gravité de leurs actes. Nous nous sommes rendu sur place pour essayer de comprendre ce qui se passe dans les Mauges, cette petite partie de l'Anjou qui risque, si l'on n'y prend garde, de servir d'exemple au reste de la France.

L'église Saint-Pierre-aux-Liens de Gesté surplombe le village, et l'on peut à bon droit affirmer que celui-ci n'a d'identité et d'intérêt qu'à travers elle. Incendiée en 1793-1794, elle fut en partie restaurée en 1800. Elle devint propriété de la commune dès 1814, et en 1844-1854 la nef fut édifiée en style classique par l'architecte Ferdinand Lachese. De 1862 à 1864, le chœur fut reconstruit en style gothique par l'architecte Alfred Tessier. Cela lui donne extérieurement un aspect composite, dominé par son chœur et son transept néo-gothiques reposant sur une crypte (ill. 9). L'état ne semble aucunement désastreux, d'autant que les piliers intérieurs sont en granit. Il est évident en revanche, et toutes les personnes interrogées sur place nous l'ont confirmé, qu'elle n'a pas été entretenue depuis de nombreuses années. La messe y est toujours célébrée.

Source : Didier Rykner sur La Tribune de L'Art, y lire la suite de l'histoire et les réactions des communautés locales

http://www.latribunedelart.com/Patrimoine/Patrimoine_2007/Eglises_Detruites_516.htm

Thesaurus Sermonum de Jacques de Voragine

On mesure mieux aujourd’hui, grâce à un ensemble de travaux récents, l’importance historique du système de communication de masse mis au point par les frères de saint Dominique et de saint François à la faveur de leur engagement de prédicateurs au XIIIe siècle. Un équipement intellectuel de premier ordre, adapté à leurs besoins, fut alors produit dans les couvents, et diffusé par des techniques de reproduction rapide, deux siècles avant l’invention de l’imprimerie.

L’enseignement par la parole auquel les prédicateurs s’adonnaient ne s’improvisait pas, il supposait un apprentissage, et le recours à des instruments de travail efficaces.

Un dominicain au travail, BM Lyon, ms 5123, f. 6vLes recueils de sermons modèles attestent la réalité et l'importance de la diffusion de ces innovations. Ils ont été utilisés par d'innombrables prédicateurs médiévaux comme des modèles de l’art de communiquer qu’ils se devaient de maîtriser, et comme des mines d’idées sur tous les sujets qu’ils pouvaient aborder dans leurs sermons. Ils trouvaient là, en latin, matière à préparer les sermons qu'ils allaient délivrer au peuple en langue vernaculaire.
Pour les chercheurs d’aujourd’hui, cette documentation est une véritable mine d’informations sur les données sociales, religieuses, et culturelles propres à une époque révolue sans doute, mais cependant capitale, car fondatrice de la civilisation européenne des temps modernes.

Pour faciliter l'étude de ces sources médiévales, Sermones.net offre une édition électronique annotée de corpus de sermons, dont le premier exemple est la série de 98 sermons de Carême du dominicain Jacques de Voragine. Cette édition électronique, qui se veut complémentaire des éditions critiques classiques sur papier, offre non seulement la possibilité de faire des recherches de vocabulaire, mais les annotations ajoutées permettent au lecteur de mieux appréhender les éléments rhétoriques et narratifs qui structurent le sermon et lui donnent chair. Le plan du sermon, les distinctiones, les figurae, les exempla sont autant d'éléments qui ont été attentivement repérés dans les textes, et que les possibilités des nouvelles technologies font ressortir à différents niveaux (index, mise en valeur dans le corps même des sermons, recherches ciblées, ...).

http://www.sermones.net

La démolition des églises rurales : Une fatalité ?

Sur le Blog du Pélerin.info, Benoît de Sagazan s'interroge sur le devenir des églises rurales, voici son appel, vous êtes invités à y donner votre avis.

De moins en moins fréquentées, les églises coûtent cher à entretenir et les maires s'interrogent, observent Sophie de Ravinel dans le Figaro du 18 mai. Faut-il les préserver ou doit-on les démolir ? Pas de doute, de gros nuages noirs surplombent désormais les petits clochers ruraux. Comme si le tabou de leur destruction commençait à se lever.
Pour lire la suite l'article cliquez ici.

