Romanes.com

Carennac. Visites découvertes et églises romanes

Dans le cadre de son programme 2009, le Pays d'art et d'histoire de la vallée de la Dordogne lotoise propose un programme riche et varié pour la semaine du 29 juin au 4 juillet.

Visites découvertes

Le mardi 30 juin : visite de la bastide de Bretenoux, découverte de la ville avec son plan en damier, ses fortifications. Mercredi 1er juillet : visite de Martel, la riche ville marchande du vicomté de Turenne. Jeudi 2 juillet : visite de Souillac, avec l'ensemble abbatial et les bâtiments monastiques. Jeudi 2 juillet : visite de Saint-Céré avec ses maisons de marchands et ses hôtels particuliers.

Rendez-vous devant l'office de tourisme de la ville à 10 h 30. Tarif : 5 € par personne, gratuit pour les enfants (-18 ans), les demandeurs d'emploi et les personnes handicapées.

Églises romanes

Le samedi 4 juillet : circuit de Murel à Loupchat. Les visiteurs tomberont sous le charme des églises romanes du Pays d'art et d'histoire de la vallée de la Dordogne lotoise. Chapiteaux et modillons n'auront plus de secrets pour eux (le circuit se fait en voiture, rendez-vous devant La Poste à Martel à 14 h 30. La visite est gratuite).

source et photos: La Dépêche

Livre: L’Abbaye de Cluny, centre de l'Occident médiéval

par Dominique Vingtain, ancien conservateur du Musée d’art et d’archéologie de Cluny. Il dirige aujourd’hui le Musée du Petit Palais d’Avignon

Une vallée au sud de la Bourgogne. Une vie de silence et de prière. Un ordre, Cluny. Une règle, celle des bénédictins. Un rayonnement s’étendant à tout l’Occident médiéval.
Voici l’ouvrage de référence sur la célèbre abbatiale fondée en 909 par Guillaume le Pieux, devenue le symbole du renouveau monastique en Europe. La plus grande église de la chrétienté jusqu’à l’édification de Saint-Pierre de Rome, cinq siècles plus tard. Un décor de pierre monumental, fleuron de l’art roman, un lieu de pèlerinage et un foyer intellectuel témoignant du dynamisme des moines bâtisseurs.
Une étude incontournable et un guide utile pour découvrir l’abbatiale aux mille reliques, surnommée par Georges Duby « l’antichambre du ciel » A L’heure où Cluny s’apprête à célébrer son 1100ème anniversaire !


CNRS Editions 176 p 19 €

Découverte du Forez

La Loire en Rhône-Alpes a une richesse patrimoniale qui mérite l’attention notamment en Forez où se découvrent à ravir musées, châteaux, églises, tradition et savoir-faire.

Sur la route du Sud de la France, il faut parfois prendre le « chemin des écoliers » pour un autre apprentissage touristique. Ainsi, passé Lyon, direction Saint-Etienne qui est la porte du Forez, une belle région où s’étagent 136 communes entre berges et gorges de la Loire, pleine fertile, coteaux et montagnes. pour en saisir toute la diversité, forte de 32 sites archéologique et historiques, une bonne semaine s’avère une nécessité mais un séjour de deux/trois jours, autour de la « capitale » Montbrison permet déjà d’en saisir toute la qualité.
Comme point d’ancrage – et de couchage – les chambres de charme et de caractère de Mme Pérol sont un must. Merveilleux ces petits-déjeuners à La Pérolière à Saint-Romain-le-Puy (autoroute A7, sortie 7) sous le regard bien veillant du Prieuré qui couronne un pic basaltique et surplombe la plaine du Forez (10 mn de marche dans les vignes pour y accéder), église qui est un des jalons les plus prestigieux de l’art roman dans la région.
Toujours dans le même esprit, à une quinzaine de minutes de route, le Prieuré de Champdieu – cité labellisée récemment village de caractère – bâti dans le pur style roman auvergnant avant d’être fortifié, fait découvrir une magnifique crypte du XIe siècle ainsi qu’une étonnante fresque murale de la Cène dans le réfectoire du XVe. Le temps de s’instruire à la « Porte de Bise », son centre de documentation et son enrichissante exposition permanente et c’est un autre fleuron patrimonial qui s’ouvre à l’intérêt, à Saint-Etienne-le-Molard, à 8 kilomètres de là.
Il s’agit d’un joyau de la Renaissance, magnifiquement restauré, La Bâtie d’Urfé, Claude d’Urfé, ambassadeur de François 1er, ayant fait appel aux plus grands artistes italiens et français pour les aménagements, les décors du château comme la surprenante et ravissante « salle des Rocailles » ornée de riches décors mythologiques en galets, coquillages et sable. A visiter dans la foulée, bordés par un canal, les jardins du XIe attenants.
Une journée passée à Montbrison (à dix minutes de route), capitale historique du Forez, réserve d’autres heureuses découvertes. Résidence comtale à l’époque médiévale, foyer artistique durant la Renaissance, centre religieux et judiciaire sous l’Ancien Régime et Préfecture de la Loire après la Révolution, la cité a ses trésors comme la salle héraldique de la Diana (ensemble de 1970 blasons du XIV décorant la voûte ogivale en bois), la collégiale Notre Dame d’Espérance (plus grande église gothique du département.
Ce périple autour de Montbrison peut se compléter par la visite du Château de Montrond-les-Bains (son casino, ses thermes et son espace bien-être Les Iléades), le Château-musée de la vigne à Boën mais des plaisirs plus terre à terre sont d’autres tentations. Ainsi les vignobles foréziens dont les vins expriment toute la palette des arômes du cépage gamay, les fromageries (tomme de Montbrison notamment), la source Badoit à Saint Galmier, autant de découvertes qui accompagnent cette exploration d’une région qui mérite, cette fois en bord de Loire et dans ses montagnes, d’autres instructives visites.

