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19èmes Rencontres de Musique Médiévale du Thoronet du 20 au 26 juillet 2009 "En son temple sacré… "

MUSIQUES DES TEMPLES, DES CATHÉDRALES, DES MONASTÈRES, DES CHAPELLES…

Lundi 20 juillet – 21H00 – Abbaye du Thoronet
Musica Nova (France)
Le chant des cathédrales - Ockeghem, Dufay

Avec la Missa Cuiusvis toni, Johannes Ockeghem signe un chef-d’œuvre ; à une époque où les compositeurs rivalisaient de virtuosité, cette messe devient un modèle insurpassable, elle lance un défi à ses interprètes : ils peuvent choisir le ton dans lequel la chanter, son interprétation nécessite de la part des chanteurs une réelle connaissance de la modalité et du contrepoint de cette fin du Moyen-Âge.

Cette messe d’Ockeghem sera ponctuée de motets de Guillaume Dufay, lui aussi maître incontesté du XVe siècle, dont l’œuvre religieuse est empreinte d’une foi profonde.

Mardi 21 juillet – 21H00 – Abbaye du Thoronet
Famille Chemirani & Ensemble Gilles Binchois (France)
Chants dévotionnels (Perse et Occident médiéval)

Dans toutes les cultures, la dévotion trouve à s’exprimer en diverses occasions et divers lieux : au sein même de la maison, dans des confréries liées à des lieux de culte, dans les chants de procession et de pèlerinage. Les textes de ces chants peuvent aussi bien venir de la liturgie elle-même ou de sources mystiques que de l’art poétique populaire.

Mercredi 22 juillet – 21H00 – Abbaye du Thoronet
Josquin Capella (Allemagne)
Musique des chapelles royales - Heinrich Finck – Requiem d’Ockeghem

Le Requiem d’Ockeghem est la plus ancienne composition polyphonique connue sur le texte de la messe des morts. Observant la retenue nécessaire au sujet, il épouse la profondeur du texte et construit sa composition (à 2, 3 et 4 voix) sur les mélodies grégoriennes des différentes sections de la messe. En deuxième partie, la messe Ave Præclara de Fink, où l’on retrouve tout l’art de l’école franco flamande avec ses imitations, ses canons, sa variété dans l’expression polyphonique, homophonique ou contrapuntique.

Jeudi 23 juillet – 21H00 – Église du Luc-en-Provence
Obsidienne (France)
Les instruments dans l’église « Les Anges musiciens »

Ce programme est un parcours dans le monde merveilleux des instruments du Moyen-Âge. Les cinq musiciens joueront de plus d’une quinzaine d’instruments copiés de l’iconographie médiévale : les vitraux des cathédrales, les fresques des églises, les manuscrits comme celui des Cantigas de Santa Maria.

S’inspirant de ces représentations d’anges musiciens, Obsidienne redonne couleurs et évidence au répertoire de la chanson médiévale.

Vendredi 24 juillet – 21H00 – Abbaye du Thoronet
Ensemble Byzantion (Roumanie)
Le chant des monastères orthodoxes

Dans la sonorité des chœurs orthodoxes nous parviennent l’écho des voûtes chargées de fresques, le mystère de l’iconostase, l’expression mystique de la foi des chrétiens d’orient.

Dès sa création l’Ensemble Byzantion s’est efforcé de ressusciter la tradition orale roumaine de la musique byzantine en écoutant attentivement les quelques témoignages de cette tradition qui avaient survécu à la période communiste, et en analysant les spécificités roumaines liées à ces répertoires, en comparaison avec la tradition grecque.

Samedi 25 juillet – 21H00 – Abbaye du Thoronet
Stomu Yamash’ta et les moines du Temple de Daitoku–ji (Japon)
Musique dans les temples zen - percussions

Stomu Yamash’ta utilise des instruments de pierre sanukite, roches volcaniques datant de treize millions d’années, à la résonance cristalline claire et douce, inspirés du ging chinois, vieux de 2500 ans. La musique émanant de ces pierres, proche des sons de la nature comme le murmure du vent ou le chant des oiseaux, est révélatrice de la quête spirituelle de Stomu Yamash’ta, il la joue régulièrement dans les grands temples japonais.

Dimanche 26 juillet – 21H00 – Abbaye du Thoronet
Ensemble Gilles Binchois (France)
Le chant des monastères d’Occident

Construit sur le thème de la louange, ce programme pourrait être l’itinéraire d’un moine copiste du Moyen-Âge, allant de monastère en monastère pour rapporter à sa bibliothèque les répertoires réputés de son temps.

Si l’art de la polyphonie s’est développé du XIe au XIIIe siècle principalement dans les cathédrales, le répertoire qui s’est élaboré dans les monastères à la même époque présente un caractère aussi créatif dans le développement du chant grégorien vers de nouvelles formes, celui-ci restant par ailleurs la base immuable de la liturgie monastique.

