Romanes.com

Périgord: Pastorale Tourisme et Loisir 2007

Le diocèse de Périgueux propose une une initiative intéressante et originale en France à travers la Pastorale Tourisme et Loisirs. D'autres régions sont présentées sur le site de CEF.

Ses objectifs sont de proposer une autre façon de mieux connaître notre patrimoine :

- accueillir et accompagner les touristes sur les nombreux sites religieux de qualité du département de la Dordogne.

- être à l’écoute des professionnels participant à l’accueil touristique : restaurants, hôtels, sites historiques et archéologiques, Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative en Périgord.
organisation : rendez-vous sur un site déterminé, le parcours se fait en voiture (un co-voiturage est prévu).
les repas sont pris en commun dans de petits restaurants ruraux.
Une documentation est fournie. 4 sites visités.



« Parcours d’Églises Romanes ».

  • Objet : approfondir notre connaissance du Patrimoine Religieux de Dordogne : département de France le mieux pourvu en sites romans (+ de 700 églises), dont 4 inscrits au Patrimoine de l’UNESCO.
    Nous nous efforçons d’établir des liens constants entre : architecture - liturgie - art sacré.
  • Durée : parcours de 10h à 17h.
Le programme

Mercredi 25 juillet 10h à 12h30
Rendez-vous à l’église Abbatiale de Cadouin Visite guidée 16h30 à 18h
Rendez-vous à l’église Abbatiale de Cadouin Visite guidée

Lundi 6 août - Parcours d’églises
10 h Rendez-vous à l’église du Bugue
11h30 Paunat
13h Restauration
15h St Martin de Limeuil

Mercredi 8 août - Parcours d’églises
10 h Rendez-vous à l’abbatiale de Cadouin
11h30 Cabans
13h Restauration
15h Urval

Jeudi 16 août 18h Rendez-vous à l’église de Limeuil haut Messe - visite de l’église

Dimanche 19 août Exposition et atelier d’Enluminures Fête Médiévale à Lalinde
Exposition et atelier d’Enluminures

Lundi 20 août - Parcours d’églises
10 h Rendez-vous à l’église du Bugue
11h30 Audrix
13h Restauration
15h Paunat
16h30 St Avit de Vialard

Mercredi 22 août
10h à 12h30 Rendez-vous à l’église Abbatiale de Cadouin Visite guidée
16h30 à 18h Rendez-vous à l’église Abbatiale de Cadouin Visite guidée

Jeudi 23 août 18h Rendez-vous à l’église du Bugue Messe - visite de l’église

Lundi 27 août
10h à 12h30 Rendez-vous à l’église Abbatiale de Cadouin Visite guidée
16h30 à 18h Rendez-vous à l’église Abbatiale de Cadouin Visite guidée

Jeudi 30 août 18h Rendez-vous à l’église St Martin de Limeuil Messe - visite de l’église

Samedi 15 septembre 10h à 18h Eglise de Monbos journées du Patrimoine Art Médiéval / Art Sacré Exposition - Conférence (17h)

Dimanche 16 septembre 10h à 18h Eglise de Cenac journées du Patrimoine Art Médiéval / Art Sacré Exposition - Conférence (17h)


Détail sur le site du diocèse de Périgueux

Dom Angelico Surchamp: Prespective sur l'art roman

L'association Espagnole "Amigos del Romanico" nous a fait le plaisir de nous autoriser à reproduire un entretient, paru dans le numéro 4 de leur revue, d'une conversation entre Jaime Cobreros Aguirre et Dom Angelico Surchamp, fondateur de la des éditions du Zodiaque.

D'abord je dois vous exprimer ma joie de pouvoir parler avec vous de l'Art Roman et j'en profite pour vous féliciter, ainsi que tous les "Amigos del Romanico" pour le travail que vous réalisez, et notamment, pour votre si belle revue.

Comment j'ai approché l'Art Roman et comment s'est éveillé mon intérêt pour lui ?

J'ai passé toute mon enfance et mon adolescence à l'ombre d"une cathédrale gothique superbe, véritable musée du vitrail avec des joyaux du XIII et XVIè siècles, une cathédrale où j'ai été baptisé, au coeur d'une région très riche en monuments et oeuvres d'art de cette période: la champagne méridionale, mais très pauvre en Art Roman.