Pour étayer cette menace, notre consoeur est allée enquêter en Anjou où des églises ont été déjà détruites, comme à Saint-Georges des Gardes) ou devraient l'être prochainement comme à Valanjou. Le constat est malheureusement clair et la problématique bien posée.

Sont particulièrement menacées les églises du 19ème siècle dont beaucoup ne sont pas protégées par un classement sur la liste des monuments historiques. Que répondre à un maire qui affirme avoir envisagé toutes les solutions et sollicité toutes iades possibles ?
Certe il existe des financements publics régionaux, départementaux et européens. Des financements privés efficaces sont aussi disponibles notamment auprès de La Sauvegarde de l'Art français dont l'objet principal est d'aider à la restauration des édifices religieux antérieurs à 1800. Pèlerin et son concours "Un patrimoine pour demain" a peris et permet en core le sauvetage d'églises et de chapelle en péril. Mais ces aides demeurent-, malgré tout insuffisantes au règlement de toutes les situations de "mise en péril" qui de plus en plus nombreuses se poseront.

Le rapport du sénateur Richert a imaginé un financement original qui permetrtrait une aide rérenne et accessible aux communes rurales en préconisant notamment un prélèvement sur les recettes du Loto :

Proposition n° 7 : Envisager la création, à l'horizon 2008, en faveur des monuments classés et inscrits des collectivités territoriales, d'une seconde recette d'au moins 90 millions d'euros, assise sur le produit de la Française des jeux
Ce mode de financement a fait ses preuves en Grande-Bretagne où les fonds de la loterie nationale constituent la première source de financement public de la restauration des monuments protégés.
Les responsables du « Heritage Lottery Fund » que la mission d'information a rencontrés au cours de son déplacement à Londres, lui ont précisé que, depuis sa création en 1994, la loterie anglaise a drainé vers le patrimoine monumental anglais public plus de 3 milliards de livres sterling, soit près de 4,5 milliards d'euros, soit une moyenne de 375 millions d'euros par an. Le succès de cette formule a conduit les autorités italiennes à l'imiter et à consacrer à la culture -au cinéma mais aussi au patrimoine architectural- une partie des recettes du loto.
En France, le produit de la Française des jeux fait déjà l'objet d'un certain nombre de prélèvements publics, au profit du budget de l'Etat, des comptes sociaux, et au profit du sport. Compte tenu de l'importance du chiffre d'affaires de la Française des jeux -près de 9 milliards d'euros en 2005- un très faible taux garantit un apport financier appréciable : le taux de 2,8 % a ainsi permis au sport de bénéficier, en 2005, de 250 millions d'euros.
Un taux de 1 % permettrait aux monuments publics que sont les monuments des collectivités territoriales, de bénéficier, à l'image des monuments nationaux, d'une recette affectée de 90 millions d'euros.

Il conviendrait aussi de réfléchir à frais nouveaux aux fonctions nouvelles que pourraient ou devraient remplir nos églises, dans le respect, bien évidemment de leur objet spirituel premier. Si le culte ne peut plus, à lui seul, justifier l'entretien coûteux de tels édifices, exite-t-il d'autres usages possible qui ne contredisent pas la dimension spirituelle du bâtiment ?
J'admets l'aspect provocateur que peut porter une telle suggestion, mais l'envisager n'aiderait-il pas à préserver un avenir réel à nos églises rurales ?

Les Journées Romanes de Cuxa 2007

Les Journées romanes sont une session d’une semaine, en juillet, généralement autour du milieu du mois. Le programme alterne des journées de conférences, à l’abbaye Saint-Michel de Cuxa, données par des spécialistes, universitaires ou chercheurs, et des visites des principaux monuments romans, en Roussillon et dans les régions voisines : Catalogne, Languedoc. Les Journées sont organisées autour d’un thème particulier, illustrant les rapports entre les arts et la société aux Xème, XIème ou XIIème siècles. Le programme est établi sous la responsabilité d’un Comité scientifique animé par Aymat Catafau, et qui comprend des chercheurs français et espagnols.