INFOS PRATIQUES FESTIVAL
Tarif public : 20 €
Tarif réduit (étudiants, chômeurs, mineurs, adhérents) : 16 €

Renseignements / Réservations :
Syndicat d’Initiative – Parking Louis-Rainaud – 83340 Le Thoronet - Tél : 04 94 60 10 94 contact@musique-medievale.fr
Office de Tourisme – Château des Vintimilles – 83340 Le Luc-en-Provence – Tél : 04 94 60 74 51

En savoir plus

Site internet : http://www.musiquemedievalethoronet.fr

Visites: L'église prieurale de Chamalières-sur-Loire livre ses secrets

Construite au 11ème, puis reconstruite au 12ème pour accueillir la foule des pèlerins attirés par ses précieuses reliques (rien moins qu'un Saint-Clou -ayant appartenu à Constantin et à Charlemagne-et la dépouille de Saint-Gilles), l'église prieurale bénédictine de Chamalières-sur-Loire présente une architecture remarquable, notamment par sa monumentale voûte en cul-de-four couvrant une abside de près de quinze mètres.

D'après l'historien d'art Emile Mâle « la belle et rude église » de Chamalières est « la mieux conservée de toutes » les églises romanes du Velay et elle est, sans conteste, le monument sacré le plus intéressant après l'inégalable Notre Dame du Puy, tant par son architecture que par son histoire.

Le mobilier n'est pas en reste. Outre les autels romans et le tombeau en pierre polychrome de l'évêque Etienne de Chalencon, tous du début 13ème, l'église abrite la porte en bois d'origine. Celle-ci appartient à un petit groupe de portes, aussi précieuses que rares, que l'on ne trouve qu'en Haute-Loire (églises de Blesle et de Lavoûte-Chilhac, cathédrale du Puy). Elles sont toutes sculptées en très faible relief selon la technique du champlevé: les figures se détachent très plates sur le fond creusé. Cette technique de taille si particulière a fasciné les historiens d'art attentifs aux influences de l'art islamique sur l'art roman. La porte de Chamalières conserve encore sur sa partie supérieure des traces de la riche polychromie chargée d'en modeler les divers motifs (entrelacs, noeuds géométriques, croix, cavaliers, centaure, hydre,…).

Le pilier sculpté du 12ème siècle, dit le « bénitier aux quatre prophètes », n'est pas moins célèbre. Quatre figures d'angle en pied (2 rois et 2 prophètes), s'abritant sous des baldaquins simulant une architecture dotée de fenêtres et de tourelles, soutiennent une cuvette en quatre-feuilles. Les historiens d'art le rapproche volontiers des statues-colonnes réalisées par les ateliers languedociens, notamment à Toulouse, et y reconnaissent l'une des plus belles sculptures romanes du Velay.

David De Los Santos, guide-conférencier des Villes et Pays d'Art et d'Histoire, propose une visite de l'église et des vestiges du prieuré. Il retrace en plus d'une heure la très riche histoire de cet édifice inspirant calme et sérénité.

Infos pratiques :
Le rendez-vous est fixé devant l'église de Chamalières-sur-Loire :
- à 15h30 tous les jours du mercredi au dimanche, de juillet à août,
- et, en septembre, à 14h30 le samedi et le dimanche (sur réservation à l'O.T. avant vendredi 16h)

Visites guidées: tarifs 4,50 euros par personne (gratuit jusqu'à 10 ans).
Pour les groupes: sur réservation toute l'année.

Parking pour les cars avec un point sanitaire à proximité (sur la D103, sortie direction Vorey-sur-Arzon)

Renseignements et réservations :

Office de tourisme intercommunal du pays de l'Emblavez
Tél/Fax 04 71 01 30 67
www.cc-emblavez.fr
Email : info.vorey@ot-emblavez.fr

Pour plus d'information : 04 71 01 30 67

source et illustrations: zoom43

Abbaye de Silvacane : projection sur l'art roman et expositions d'art contemporain

L'Abbaye de Silvacane (La Roque d'Anthéron) propose tout l'été un ensemble d'expositions d'art contemporain et de projections sur l'art roman. En voici le programme.

« les Operarii »-Vidéo projection de Yannick GRAPARD

Aux XIIe et XIIIe siècles s'épanouit l'architecture romane en Provence. Cette période historique importante voit également la naissance et le développement du vitrail. Grâce au travail des moines copistes de cette époque nous avons aujourd'hui connaissance des textes anciens.

Cette projection évoque le travail des operarii avec quelques très beaux exemples de l'art roman.

Quand l'auteur du film Yannick Grapard a commencé ses recherches, il a très vite été intrigué par le fait qu'ils n'avaient pas d'instruments de mesure tels que nous les connaissons aujourd'hui. C'est par l'association simple de carrés, de cercles et de triangles que les « operarii » vont réaliser ces proportions architecturales idéales. Il en résulte cette harmonie romane qui fait vibrer l'être humain.

  • - Jusqu'au 30 septembre
  • - Vidéo-projection réalisée en collaboration avec l'association AXIALES, en partenariat avec la FNAC d'Aix en Provence.

« Retour aux sources » de Michel VALLIERE

Basé sur l'étymologie latine de Silvacane, le parcours proposé par Michel Vallière depuis le portail principal jusqu'au transept évoque cette forêt de cannes et nous amène vers la lumière symbolisée par le tracé géométrique du rectangle d'or, proportion divine utilisée par les bâtisseurs du Moyen Age.