Mon premier contact avec ce dernier a été la superbe basilique de Vézelay que j'ai beaucoup fréquentée entre 1945 et 1954, période durant laquelle elle fut confiée à l'Abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire à laquelle j'appartenais et appartiens toujours, située à une quarantaine de kilomètres de là.

Mais c'est Albert Gleizes, en 1946 et 1947 qui m'a fait comprendre la richesse de l'art roman et surtout son actualité. J'étais encore très jeune, épris de modernité, admirateur des oeuvres de Gauguin, Van Gogh et Matisse, et Gleizes m'a fait comprendre que cette peinture, en fait, venait rejoindre celle des origines, avant l'avènement du gothique qui a cherché à s'inspirer toujours davantage de la nature.

A cause de cela l'art roman, tout comme l'art moderne à ses débuts et tout comme les arts que l'on dénomme "primitifs", ne représente pas seulement une phase de l'histoire de l'art - tout comme la religion ne représente pas seulement une phase initiale de l'histoire de l'humanité - mais il traduit un désir inscrit au plus profond du coeur de l'homme : celui de suggérer un monde invisible, plus réel et plus essentiel que celui qui nous entoure. Cette possibilité, cette capacité ont été réveillées en partie grâce à l'invention de la photographie.

A ce titre, la résurrection des arts dits "primitifs" et tout spécialement de l'art roman a marqué une phase décisive dans l'évolution de notre civilisation occidentale. Depuis le XIIIè siècle, en effet, on avait tenu cet art pour gauche, indigne d'intérêt, encore moins d'admiration. On le considérait comme un départ timide et balbutiant donc le seul mérite était d'avoir permis, par la suite, les grands styles humanistes qui méritaient, eux du moins, de susciter l'émerveillement universel.

Certes, on ne peut rester indifférent devant les chefs d'oeuvres de l'art classique, dans toutes les disciplines, mais, si de si beaux, si merveilleux soient-ils, ils ne nous touchent pas autant que la modeste église romane rurale, à tel point accordée à son cadre et qui, dans sa pauvreté, sa simplicité, parle à notre âme.

L'homme d'aujourd'hui qui, de fait, a perdu tant de références à son passé, en garde inconsciemment la nostalgie. A coup sûr il apprécie ce que lui a apporté le progrès - même s'il reste insatisfait et désire toujours d'avantage - mais il se rend bien compte qu'il ne profite plus de son bonheur, qu'il n'a plus le temps d'en tirer parti et il découvre, dans les arts primitifs et l'art roman, des témoins de ce qui semble avoir été irrémédiablement perdu et dont il ressent en quelque sorte le besoin.


Il est difficile de découvrir ce qui rend l'art roman à tel point adapté à notre goût. En fait, il ne s'agit pas seulement de notre goût que touche souvent sa simplicité, ce que l'on appelle naïveté - encore que ce caractère revête une grande importance pour nous qui préférons souvent des esquisse, de simples ébauches à des oeuvres achevées. La spontanéité nous apparaît préférable à un travail trop poussé, mais manquant de vie. Je pense que la plupart des gens sont sensibles à ce langage direct dont, bien souvent, ils ne soupçonnent pas la richesse interne du contenu qu'il recèle.

Car, plus on fréquente et étudie cet art, plus on se rend compte qu'il est infiniment plu savant qu'on le suppose. Non seulement son iconographie découle d'une théologie pleinement assimilée, mais le principe de construction sous-jacent à toutes ces oeuvres se résume en un passage du carré - symbole du monde matériel - au cercle - symbole du monde spirituel - ce qui est réalisé de façon permanente dans les croisées de transept dont le plan est carré au sol et circulaire, semi-cylindrique même, au niveau de la voûte, passage opéré grâce aux trompes ou aux pendentifs, ce qui réclame une taille de pierre des plus savantes.

Et c'est bien en cela que l'art roman ressemble tellement à l'Evangile : il parle aux plus simples, mais on peut passer sa vie à en découvrir les trésors cachés qui sont inépuisables. Je ne saurais dire tout ce que je dois, pour ma part, à l'art roman.