Après « Naissance et renaissance de la ville à l’époque romane » (2002), « Liturgie, arts et architecture à l’époque romane » (2003), « L’aristocratie, les arts et l’architecture à l’époque romane » (2004) les Journées Romanes 2005 ont été consacrées à « La transmission des modèles artistiques et l’art roman ».
Les thèmes des années suivantes ont déjà été arrêtés : « Monde roman et chrétientés d’Orient » (2006), « Les survivances antiques dans l’art roman » (2007), « L’abbé Oliba de Cuxa et son siècle » (2008 – millénaire de l’abbatiat d’Oliba à Cuxa).


Détail du programme et inscriptions

Retrouvez tous les sites de Romanes.com sur Google Earth

Google Earth est un programme gratuit qui permet d'explorer visuellement le monde à partir d'images satellite de haute résolution.

Avec la souris, vous pouvez faire tourner le globe, zoomer depuis le globe terrestre jusqu'au niveau de la rue. Vous pouvez « voler » depuis toutes les grandes pyramides de Gizeh jusqu'à votre propre maison !

Si vous avez déjà Google Earth, clickez sur le lien ci-dessous pour explorer 215 monuments romans de France et d'Europe. Chaque lieu a une photo et des liens vers les articles et les galeries.

Ce fichier sera mis à jour régulièrement avec de nouveaux lieux, vérifiez donc régulièrement cette page pour y trouver la dernière version. Dernière mise à jour : 15 mai 2007.

www.romanes.com/earth/romanes.kmz

Si vous n'avez pas Google earth, vous pouvez la télécharger librement en environ deux minutes depuis Google. Il est inclus dans le pack Google, qui inclus plusieurs programmes utiles.

Pour plus d'information et d'aide sur l'usage de Google Earth, voir le site Web officiel: earth.google.com.

Livre: Les quatre Vivants - Philippe Péneaud

Les Quatre Vivants appelés également le Tétramorphe sont les
anges des grandes apparitions bibliques d’Ezéchiel et de l’Apocalypse
de Jean. Leur silhouette ardente hante ces grandes
visions célestes sculptées dans la pierre des tympans de Moissac,
Angoulême, Charlieu...
Pourquoi les Quatre Vivants ont-ils tant d'importance dans la
mystique chrétienne du premier millénaire ? Quelle est leur
nature, leur fonction, leur origine dans l'Ecriture Sainte ? Pourquoi
sont-ils identifiés aux symboles des quatre évangélistes ?
Pourquoi les retrouve-t-on aux quatre coins de la chrétienté, en
Italie, Égypte copte, Nubie, Éthiopie… dans les arts carolingiens,
mozarabes… inspirant une multitude d’artistes ? Au
terme de ce voyage : l'art de la fin du Moyen Âge, l'art roman,
qui connaît une floraison d’images inspirées des Quatre Vivants.
Puis, les Vivants se meurent au 13e siècle. La mise en lumière
des causes de leur disparition donne l'occasion d'une réflexion
globale sur l'évolution de l'art sacré en Occident.
Enquête documentée et approfondie sur les traces des Quatre
Vivants, ce livre montre le lien étroit entre la théologie et l’art
sacré, mais plus qu’un livre de théologie ou un livre d’art, c'est
le livre des Quatre Vivants !

L'auteur, Philippe Péneaud, né en 1954, est sculpteur et
théologien, spécialisé dans l’art chrétien du premier
millénaire jusqu’au 12e siècle. Il enseigne la
sculpture et la théologie de l’icône. Vous pouvez voir quelques oeuvres dans la Rubrique Artisanat.

ISBN: 978-2-296-02800-5 • avril 2007 • 314 pages
Editons de l'Harmattan

Festival des Abbayes des Landes du 1er au 30 Juin 2007

Le Festival des Abbayes aura lieu du 1er Juin au 30 Juin 2007 dans onze communes des Landes : Amou, Cagnotte, Dax, Hastingues, Montaut, Montfort en Chalosse, Peyrehorade, Pouillon, Saint-Paul-lès-Dax, Saint-Sever, Sorde l'Abbaye.