  • - Jusqu'au 30 septembre
  • - Intervention labellisée « Saison Picasso Aix 2009 » en collaboration avec l'association AXIALES, en partenariat avec Atrium Architecture Istres.

« Sculptures » de Bernard PAGES

L'auteur, qui figure parmi les plus grands sculpteurs contemporains, présente des oeuvres monumentales, qui oscillent entre stabilité et instabilité, solidité et fragilité créant ainsi un renversement des valeurs à l'univers foisonnant.

  • - Jusqu'au 30 septembre
  • - Exposition labellisée « Saison Picasso Aix 2009 » en collaboration avec l'association AXIALES et la Communauté du Pays d'Aix.

« d'après...autour...selon... » de Pierre BURAGLO

Pierre Buraglio travaille par séries, à partir de matériaux non traditionnels et de gestes simples (recouvrir, agrafer, camoufler, raturer) dont il montre l'efficacité plastique. Inspirées de tableaux de maîtres, ses interventions discrètes, réalisées en hommage à Picasso, indiquent combien l'artiste contemporain doit se préoccuper d'une histoire déjà faite et de ses traces.

  • - Jusqu'au 13 septembre
  • - Exposition labellisée « Saison Picasso Aix 2009 » en collaboration avec l'association AXIALES et la Villa Tamaris Centre d'Art La Seyne/Mer.

Exposition à venir : « 15 regards sur Guernica » par 15 artistes contemporains du 2 au 30 août

15 artistes contemporains : Joseph Alessandri, Bertrand Bolognesi,Gérard Drouillet, Catherine Dupire, Franta, Jeanne Gérardin, Marc Giai-Miniet, Abraham Hadad, Danielle Jacqui, Ben Ami Koller, Serge Labégorre, Claude Massé, Serge Plagnol, Pascal Verbena, Frank Wohlfahrt, 15 regards sur Guernica, 15 artistes aux personnalités fortes et différentes dans l'affirmation de leur art, offrent, dans le dortoir de l'abbaye de Silvacane, leur propre relecture de cette oeuvre magistrale de Picasso.

Renseignement : 04 42 50 41 69 / E-mail : Contact

  • - Abbaye de Silvacane
  • - 13 640 La Roque d'Anthéron
source : Communiqué

La plus ancienne bible chrétienne sur Internet

Presque 800 des premières pages de la plus ancienne Bible chrétienne survivante ont été récupérés et mis sur Internet.

Les visiteurs du site www.codexsinaiticus.org peuvent maintenant voir des images de plus de la moitié du manuscrit, le Codex Sinaiticus, vieux de 1600 ans .

C'est un ensemble de fragments du 4e siècle - écrit en grec sur des feuilles de parchemin - ont été travaillés par des institutions du Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Egypte et la Russie.

Les experts disent que c'est «une fenêtre sur le développement des débuts du christianisme».

Préservation des secrets

Dr Scot McKendrick, chef des manuscrits de l'Ouest de la British Library, a présenté que la grande disponibilité du document présente de nombreuses possibilités de recherche.

Qu'est-ce qui manque au Codex Sinaiticus?

"Le Codex Sinaiticus est l'un des plus grands trésors écrit", at-il dit.

"Ce manuscrit de 1.600-ans offre une fenêtre sur le développement des débuts du christianisme et une preuve de première main de la manière dont le texte de la Bible a été transmis de génération en génération.

«La disponibilité du manuscrit virtuel pour l'étude des manuscrits par des chercheurs du monde entier créent des possibilités de collaboration de recherche qui n'aurait pas été possible il ya seulement quelques années."

La version originale contenait environ 1460 pages - chacune mesurant 40cm par 35cm, at-il ajouté.

Au delà du site

La British Library marque le lancement en ligne du manuscrit, avec une exposition - qui comprend une série d'articles historiques et des objets liés au document.

Pendant 1500 ans, le Codex Sinaiticus est resté intact dans un monastère du Sinaï, jusqu'à ce qu'il soit trouvé en 1844 et divisé entre l'Egypte, la Russie, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

On pense qu'il a survécu parce que l'air du désert est idéal pour la préservation et parce que le monastère, sur une île chrétienne dans une mer musulmane, est restée intacte, ses murs inconquis.

Le travail important de ces institutions peut être vu sur le site www.codexsinaiticus.org.
source: BBC online

Pèlerinades 2009 à Autun

« Pèlerinade », c’est un joli mot, bien chantant, qui associe le pèlerinage à la promenade. Les Amis de la Cathédrale Saint-Lazare vous invitent cet été à deux pèlerinades nocturnes.
La première, le mercredi 12 août à 21h, constituera un « Hommage au chanoine Grivot » qui nous a quittés l’année dernière, et aura pour thème « Le petit monde de la cathédrale ». La balade commencera par une sérénade donnée par le groupe morvandiau Résonances Trad’ dans la cour de la Maîtrise, 7 place du Terreau.