Je pense que l'art roman peut se définir par son esprit, beaucoup plus que par certains détails de son style. On trouve de tout chez lui, du dépouillement complet, auquel Saint Bernard n'aurait rien trouvé à redire, à une luxuriance baroque avant la lettre, voire même des accents modern'style dans certaines stavkirker de Norvège. C'est cette extraordinaire liberté, cette adaptation aux goûts et coutumes de chaque pays qui rendent raison de l'extrême diversité dont il témoigne. Nul autre art n'aurait permis la publication d'autant d'ouvrages que nous lui avons consacrés. J'aime rapprocher cela du chapitre 55 de la Règle de Saint Benoît : "des vêtements et des chaussures des frères". Il y est dit "Quant à la couleur ou à la grossièreté de ces vêtements, les moines ne doivent pas s'en inquiéter; qu'ils prennent ce que l'on peut trouver dans la province où ils vivent et au plus bas prix possible"

L'important était de maintenir le principe fondamental, essentiel: arriver à suggérer l'invisible au moyen du visible puisque l'art s'adresse d'abord aux sens.


Il est difficile de relever ce qui peut distinguer l'art roman d'un pays de ceux des autres. Chaque région, chaque province a ses caractères propres, déjà dus au matériau, aux exigences du climat ou à celles des commanditaires. Mais, ce disant, il y a tout de même des traits qui se réfèrent au tempérament des habitants. Et je pense qu'il y a toujours, en Espagne, un sens à la grandeur qui ne cherche pas l'esbroufe mais reste proportionné au matériau et aux besoins culturels de l'édifice. Cela est vrai, en général, pour tout l'art roman mais est peut-être plus évident en Espagne. Je pense notamment à Santiago de Compostela...

J'ai une foule de souvenirs recueillis au cours de mes nombreux voyages en Espagne - et vous savez combien je reste attaché à votre pays - mails ils sont déjà éloignés dans le temps et j'ai spécialement apprécié et aimé les gens simples: les concierges du Musée d'Art de Catalogne de Montjuich, à Barcelone, et celui du Prado, à Madrid, mais aussi ceux des merveilleux Musées Diocésains et les paysans - ainsi que le senor Pedro et sa femme à Breamo, en Galicie, en 1969. Mais je crains que le progrès, par ailleurs si appréciable et apprécié, n'ait altéré les relations humaines. L'établissement de routes, les restaurations aussi ont modifié souvent l'atmosphère des monuments qu'il fallait atteindre par des chemins de montagne et qui respiraient un air du passé inoubliable. Je pense ainsi à Penalba que nous avons photographié avant et après travaux. J'ai tenu à utiliser dans notre Art Mozarabe certains documents de notre première campagne car la restauration un peu trop radicale a fait perdre l'aspect pauvre, modeste, de l'édifice.

Je ne saurais dire ce que je dois à mes parents et à ma famille dans laquelle l'art comptait beaucoup. Mon père était écrivain - sous le pseudonyme de Jean-Nesmy -. Il m'a appris à être exigeant à l'égard de moi-même dans toutes les disciplines. Mon grand-père maternel était archéologue. J'avais une tante peintre. Notre maison abritait de nombreux livres d'art et notre ville de Troyes, en Champagne, était vraiment une ville d'art avec ses nombreuses églises, son musée, sa bibliothèque (avec ses manuscrits cisterciens de Clairvaux et beaucoup d'autres), ses hôtels particuliers, ses rues bordées de vieilles maisons à charpente apparente et torchis. Tout cela a joué un très grand role dans ma formation.

De plus Dieu a visiblement guidé ma vie et ma rencontre avec Albert Gleizes a été décisive. Il me serait difficile de me vanter - et votre tableau de ma personnalité est bien trop flatteur - car je ne suis pour rien dans tout cela.

Albert Gleizes avait retrouvé les principes de construction de la peinture et de la sculpture primitives. J'ai pu le vérifier dans le cas de l'art roman et j'ai cherché à respecter ces principes, non seulement dans l'iconographie, mais dans la composition de mes toiles et de mes fresques, comme aussi d'en reprendre la signification symbolique dans un langage actuel. JE ne dis pas que j'ai réussi, mais du moins j'ai cherché à être fidèle à la leçon de mon maître. Je suis peu connu, grâce à Dieu, ce qui me permet de rester libre et j'ai la joie d'avoir des amis et amateurs de mes oeuvres. Je reconnais volontiers que je suis très privilégié !

La photographie nécessite seulement d'avoir de bon appareils, un peu d'optiques de qualité et, bien entendu, un oeil qui voit, comprend et aime l'art roman. La lumière est l'essentiel. Chaque partie d'une église orientée a un instant d'éclairage particulier, qui, en rigueur de terme, la révèle. La réflexion de la lumière solaire par le sol est essentielle et on peut l'accroître, voire la remplacer grâce aux lampes halogènes qui représentent un apport considérable. L'important est de respecter un maximum les conditions d'éclairement des oeuvres, car ce sont celles qu'ont eu en tête leurs auteurs. Et il va de soi que le noir et blanc rend le mieux les contrastes d'ombres et de lumières qui restent fondamentales de toutes manières.