Dès sa création, le Festival des Abbayes se donne pour mission la mise en valeur du patrimoine architectural religieux des vallons de la Chalosse et du Pays d’Orthe, deux régions du sud des Landes aux riantes campagnes.

Au fil de ses éditions le Festival des Abbayes s’est adapté en servant de tremplin à des artistes d’Aquitaine et de jeunes talents en mettant tour à tour en valeur la voix, les instruments à vent, les cordes, les cuivres, des partitions classiques aux musiques du monde.

Pour connaitre le programme du festival cliquez ici.

La lettre et l’image - Trésors des chartes royales de saint Louis à Charles VII

Au Moyen Âge, la volonté royale s’exprime par la production d’actes sur parchemin, appelés diplômes, chartes ou lettres, rédigés et calligraphiés par des scribes. Avec l’élargissement territorial du royaume et le perfectionnement d’une administration tant judiciaire que fiscale, cette production connaît une inflation telle que sous les fils de Philippe le Bel (1314-1328), pas moins de 15 000 actes sont fabriqués par les services officiels !

Avant le XIIe siècle, seul le sceau du roi et son monogramme (combinaison de certaines lettres de son prénom) atténuent l’austérité du texte.

Il faut attendre le règne de saint Louis (1226-1270) pour que les premiers décors figurés fassent leur apparition dans les actes royaux, sans doute sous l’influence des manuscrits littéraires.

Ce sont d’abord des visages d’hommes et de femmes, des grotesques, figures imaginaires et hybrides, des animaux, sortis tout droit du bestiaire de la chasse (lapins, chiens, sangliers, ours, renards) ou ramenés de lointains exotiques (singes) et chimériques (dragons).

Parmi tous ces motifs, insignes et emblèmes du pouvoir royal (fleurs de lis, couronne, dauphin de France, dragon et griffon) occupent une place privilégiée sous le règne de Charles V (1364-1380) qui dote la personne du souverain d’une aura symbolique sophistiquée qui perdurera bien au-delà du règne de Charles VII.

Hôtel de Soubise
60, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
du lundi au vendredi, de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 ; le samedi et le dimanche, de 14h à 17h30 ; fermé le mardi et les jours fériés.

renseignements : 01 40 27 60 96

Site officiel

L’Indre ouvre les portes de son patrimoine les 12 et 13 mai

Les 12 et 13 mai Pendant deux jours, le Conseil général de l’Indre invite le public à une découverte gratuite de son patrimoine.
De châteaux en villas d’écrivains, de refuges intimes d’artistes aux jardins privés, de musées de campagne au site gallo-romain d’Argentomagus, toute l’Indre s’offre comme un palais des découvertes ! Une cinquantaine de lieux étonnants, avec pour certains des nocturnes exceptionnels et des animations inédites, raconte la richesse et la beauté de l’Indre.

Le site de Méobecq

Eglise du XIème / Meobecq/ 02 54 39 43 15
De 9 à 18h samedi 12 et le dimanche 13 mai
L'Abbaye de Méobecq, comme celle de Saint-Cyran à Saint Michel en Brenne, a été fondée par Saint Cyran qui en reçut en 632, les terres du roi Dagobert. Elles resteront jusqu'au XIè siècle les seules grandes Abbayes du Bas-Berry. La mémoire locale attribue aux moines de ces Abbayes la création des étangs de la Brenne. L'Abbaye de Méobecq fut pillée et incendiée au XVIe siècle lors des guerres de religion. Reconstruite en partie au XVIIe siècle, elle déclina peu à peu. De l'Abbaye elle-même, seules subsistent quelques maisons et un tronçon de mur d'enceinte en cours de restauration ainsi qu'une partie de l'imposante église abbatiale devenue paroissiale. Elle a conservé son abside romane, de très beaux chapiteaux corinthiens ou historiés ainsi qu'un ensemble de fresques de la fin du XIe siècle.

L’église de Neuvy-Pailloux

Neuvy-Pailloux/ 02 54 49 52 24
De 14 à 17h le samedi 12 mai
De 14 à 18h le dimanche 13 mai
Ouverture exceptionnelle pour cette église du XIIe - XVe siècles. Ancienne seigneurie dépendant des seigneurs de Déols, Neuvy Pailloux a conservé cette église romane accolée à l'église moderne, le château seigneurial, des vestiges de fortifications.