Mettant nos pas dans les pas des pèlerins d’antan qui sortaient de l’ancienne cathédrale Saint-Nazaire pour aller prier sur les reliques de saint Lazare, nous serons guidés par Madame Brigitte Chabard, conservatrice en chef du musée Rolin, à travers l’abside de la cathédrale.
Viendra ensuit un parcours musical et imagé sur des textes du chanoine, notre pèlerin-en-chef : Eve, l’arche de Noé, tout un bestiaire, une humanité en marche croisant quelques anges et démons, un Christ secouru par le chanoine Grivot, les trompettes de la Résurrection des morts… Vielle à roue, cornemuses, accordéons et l’orgue de chœur de la cathédrale nous accompagneront. Une libre participation aux frais sera demandée.

La deuxième soirée, le vendredi 14 août à 21h, s’intitulera « Sur les chemins fleuris de Marie ». Nous irons sur les chemins de la vie de la Vierge Marie, avec des images et des textes variés, et toujours nos amis musiciens qui ponctueront des étapes où roses, lys, fleurs des jardins et des champs auront quelque chose à nous dire. Marie toute jeune, toute donnée à Dieu. Marie, enceinte, dansant avec sa cousine Elisabeth. La Nativité au Cardinal Rolin regardée par le chanoine Grivot. Marie heureuse, aimante, souffrante. Marie dans le grand mystère de son Assomption qui sera fêtée le lendemain le 15 août

Deux joyeuses soirées, nous l’espérons.

Béatrice Cantoni b.cantoni@wanadoo.fr

Figeac. Un porche roman prénommé «la grotte» à l'entrée de Saint-Sauveur

En 1938, Prosper Mérimée écrivait dans Notes d'un voyage en Auvergne à propos de l'église Saint-Sauveur de Figeac : « On n'a cessé de faire à Saint-Sauveur des additions et des changements continuels, jusqu'à ce qu'enfin le 19e siècle ait achevé de la défigurer, (…) et qu'à cette occasion l'on a démoli un magnifique porche (…). »

Car en effet, Saint-Sauveur accueillait autrefois ses fidèles par un porche, dont personne ne sait grand-chose, si ce n'est qu'il aurait été construit entre 1130 et 1150 et détruit entre 1826 et 1827. «Imaginez un porche roman, très sculpté à l'image des église de Conques, Moissac, Cahors ou Souillac, explique Priscilla Malagutti, du service du patrimoine de Figeac, surmonté d'un cloché haut de 40 mètres, et construit sur 3 arceaux (donc 3 entrées), soutenus par des piliers et colonnes avec une tour et des escaliers permettant de monter au clocher. D'après les descriptions, ce devait être un passage sombre, puisqu'il était surnommé « la grotte ». En 1831, Jacques-Antoine Delpon, archéologue départemental, fait une description considérée comme fantasmagorique du porche dans Statistique du département du Lot. « L'entrée du proche offre un portique de 14 mètres de haut sur 12 de large, (…) orné autour d'un cordon où l'on a sculpté en plein relief des animaux dont la plupart sont mutilés, mais on y reconnait des tigres, des lions, des ours, des dragons, des tortues, (…) » Un tympan aurait figuré au-dessus représentant le Christ entouré des évangélistes.

C'est suite au rapport d'un ingénieur des Ponts et chaussées du Lot que le projet de destruction du porche commence. Le poids du cloché provoque une faiblesse du bâtiment. Jugé comme n'étant « d'aucune utilité, extrêmement massif et qui n'offre rien d'agréable à la vue » , la décision est prise et « la grotte » fini par disparaitre. « Il faut savoir qu'à cette époque, explique Priscilla Malagutti, avant les années 1830, l'art gothique est le plus en vogue comparé à l'art roman qui lui, est jugé sans qualité. »

De ce porche il ne reste aujourd'hui que 8 chapiteaux : l'un est conservé à l'église des Carmes, 4 dans l'église Saint-Sauveur, un autre encore se trouve au Cloisters Museum de New York. Quant aux 2 derniers, ils ont été réutilisés à la croisée du transept afin de reconstruire l'église Saint-Sauveur qui a vu en 1917, son dôme s'effondrer. « Ces chapiteaux sont, avec quelques traces sur la façade, les seuls témoins conservés. Ils représentent des femmes Atlantes, des décors géométriques avec des feuillages stylisés, ou encore des animaux qui sont significatifs de l'art roman. La file d'animaux devait se présenter comme à Carennac et les colonnes reposant sur des socles en forme de lion ou de léopard, assez peu commun, comme à Mauriac dans le Cantal. On ne peut malheureusement que faire des suppositions, il reste mystérieux et c'est à chacun de se l'imaginer. » L'exposition « les témoins invisibles » retrace l'histoire des monuments disparu de Figeac comme celle du porche à l'espace patrimoine.

Source: La dépêche

NUITS ROMANES. Le programme, qui démarre aujourd'hui en Charente, inclue des lieux méconnus, dont Cherves et Ars

De l'abbaye de Bassac à celle de Saint-Amant-de-Boixe, la Charente abrite quelques hauts-lieux de l'art roman. Mais aussi une armada d'églises plus ou moins discrètes. Dans le Cognaçais, on pense facilement à l'abbaye de Châtres ou la crypte romane de la jolie petite église de Richemont. Dans cette même commune, l'église Saint-Vivien de Cherves n'a pas la même fortune.