Rencontres musicales de Saint-Guilhem-le-Désert - 23-25 août

Huit saisons déjà que les Rencontres Musicales de Saint-Guilhem-le-Désert, à la programmation originale et hors des sentiers battus fait le bonheur des mélomanes. Elles sont devenues l’un des rendez-vous incontournables des festivals de fin d’été.

Le lieu, ce village inoubliable de la haute vallée de l’Hérault, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, possède, outre l’admirable abbaye de Gellone, la Chapelle des Pénitents, où les concerts ont lieu chaque année.

Trois concerts, mais aussi trois rencontres avec notre musicologue, Annick Fiaschi-Dubois et les artistes, sont des rendez-vous obligés que rien ne saurait remplacer en ce week-end de fin d’été aux couleurs si délicates.

Deux retours pour cette nouvelle édition, Arthur Schoonderwoerd accompagné de son ténor fétiche, Hans Jörg Mammel, pour un « Voyage d’hiver » de Schubert que tous les mélomanes attendent avec enthousiasme. Sigiswald Kuijken, après de longues années d’absence, est là pour un concert en soliste, qui sans aucun doute sera un évènement extraordinaire : la présentation pour la première fois de la « viola da spalla », qu’il a mise au point après des années de travail avec son frère Wieland et le facteur Dmitry Badiarov. Enfin de nouveaux venus, avec une carte de visite extraordinaire, le Quatuor Petersen, pour la redécouverte d’une composition injustement ignorée du répertoire, le quatuor de Franck.

Aucun doute, une fois encore, les rencontres Musicales de Saint-Guilhem-le-Désert vont témoigner de leur vitalité, et permettre, à un public toujours plus nombreux, d’aborder les richesses de notre patrimoine culturel et musical.

Robert Sabatier, Président

Consultez le programme détaillé du festival et les informations pour les réservations sur le site des Rencontres Musicales de Saint-Guilhem-le-Désert.

Le festival est organisé par l’association
Le Désert Imaginaire
197, rue du Pressoir
34 090 Montpellier
04 67 47 76 48
www.ledesertimaginaire.fr
contact@ledesertimaginaire.fr

Festival Voix et Route romane en Alsace - Du 24 août au 14 septembre

En terre rhénane, dans cet espace de passage creusé par la nature au fil des ères géologiques et habité de longue date par des hommes de courage et de culture, un art équilibré, recherché mais accessible, accueillant et fraternel, l’art roman, a pu naître, être conservé et sans cesse magnifiquement entretenu. Fruits de l’expérience, d’acclimatations progressives et de greffes savantes, de savoir-faire magnifiques et surtout d’une foi vivace, les joyaux de la Route Romane se sont dressés du nord au sud de l’Alsace au cours des trois premiers siècles du second millénaire.

Cette année encore, dans ces lieux sacrés, églises paroissiales, conventuelles ou abbatiales, Voix et Route Romane a choisi de poursuivre un dialogue jamais vraiment interrompu, et heureusement !, avec un passé aux couleurs toujours actuelles. Au long du chemin proposé pour l’édition 2007, dix étapes nous permettront de retrouver de nombreux artistes parmi les plus appréciés lors de précédentes saisons. D’Altenstadt à Ottmarsheim, de Strasbourg à Mulhouse, nous vous donnons rendez-vous pour composer ensemble, grâce aux talents conjugués de beaucoup, un bouquet de variétés et de senteurs infinies, la gerbe splendide du 15e anniversaire du festival Voix et Route Romane.

« Floraison romane » témoigne de la vitalité d’un projet culturel de dimension internationale, incessamment renouvelé et enrichi depuis les belles impulsions initiales. Renouvelé par un répertoire inédit, présenté dans plusieurs sites encore jamais visités et habités par le festival, comme, par exemple, les églises Saints-Pierre-et-Paul d’Andlau et de Sigolsheim, mais aussi par l’ouverture de passerelles entre musique ancienne et expression contemporaine. Enrichi aussi, grâce à la synergie née de la fusion avec l’Association Via Romanica dont les expositions et productions sont remarquables et d’une qualité unanimement reconnue.