Eglise de Vic
Nohant-Vic /02 54 31 01 07
De 9 à 18h le samedi 12 et le dimanche 13 mai
Nocturne le samedi 12 mai de 18 à 22h
L'église romane Saint-Martin de Nohant-Vic (ou Vicq) date du XIème siècle et fut donnée à l'abbaye de Déols (près de Châteauroux) entre 1092 et 1099. Ce n'était alors qu'une simple nef prolongée par un chœur rectangulaire. L'abside en cul-de-four et la chapelle sud furent ajoutées au XIIe siècle. C'est également au XIIème siècle que furent exécutées les étonnantes peintures murales, d'une beauté exceptionnelle et mondialement reconnues, qui décorent une grande partie de l'église.

L’ancienne abbaye du Landais
Fredille 02 54 34 70 49
De 10 à 12h et de 14h30 à 17h30 le samedi 12 et le dimanche13 mai
Sur le site d'une abbaye cistercienne en partie disparue on peut admirer transepts, sacristie, chambre de l'abbé, aile des convers (XIIe-XVIIe siècles), fontaine du cloître, ouche, vivier.
Animation : Des violoncellistes se produiront samedi 12 mai au soir et dimanche 13 après-midi et interprèteront des répertoires d’Offenbach, Haydn Couperin ou Marin Marais.

L’Ancienne église Saint Laurent
Palluau-sur-Indre / 02 54 38 45 55
Clés à prendre à l'épicerie ou au café
Pour les amateurs d’art et d’architecture, il est indispensable de visiter cette église. Elle est remarquable à plus d’un titre puisqu’elle possède une crypte du 11ème siècle, une nef unique, un chœur d’une travée voûtée en berceau, une abside en cul-de-four, des chapiteaux à feuillages et de superbes fresques des XIIème et XVème siècle. La Vierge et le Christ en majesté y sont magnifiques où l’ensemble du chœur devient le lieu sensible de célébration de la Majesté-Dieu par l’accumulation de l’image et des symboles. Il s’en dégage une double impression de gloire et de puissance hors du temps. Remarquable !

Le site de Saint-Marcel
Eglise/ Saint-Marcel/ 02 54 24 15 07
De 10 à 18h le samedi 12 et le dimanche 13 mai
Saint-Marcel est un site passionnant riche en vestiges gallo-romain et médiévaux. Le musée d’Argentomagus visite les temps préhistoriques, mais la ville témoigne aussi de la présence de fortifications, de portes, d’un prieuré du XIIè siècle et d’une église construite sur une crypte romano-byzantine du VIIIè siècle. Le trésor de Saint-Marcel, bien gardé dans un coffre, se compose de sept pièces dont notamment une châsse en cuivre doré ornée d’émaux limousins du XIIIè siècle, et le buste de Saint Marcel avec une face d’argent.

La chapelle de Plaincourault
Merigny/ 02 54 28 12 13
De 14h30 à 18h le dimanche 13 mai
L’Indre possède la plus importante collection de peintures murales au monde. Ce trésor inestimable est visible dans de nombreuses églises et plus particulièrement pendant « A la découverte du patrimoine de l’Indre ». Les fresques de la petite chapelle de Plaincourault datent du XIIè siècle. Elles mettent en scène le Roman de Renart. Les murs et voûtes représentent un renard qui joue de la viole à une poule et ses poussins pour les attirer et mieux les croquer !

Voir la totalité du programme et le site officiel

Un centre de doc pour le patrimoine francilien

Le patrimoine francilien a son centre

Le patrimoine d'Ile-de-France s'ouvre aux habitants. Le conseil régional inaugure aujourd'hui le Centre de documentation de l'architecture et du patrimoine, au 115, rue du Bac (7e).

Il met à la disposition du public un fonds général sur l'architecture et des études réalisées par l'Inventaire du patrimoine culturel. A cette occasion, un colloque* est organisé à la région aujourd'hui et demain sur les patrimoines d'Ile-de-France.