« C'est pourtant une église classée, ce qui n'est pas le cas de toutes sur le territoire. Elle présente des caractéristiques typiques de l'art roman, avec les coupoles et la "façade écran", par exemple », observe le maire de Cherves-Richemont, Alain Riffaud. Saint-Vivien et sa cousine d'Ars ont droit à un heureux coup de projecteur dans le cadre des Nuits romanes, une manifestation pilotée par le Conseil régional Poitou-Charentes.

La cinquième édition propose 70 spectacles dans autant de lieux de la Région, dont 14 en Charente, jusqu'au 29 août. L'événement s'appuie sur des projets présentés par les acteurs locaux. La Communauté de communes de Cognac a choisi de mettre en avant deux sites méconnus.

À Cherves, la fête aura lieu mercredi prochain, à partir de 18 heures. On y retrouvera la Cie Créton'art, qui était intervenue lors du dernier festival Coup de chauffe. Sa spécialité est de travailler et de jouer avec les mots. Ses spectacles s'imbibent de terminaisons récoltées sur les lieux, pour jouer avec la forme et le sens.

Pascale Lacourarie, guide à Via patrimoine, enchaînera par une visite guidée avant un moment « convivial et festif » autour de produits locaux.

Visite adaptée

Le rendez-vous à Ars fait partie des dernières Nuits romanes de l'été. Le mercredi 16 août, à 18 heures, un duo issu du Jeune orchestre atlantique fera se répondre violon et piano dans l'église Saint-Maclou. Laetitia Copin-Merlet, guide à Via patrimoine, mènera la visite. On y appréciera le riche mobilier hérité de la famille Brémond d'Ars, très influente en Saintonge aux XVIe et XVIIe siècle. Le joli clocher d'Ars accueille également une cuve monolithe sculptée en relief, avec un étonnant bestiaire. « Il n'y en a que deux ou trois en Europe », pointe Pascale Ordonnaud, responsable du tourisme à l'intercommunalité.

L'ensemble vient de bénéficier du programme de rénovation orchestré par la Communauté de communes. Pour la visite, une approche a été préparée pour que les personnes malvoyantes puissent en profiter, notamment en palpant la fameuse cuve. À Ars comme à Cherves, des amplificateurs seront par ailleurs fournis aux personnes souffrant d'un handicap auditif pour mieux suivre les explications.

Ces rendez-vous sont gratuits, mais il est demandé de s'inscrire à l'Office du tourisme de Cognac, au 05 45 82 10 71.

Tout au long de l'été, l'Espace découverte en pays du cognac propose par ailleurs différentes visites où l'art roman a toute sa place.

Une visite guidée de la commune d'Ars a lieu chaque vendredi à 15 h 30. Le château Chesnel, le site de Richemont où se trouve l'Ireo, à Cherves-Richemont, mais aussi l'abbaye de la Frenade à Merpins font partie du programme. Renseignements au numéro suivant : 05 45 36 03 65.

BALADE EN PAYS DU BESSIN

Un patrimoine médiéval d'abbayes et de petits châteaux, des fermes et des maisons de village patinées par les siècles forment le cadre parfait d'une visite charmante.

La Thue et la Mue sont deux petites rivières dont le cours sinueux et paisible délimite une partie du Bessin. Pour atteindre ce joli pays, au nom qui sonne comme « Toi et Moi », il faut emprunter l'autoroute en direction de Cherbourg et sortir à Rots. A partir de ce lieu se laissent découvrir une succession de petits villages pleins de charme, aux maisons blotties autour d'une église romane ou d'une vieille abbaye.

L'origine de ce patrimoine médiéval remonte aux invasions vikings des IXe et Xe siè cles qui ont bouleversé l'économie de la région et déstructuré sa population. A la demande des ducs de Normandie, les moines de l'abbaye de Fécamp sont chargés de la reconquête chrétienne de la région et plus particulièrement du diocèse de Bayeux. Avec l'appui de Guillaume le Conquérant, ils y implantent de nombreux monastères et églises, comme celle de Rots.

Plantée au milieu d'un petit cimetière de campagne, elle arrondit son porche roman en pierre blanche, sculptée d'un bestiaire fantastique, un peu naïf, avec ses frises et ses chapiteaux formés d'entrelacs. On peut voir, à droite du portail, un if planté en 1045, lors de la consécration de la première église. Il mesure 3 ,30 mètres de circonférence et atteint environ 10 mètres de haut. Derrière l'église, la grange aux dîmes est une ancienne ferme bessine, où se tient chaque deuxième dimanche du mois, entre 10 et 13 heures, un marché de produits du terroir.

A quelques kilomètres de là, ne manquez pas le détour par l'abbaye d'Ardenne. Ce fleuron de l'architecture médiévale abrite aujourd'hui les collections de l'Imec (Institut Mémoires de l'édition contemporaine), un centre de documentation exceptionnel sur la vie littéraire, artistique et intellectuelle contemporaine. L'accès aux archives est réservé aux chercheurs, mais les belles salles de l'abbaye s'ouvrent au public à l'occasion de concerts, de lectures, de conférences ou d'expositions.