Clairement, de manière volontaire et en réponse aux sollicitations de nos partenaires, nous souhaitons, dès à présent et de plus en plus, affirmer et mettre en œuvre la complémentarité de diverses propositions culturelles et touristiques au profit de la mise en valeur du patrimoine roman alsacien en lien étroit avec les collectivités locales et les acteurs de terrain.

« Floraison romane » précède encore les premiers fruits du travail de restructuration qu’avec le Bureau et le Conseil d’Administration de l’Association Voix et Route Romane nous avons pu mettre en œuvre au cours de cette première année de présidence. Grâce à la confiance confirmée de nos partenaires publics et privés, au premier rang desquels la Région Alsace ainsi que les Conseils Généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, accompagné par une équipe motivée à la direction renouvelée, nous souhaitons que les 15 bougies de notre festival ne s’éteignent pas sans que soit perçue la présence vivifiante d’un souffle dynamique et porteur d’avenir.

François GEISSLER, Président du Festival

Tous les renseignements sur le festival sur
www.voix-romane.com

Association Voix et Route Romane
43 rue du Maréchal Foch
BP 60107
67003 STRASBOURG CEDEX
Tél : 00 33 (0)3 90 41 02 02
voix-romane@wanadoo.fr

Exposition: Europalia - Europa à Bruxelles

L'exposition Le Grand Atelier. Chemins de l'art en Europe du Ve au XVIIIe siècle vous livre, à travers 350 oeuvres, le contenu d'un véritable coffre aux trésors de tout ce que le génie artistique de l'Europe a produit pendant plus de treize siècles. Richesses, diversités et correspondances entre les rives de la Baltique, celles de la Méditerranée et de l'Atlantique, le nord et le sud, du Portugal à l'Europe Centrale et orientale, dressent la panorama d'un processus de fusion aux résultats contrastés entre un héritage nordique, gréco-latin et oriental où le christianisme joua souvent le rôle de catalyseur.

Europalia Europa à Bruxelles

Itinéraires romans et Voyages

Préparer ses vacances ne s'improvise pas, encore moins dans une région qui n'est pas connue ou dans un pays étranger. Il existe pour cela de nombreux moyens, depuis l'Internet, par les livres, les offices du tourisme, ou les voyages organisés avec conférenciers.

Un élément est important avant de visiter: s'assurer que pour la période souhaitée le monument est ou vert ou à défaut savoir où trouver les clefs si celui-ci est fermé. La plupart des sites sont ouverts de Juin à début Septembre, en dehors de cette période il faut prendre ses précautions. La préparation est toujours un élément important pour ne rien oublier et que la visite soit des plus enrichissante.

Il existe différents moyens de visiter un monument:

  • Visite avec un guide des Monuments Historiques sur les sites très importants (Mont Saint Michel, Chartres, Saintes, Angoulème, Thoronet...)
  • Visites avec les Guides Casa (Albi, Anzy-le-Duc, Assy, Aubazine, Aulnay-de-Saintonge, Auxerre, Bayeux, Beaulieu-sur-Dordogne, Bourges, Brancion, Clermont-Ferrand, Conques, Issoire, Marseille, Orcival, Notre-Dame de Paris, Poitiers, Saint-Benoît-sur-Loire, Saint-Nectaire, Vézelay)
  • Visites par un membre de la communauté religieuse ou associé (Saint Benoît sur Loire, Sénanque...)
  • Visites par les Offices du Tourisme local (Charroux...)
  • Visites par les propriétaires (Fontdouce, Villesalem...)
  • Visite libre dans un monument ouvert par période de l'année (souvent de juin à septembre, fermé le reste de l'année, toujours se renseigner avant !)

Voici une liste d'organismes proposant des voyages organisés avec Conférenciers sur les thèmes de l'Art roman ou de ses expression.

Visites guidées à Brioude

Pour cet été, la Ville de Brioude a décidé de tester de nouvelles formes de visites guidées durant trois semaines : du 10 au 22 juillet et du 14 au 19 août.

Chaque jour, sauf le lundi, une visite guidée au moins sera proposée.

Première nouveauté : des visites courtes "Les Brèves". Pour 1 € et gratuit pour les moins de 16 ans, "tout ce qu'il faut voir et savoir pour ne pas passer à côté de l'essentiel !"