Il faut alors se diriger vers Secqueville-en-Bessin, pour admirer sa belle église romane du XIe siècle avec son clocher à trois étages. Plus loin, en bordure d'une petite route champêtre, vous croiserez le triple porche d'une grosse ferme du XVIIe siècle proposant des chambres d'hôtes (lire notre encadré page de droite),puis un vieux moulin à roue. Prendre alors la RD 22 en direction de Thaon. Traversez le bourg, en continuant tout droit vers Fontaine-Henry. Après l'église, laissez votre véhicule sur la droite pour emprunter le chemin piétonnier. Après quelques minutes de marche, vous découvrirez l'église Saint-Pierre de Thaon dans son écrin de verdure. Elle fut édifiée aux XIe et XIIe siècles, au creux de la vallée de la Mue, un peu à l'écart du hameau. La partie la plus ancienne est constituée par le clocher de 1090.

De là, on part vers le village fortifié de Creully avec ses vieilles maisons des XVIIIe et XIXe siècles, sa grange aux dîmes, son moulin et un beau lavoir. Caché par la rangée des maisons bordant la place principale, juste derrière l'office du tourisme local, le château semble sortir d'un vieux film policier anglais. Il abrite un très intéressant musée de la Radio, où est exposé du matériel civil et militaire datant de la Seconde Guerre mondiale. Depuis sa terrasse on a une belle vue sur le château, où le général Montgomery établit son quartier général en 1944.

Ensuite, on peut se rendre au prieuré Saint-Gabriel à Brécy. Un verger, des allées d'aubépines et de roses mènent à la petite chapelle Saint-Gabriel. C'est dans ce cadre idyllique qu'arrivèrent, le 6 juin 1944 à 17 heures, les premiers soldats britanniques de la 50e division Tyne and Tees.

Si le ciel est propice, vous pouvez aller au château de Brécy, afin de vous promener dans ses jardins à la française. Pour le retour, vous n'êtes guère qu'à 21 kilomètres de Caen par la RD 13.

LÉOPOLD SANCHEZ, Le Figaro.fr

Le Dico des symboles chrétiens dans l'art

Comment reconnaître les symboles chrétiens dans les œuvres d'art ? grace à ce quide astucieux, c'est désormais possible sans grande difficulté. 80 symboles de l'agneau à l'auréole, en passant par le serpent, la palme ou la rose y sont décrit et illustré dans près de deux cents peintures, sculptures, vitraux, mosaïques enluminures et autres...

Accessible à tout public des plus jeunes (à partir de douze ans) aux plus âgés, ce dico est un ouvrage à garder à porter de main de tous ceux qui ne veulent pas visiter ou contempler "idiot".

Le Dico des symboles chrétiens dans l'art, par Monique Scherrer et Frédéric Mazuy, Illustré par Erwann Surcouf. Editions Bayard 13.90 €

Lancement d’un « Plan cathédrales » en région Centre

A l’occasion de la restauration du décor médiéval intérieur de la cathédrale de Chartres, un « Plan cathédrales » est lancé le 9 juillet en région Centre.
En 1989, une étude menée par Jürgen Michler attirait l’attention sur la redécouverte, sous les couches de suie, de poussière et de badigeons successifs, du décor originel de la cathédrale de Chartres. Dès le début de l’année 2010, la partie haute du chœur aura retrouvé son aspect et son ambiance du XIIIe siècle. La restauration du sanctuaire qui suivra immédiatement ces travaux permettra d’envisager dès la fin de l’année 2010 la réouverture au public et au culte de l’ensemble du sanctuaire.
Quant au plan cathédrale, lancé ce même jour, il représentera un investissement d’environ 7 à 8 M € annuels pour conduire des travaux de conservation sur les cinq cathédrales de la région. Il contribuera à maintenir l’activité dans un domaine très lié à l’attrait culturel et touristique de notre pays ainsi qu’au maintien des savoir-faire des entreprises et artisans spécialisés dans le domaine de la conservation du patrimoine….

En 1989, une étude menée par Jürgen Michler et publiée dans le Bulletin monumental attirait l’attention sur la redécouverte, sous les couches de suie, de poussière et de badigeons successifs, du décor originel de la cathédrale de Chartres. En 1994, une étude préalable confiée par la conservation régionale des monuments historiques à M. Nicot, architecte en chef des Monuments Historiques et à M. Moulinier, restaurateur de peintures murales, venait confirmer l’omniprésence et la bonne conservation de ce décor dans l’ensemble de l’édifice.

Depuis cette date, le lancement de la campagne de dégagement et de restauration de ce décor médiéval avait été constamment différé du fait des autres interventions urgentes sur l’édifice et de l’importance du coût des travaux estimé à quelques 15 M €.

L’inscription du dossier au contrat de projets État-Région a permis son cofinancement par le conseil régional du Centre à hauteur de 2 000 000 € auxquels se sont ajoutés 1 500 000 € de crédits européens au titre du FEDER, ce qui a permis le lancement de la première phase de l’opération qui concerne l’ensemble du chœur, du déambulatoire et des chapelles rayonnantes. La maîtrise d’œuvre des travaux est assurée par M. Patrice Calvel, architecte en chef des monuments historiques, qui a compétence sur l’édifice depuis 1999. D’ores et déjà, deux chapelles ont été restaurées grâce au mécénat local, et les voûtes du chœur ont été nettoyées et en partie restaurées. Conformément aux attentes, le décor médiéval, constitué d’un enduit beige à faux joints blancs sur lequel se détachent les colonnes, chapiteaux et nervures recouvertes d’un badigeon de chaux d’un blanc pur a été remis au jour, et les clefs de voûtes polychromes ont été restaurées.

La couleur claire de ce décor, conservé sur la quasi totalité de sa surface changera complètement la perception qu’ont pouvait avoir de l’édifice, jusque là obscurci par une épaisse couche d’encrassements noirâtres. La transparence des vitraux restaurés ajoutera encore à la luminosité retrouvée de l’architecture gothique. Dès le début de l’année 2010, la partie haute du chœur aura retrouvé son aspect et son ambiance du XIIIe siècle. La restauration du sanctuaire qui suivra immédiatement ces travaux permettra d’envisager dès la fin de l’année 2010 la réouverture au public et au culte de l’ensemble du sanctuaire.

La restauration et le doublage de l’ensemble des verrières du haut-chœur s’achèvera dans le même temps. Il convient à cet égard de saluer la part essentielle qu’y auront prise les deux associations « Chartres sanctuaire du monde » et « Les amis de la cathédrale de Chartres» dont les efforts ont permis de mobiliser au cours de ces dernières années 1,13 M€ de fonds privés pour la restauration des vitraux haut du chœur et de la façade sud du transept ce qui représente 28% des dépenses.

Ce programme ambitieux de restauration intérieure devrait se poursuivre dans les années à venir par la restauration de la nef, prévue sur les exercices 2011 et 2012, et celle des transepts sur les exercices 2013 et 2014.

Au terme de ce programme, la cathédrale de Chartres pourra s’enorgueillir d’être la seule, en Europe et dans le monde, à pouvoir présenter à la fois une architecture, un décor intérieur, un ensemble de verrières et un programme sculpté quasiment complets, très proches de ce qu’ont pu connaître les fidèles et les pèlerins du XIIIe siècle.

Un plan cathédrales pour la région Centre :

La loi de séparation des église et de l’État de 1905 a fait de l’Etat – Ministère de la Culture – le propriétaire et le responsable des cathédrales de France construites avant cette date. Il a, à ce titre, la responsabilité de conserver, d’entretenir et de valoriser ce patrimoine majeur de la nation.

La région Centre est particulièrement riche dans ce domaine, puisqu’elle a la responsabilité de cinq grands édifices, les cathédrales de Bourges et de Chartres, inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que celles de Blois, de Tours et d’Orléans. Les récentes réformes intervenues dans la législation sur les monuments historiques ont encore renforcé la responsabilité des DRAC vis à vis de ce patrimoine spécifique.

Dès 2009, la DRAC de la région Centre a relancé un certain nombre de chantiers sur les cathédrales, et notamment la restauration du transept nord de la cathédrale de Tours, inscrite au plan de relance pour un montant de 3 100 000 €. Elle a dans le même temps formalisé un « Plan cathédrales » à échéance de six ans sur la période 2009-2014 pour un montant évalué entre 31 et 42 M €.

D’ores et déjà, des programmes importants ont été récemment achevés ou sont actuellement en voie de l’être : Restauration des portails nord et ouest de la cathédrale de Bourges; Restauration du transept sud et des vitraux du haut chœur de la cathédrale de Chartres. Réalisation des verrières contemporaines de la cathédrale de Blois; Restauration de la rose ouest de la cathédrale de Tours. Réfection des chapelles du déambulatoire de la cathédrale d’Orléans ainsi que du grand orgue Cavaillé-Coll de la tribune.

Parmi les opérations prévues au « Plan Cathédrales » figurent la restauration intérieure complète de la cathédrale de Chartres, l’ensemble des toitures et des bas-côtés de la cathédrale de Bourges, le transept nord de la cathédrale de Tours, les façades des transepts nord et sud de la cathédrale d’Orléans et les toitures des bas-côtés de la cathédrale de Blois.

Ce programme représentera un investissement d’environ 7 à 8 M € annuels pour conduire des travaux de conservation sur les cinq cathédrales de la région.. Il contribuera à maintenir l’activité dans un domaine très lié à l’attrait culturel et touristique de notre pays ainsi qu’au maintien des savoir faire des entreprises et artisans spécialisés dans le domaine de la conservation du patrimoine.

Des appels au mécénat et au cofinancement des travaux par les collectivités locales ont été lancés pour faciliter ce programme régional ambitieux….