Deuxième nouveauté : deux types de visites gratuites et thématiques, le jeudi après-midi et le samedi matin, durant ces trois semaines. Sur le thème "Lumière et couleur" pour le jeudi, sur le thème des Vitraux contemporains pour le samedi matin, pendant le marché.

Les visites Centre Historique/Basilique sont maintenues et étendues. Pendant 2 heures, vous apprendrez en détails l'histoire de la Basilique et de Brioude, en découvrant les nombreuses anecdotes du guide conférencier, Marie-Rose POMMIER. Ces visites ont lieu chaque jeudi soir, de mi-juillet à mi-août.


Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le dépliant avec le programme complet pour tout l'été, incluant aussi le programme habituel. Pour cela, cliquez ici.

Colloque Colloque: Brioude aux temps carolingiens

La Ville de Brioude organise son second colloque historique sur l'histoire de la Ville et de la région "Brioude aux temps carolingiens". Ce colloque abordera de nombreuses thématiques historiques, archéologiques, artistiques et philologiques, avec la présence de spécialistes français et européens de la période.
Ce deuxième colloque prévu pour en septembre, comme le premier, envisagera aussi bien les aspects historiques qu’archéologiques, artistiques et philologiques de l’histoire de Brioude et de son contexte auvergnat, depuis l’époque où apparaît historiquement l’abbaye Saint-Julien jusqu’aux lendemains de l’an mil : car c’est alors que commencera pour elle une période de latence, sinon de déclin, à l’aube de la Réforme grégorienne, dont elle a pourtant été indirectement un des agents, avec la formation en son sein de personnalités comme l’abbé Odilon de Cluny ou le fondateur de la Chaise-Dieu, saint Robert.

Un certain nombre de thèmes d’études pourraient ainsi être abordés, dans une approche pluridisciplinaire. Les voici, dans une liste qui n’est évidemment pas limitative :

  1. Le contexte historique (VIIe-XIe siècles)
  2. De la basilique au chapitre
  3. Les apports de l’archéologie
  4. Le souvenir des saints : culte, pèlerinage, hagiographie
  5. Culture et bibliothèques carolingiennes en Gaule méridionale
  6. Brioude au sein du monde monastique carolingien
  7. L’emprise territoriale et le temporel de l’abbaye : cartulaires, chartes et notices
  8. La basilique, de l’art carolingien à l’art roman
  9. Société carolingienne et identité : parenté, linguistique, anthroponymie
  10. Liturgie, musicologie
Lire la suite et consulter le détail du programme

Auvergne: Espace Art roman de Clermont-Ferrand

L'Espace Art roman de Clermont-Ferrand propose une introduction au patrimoine roman du Massif Central.

Animé par des techniques attractives, spectacles multi images, espace d'initiation interactif, expositions à thème, l'Espace Art Roman est destiné au spécialiste comme au néophyte.

Le spectacle du Jeu de la Pierre et de la Foi, par Jean-Michel Mahenc, ateliers audiovisuel de Barbizon, évoque les mystères de l'Art des bâtisseurs du Moyen Âge. Sur un écran géant, le réalisateur a conçu un véritable opéra de sons et d'images...

Des expositions temporaires
Après celles consacrées aux Vierges en Majesté, aux chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle et au village, une invention médiévale, l'exposition actuelle est consacrée à un thème inépuisable, celui des Chapiteaux romans en Auvergne. Autour d'un moulage du remarquable chapiteau consacré à l'histoire de Jonas (église de Mozac), la scénographie présente des entrées thématiques, sur la fabrication du chapiteau, le bestiaire et sa symbolique, les exemples historiés et un abécédaire consacré aux célèbres chapiteaux de Notre-Dame-du-Port.

De nombreuses photographies de qualité, des dessins permettent de mieux voir les œuvres souvent placée très haut dans les édifices. Une vitrine complète est consacrée à la présentation d'outils de tailleur de pierres qui donnent une bonne idée des conditions de travail au Moyen-Âge. Un panneau en bois peint du XIIIème siècle, prêté par le musée d'Art Roger-Quilliot, représente deux sculpteurs qui dégrossissent leurs blocs de pierre dans un atelier.

Un mur d'orientation-glossaire
Une carte murale lumineuse à l'échelle de la totalité du Massif central et illustrée de nombreux pictogrammes répertorie plus de 250 sites d'art roman. Des bornes interactives offrent aux visiteurs des itinéraires de visite au départ de Clermont-Ferrand ou des thèmes de découverte et d'approfondissement sur l'art roman.