Benoit de Sagrazan, Pelerin.info

Vidéo : Une villa gallo-romaine découverte dans les Vosges

Cette villa, située au coeur d’un vaste domaine agricole, possède des thermes remarquablement bien conservées. Les fouilles, réalisées sur une superficie de cinq hectares, avaient été organisées en deux campagnes au cours des années 2008 et 2009, avant l’aménagement de l’ancienne base aérienne de Damblain par le conseil général des Vosges…


Visite du site avec Karine Boulanger, archéologue responsable d’opération et René Elter, archéologue responsable de secteur, Inrap
Pour visionner la vidéo cliquez ici
Pour en savoir plus sur les fouilles cliquez là

Une « base Monsatères» en ligne par le CERCOR

C’est en lisant le blog de Christophe Langlois sur Narthex.fr que j’ai découvert l’existence du projet porté par le Centre européen de recherches sur les congrégations et les ordres religieux (CERCOR). Cette « base monastère» a pour ambition de mettre en ligne toutes les données concernant les établissements monastiques français du Moyen-Âge à l’époque moderne :

Logo du CERCORFondé en 1982, à l’initiative de Pierre-Roger GAUSSIN, professeur d’histoire médiévale à l’université de Saint-Étienne, le CERCOR est, depuis janvier 2007, une composante de l’UMR CNRS 8584 LEM (Laboratoire d’Études sur les Monothéismes), et un membre du GDR CNRS 2513 SALVÉ (Sources, Acteurs et Lieux de la Vie religieuse à l’Époque médiévale).

Entretenant un réseau de correspondants dans toute l’Europe, l’équipe développe particulièrement trois axes de recherche :

Histoire culturelle du monachisme chrétien (Antiquité chrétienne-XXe siècle) Responsables : Daniel-Odon HUREL et Annick PETERS-CUSTOT

« Base Monastères » : base de données relationnelles sur la présence monastique dans la France médiévale et moderne . Responsable : Noëlle DEFLOU-LECA

Le monachisme dans l’Europe moderne : érudition, spiritualité et culture. Responsable : Daniel-Odon HUREL

Source: Benoit de Sagazan, Pelerin.info

Festival de Musique en Brionnais - cinquième édition du 05 au 09 août 2009

Fondé en 2005 par la pianiste Juliana Steinbach et plusieurs mélomanes passionnés par le patrimoine de la Bourgogne du Sud, le festival Musique en Brionnais présente sa cinquième édition du 05 au 09 août 2009.

Avec quatre grandes soirées de concerts dans les plus belles acoustiques du Brionnais, deux promenades musicales et sept ateliers et moments musicaux gratuits en journée, le festival célébrera à nouveau le piano, la musique de chambre et la richesse du patrimoine en Charolais-Brionnais.

Au coeur d'une programmation riche et éclectique, des chefs d’oeuvre de la musique de chambre de Schubert seront mis en perspective avec des pièces de Mozart, Schumann, Liszt, des compositeurs de la seconde école viennoise, mais aussi Saint-Saëns et son Carnaval des Animaux.
Neuf brillants jeunes concertistes venus des quatre coins du monde se réuniront pour une semaine de musique de chambre au plus haut niveau en Bourgogne du Sud : la pianiste et directrice artistique d’origine brésilienne Juliana STEINBACH, la flûtiste française Virginie REIBEL, le clarinettiste israélien Tibi CZIGER, la violoniste d’origine arménienne Saténik KHOURDOIAN, la violoniste japonaise Ayako TANAKA, l’altiste hongrois Péter BÁRSONY, les violoncellistes français Christian-Pierre LA MARCA et Guillaume MARTIGNÉ, la contrebassiste française Clara GERVAIS.

En marge des concerts, les festivaliers pourront explorer la beauté du patrimoine roman et la richesse des paysages du Charolais-Brionnais lors de deux promenades musicales « Chemins du Roman » en partenariat avec le Centre d’Étude des Patrimoines (CEP). Quatre ateliers quotidiens d’avant-concert « Prenez Note... », présentés par les artistes du festival, permettront au public de se familiariser avec certaines oeuvres interprétées en concert. Les musiciens s’adresseront aussi à deux publics spécifiques avec le traditionnel atelier jeune public « Scènes d’Enfants » animé à l’église de La Clayette et le concert en matinée offert aux résidents de la maison de retraite du Bois Sainte-Marie. Des buffets seront proposés aux festivaliers sur les lieux des concerts, au bénéfice de la restauration des églises.

DEUX PROMENADES MUSICALES « CHEMINS DU ROMAN »
Jeudi 06 août 2009 de 10h à 13h - Eglises romanes du Charolais
10h-12h : Visite guidée des églises romanes du Charolais
(Saint-Quentin, Mont Saint-Vincent, Gourdon)
En partenariat avec le Centre d'Etude des Patrimoines (CEP)
Rendez-vous à 10h devant l’église de Saint-Quentin
12h-13h : Moment musical « Carte Blanche » - Eglise de Gourdon
OEuvres pour flûte et cordes

Vendredi 07 août 2009 de 10h à 13h - Eglises romanes du Brionnais
10h-12h : Visite guidée des églises romanes du Brionnais
(Montceaux l’Etoile, Anzy le Duc, Semur en Brionnais)
En partenariat avec le Centre d'Etude des Patrimoines (CEP)
Rendez-vous à 10h devant l’église de Montceaux l’Etoile
12h-13h : Moment musical « Carte Blanche» - Eglise de Semur en Brionnais
OEuvres pour clarinette et cordes