Maison du Tourisme - Place de la Victoire
http://www.auvergne-centrefrance.com/geotouring/eglises/eglises_63.htm



Romanes.com dans la presse

Nous avons eu la bonne surprise récemment d'être joint par Céline HOYEAU, journaliste à La Croix, qui nous a interviewé sur le site.

Son article intitulé "Itinéraire virtuel en France romane" a été publié le 12 Juillet dernier en version papier et est encore disponible en ligne:

Lancé en 1998 par un passionné d'architecture et d'histoire, le site Internet www.romanes.com présente 10.000 photographies de 220 lieux de culte en France. Un précieux outil pour préparer des vacances culturelles
Lire la suite de l'article en ligne

Exposition sur l'Art roman en Cantabrie "entre le Ciel et la Terre", à Santillana del Mar(Espagne)

L'exposition sur l'Art roman en Cantabrie "entre le Ciel et la Terre" (Románico en Cantabria. Entre el cielo y la tierra), a été inaugurée au Palais de la Caisse Cantabrique, à Santillana del Mar. Elle s'y tiendra du 6 juillet au 16 septembre 2007.

L'organisation de l'exposition est organisée conjointement entre Les Oeuvres sociales de la Caisse Cantabrique (la Obra Social de Caja Cantabria) et la Fondation de Santa María la Real.

Ouvertures du mardi au dimanche, de 11h à 14h et de 16h à 20h.

Revue: Romanico n°4

Le numéro 4 de l'édition Romanico de l'association espagnole Amigos del Romanico vient de paraître, avec au sommaire:

  • Fromista
  • Invention du Maître Mateo de Saint-JAcques-de-Compostelle
  • Quelque chose en plus sur les portails des Paterias
  • Le chapîteau du suicide de Judas d'Autun
  • Le "Liber Testamentorum" d'Oviedo
  • Le pilier baptismal de Bridekirk
  • La phrase romane
  • Hommage à Dom Angelico Surchamp
  • ...

La Maison du Visiteur de Vézelay

Elevée au sommet d’une colline il y a 900 ans, exposée de façon remarquable au rayonnement du soleil, la basilique Sainte Marie-Madeleine s’offre comme une architecture de lumière.

Le visiteur d’aujourd’hui est souvent démuni devant un patrimoine qui cependant l’interpelle profondément ; il a besoin d’une approche dynamique et sensible plutôt que cognitive pour entrer en contact personnel avec l’architecture.


La Maison du Visiteur, située au cœur du village, propose à un large public des moyens de recevoir et d’apprécier la basilique de Vézelay, ouvrage des bâtisseurs du XIIe siècle.

Dans la Maison du Visiteur, l’accueil et la médiation d’un guide, l’expérience sensorielle au contact des images et des maquettes, vous préparent à entrer dans la basilique ou à la redécouvrir en acteur averti des richesses de ce grand ouvrage destiné au sacré.

Visites et ateliers vous sont proposés donc ceux-ci:

  • L’Atelier du regard
  • L’Atelier Lecture et Parole de pierre - le grand tympan
  • l’Atelier Lecture et Parole de pierre - les chapiteaux
  • L’Atelier du geste et de la voix
Vous pouvez trouver plus de renseignements sur le site de La Maison du Visuteur , n'hésitez
à y lire aussi les articles fort intéressants, donc celui sur l'Art roman.

Livre: Grandson: Le tireur d'épine

Monument d’importance nationale, l’église St-Jean-Baptiste de Grandson, dont la construction remonte au XIIe siècle, est un joyau de l’art roman. Bâtiment classé monument historique, elle est, avec la cathédrale de Lausanne et l’abbatiale de Romainmôtier, l’un des très rares édifices placés sous la responsabilité directe de l’Etat.
Complètement restaurée durant sept ans, elle a été inaugurée en septembre 2006 (communiqué de presse du 7 septembre 2006)

Un livre réunissant les contributions des principaux intervenants de la restauration vient de paraître sous le titre L’église médiévale de Grandson – 900 ans de patrimoine religieux et artistique. Cet ouvrage de 200 pages, richement illustré, réunit les contributions des principaux intervenants de la restauration de l’église: architectes, ingénieurs, archéologues, historiens, historiens de l’art, conservateurs-restaurateurs, maître de l’ouvrage et pasteur. Cette restauration a duré sept ans sous la conduite de l’Etat de Vaud et avec la participation financière de la Confédération, de la Commune et de la Paroisse.

http://www.vd.ch/fr/themes/culture/patrimoine-bati/eglise-de-grandson/

Contes et concerts à l'Abbaye de Fontdouce 05 Août 2007 au 10 Août 2007

Le Festival Contes et Concerts est une manifestation estivale se déroulant chaque année à l'Abbaye de Fontdouce, en Charente-Maritime. Les premières animations datent de la décennie 70 au cours de laquelle quelques spectacles de sons et lumières avaient été organisés dans le vallon de Fontdouce.
Plus tard, en 1994, il est décidé de proposer aux amateurs de musique classique, un rendez-vous annuel : des récitals sont alors mis en place et la première année, l'Abbaye accueille une soixantaine de spectateurs en deux jours.
En 1997, l'association Guillaume de Conchamp devenue organisatrice, introduit le jazz à Fontdouce. A cette époque, les manifestations réunissent 150 personnes au total. A partir de 2001, la fréquentation n'a cessé de progresser.
Le festival s'étend à présent sur six soirées : deux soirées contes, deux soirées classique et deux soirées jazz. La programmation mêle artistes locaux et de renommée nationale et internationale, ce qui fait de ce festival un lieu de rencontre enrichissant pour chacun.

Renseignements : 05.46.74.77.08
Abbaye de Fontdouce, 17770 Saint-Bris des Bois

Programme en ligne

Concerts à l'Abbaye Cistercienne du Thoronet

Au coeur de la forêt méditerranéenne, dans le Var, l'abbaye du Thoronet – considérée comme l’une des plus belles abbayes cisterciennes - accueille depuis 16 ans l'un des grands festivals européens de musique ancienne : les Rencontres Internationales de Musique Médiévale du Thoronet (le seul en France entièrement consacré à ce répertoire). Un lieu avec une acoustique exceptionnelle qui offre un écrin magnifique à ce répertoire pour voix.
Au fil des années les Rencontres de musiques médiévales du Thoronet ont acquis leurs lettres de noblesse, uniques et irremplaçables, dans l’évolution du paysage musical mondial. Grâce à une programmation essentiellement médiévale, un public international devenu fidèle vient chaque année découvrir de nouvelles oeuvres dans une ambiance estivale. Les Rencontres 2006 invitent à une visite des cours françaises et italiennes et à la vie quotidienne de la noblesse, à des veilles religieuses chantées par des hommes, à la cause des femmes… Dans des pièces essentiellement vocales ou accompagnées d’une instrumentation pointue, les ensembles de cette édition 2006 useront de leur technique aiguisée à travers des chants pré-chrétiens, grégoriens et des polyphonies… médiévales.
(Souce : dossier de presse)

Informations pratiques :


RENSEIGNEMENTS et RESERVATIONS :
Abbaye du Thoronet
Syndicat d’initiative
Parking Louis Rainaud
83440 LE THORONET
Téléphone 04 94 60 10 94
musiquemedievalethoronet@wanadoo.fr


TARIFS :
Plein : 20€
Tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emplois, moins de 18 ans, adhérents de l’association.) : 16€
Gratuit pour les enfants de moins de 11 ans accompagnés
Tarif unique pour le concert au Luc-en-Provence de Liber unUsualis : 10€

16/07/06

16èmes Rencontres de Musique Médiévale du Thoronet
NUIT DES FINISTERES
Pouilles-Italie, Galice-Espagne, Bretagne-France, Irlande
Abbaye
Thoronet
17/07/06

16èmes Rencontres de Musique Médiévale du Thoronet
ENSEMBLE HEINAVANKER
Estonie
Abbaye
Thoronet
18/07/06

16èmes Rencontres de Musique Médiévale du Thoronet
ENSEMBLE GILLES BINCHOIS
France
Abbaye
Thoronet
21/07/06

16èmes Rencontres de Musique Médiévale du Thoronet
Louis THIRY & l'ENSEMBLE G.BINCHOIS
France
Abbaye
Thoronet
22/07/06

16èmes Rencontres de Musique Médiévale du Thoronet
CONTINENS PARADISI
Suisse
Abbaye
Thoronet
23/07/06

16èmes Rencontres de Musique Médiévale du Thoronet
ALIA MUSICA
Espagne
Abbaye
Thoronet
24/07/06

16èmes Rencontres de Musique Médiévale du Thoronet
ULTREIA
Espagne
Abbaye
Thoronet
source: IFestival