source : Gaston Schwinn- point24.lu

Baroque Voix et Route Romane sous les lumières rhénanes

Le festival de musique baroque Voix et Route romane débute aujourd’hui. La poésie et le mystique régneront en maître, jusqu’au 4 octobre.

Et de deux ! Après un premier opus de la trilogie Lumières rhénanes, consacré à la religieuse bénédictine Hildegarde von Bingen, le deuxième volet se concentrera sur l’œuvre de Maître Eckhart, le premier des mystiques rhénans. Il se déroulera entre le 19 juin et le 4 octobre, aussi bien dans le Haut-Rhin que dans le Bas-Rhin. Comme en 2008, le festival sera divisé en deux parties.
La première, appelée « Printemps », débute ce 19 juin à 20 h 30 au château du Haut-Koenigsbourg, par un concert en plein air de l’ensemble de musique médiévale Diabolus in musica. Au programme : Mayenzeit, Chansons du temps de mai.
La première étape haut-rhinoise de la manifestation aura lieu le 28 juin, à l’Église Saints – Pierre et Paul de Sigolsheim où résonneront les chants de troubadours interprétés par le groupe Lucidarium.
La saison s’achèvera les 3 et 4 juillet par une interprétation médiévale du célèbre Carmina Burana de Carl Orff. La place de l’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul d’Ottmarsheim se transformera en une scène sur laquelle évolueront jongleurs et chevaux.

Un automne féminin

La deuxième grande partie du voyage à travers l’Alsace romane prendra une dimension plus féminine. À l’image du groupe Plurielles, qui se produira dans l’abbatiale Saint- Arbogast de Surbourg.
Haut lieu de culture, les Dominicains de Guebwiller seront la scène privilégiée de l’ensemble De Caelis. Les chanteuses seront isolées les unes des autres par un casque et dirigées par le compositeur Jonathan Bell.
Une messe de clôture sera célébrée le 4 octobre, à la Basilique Notre-Dame de Thierenbach, durant laquelle deux musiciennes de la Camerata vocale de Boston (États-Unis) accompagneront une lecture de textes écrits par Maître Eckhart.

Aude Forestier

Y ALLER Festival Voix et Route romane du 19 juin au 4 juillet, puis du 5 septembre au 4 octobre. Voix et Route romane, 37 avenue de la Gare à Rosheim, Tél. 03.90.41.02.01. Internet : www.voix-romane.com

Fulgurances romanes. Photographies de Jean Dieuzaide

Du 6 juin au 20 septembre 2009, le Musée d’Allauch propose l’exposition temporaire « Fulgurances romanes ». Cette manifestation présente les photographies de Jean Dieuzaide (1921–2003) autour de l’art roman méridional, de l’Espagne au sud de la France.

Avec cette exposition, le Musée d’Allauch invite ses visiteurs à la fois à pénétrer dans les arcanes de l’art roman méridional et à redécouvrir un pan important de l’œuvre d’un des photographes majeurs du XXème siècle.

La pérégrination photographique de Jean Dieuzaide nous conduit vers les plus importants lieux de culte et de pèlerinage du Moyen Âge, mais aussi dans des lieux de spiritualité plus intimes, des chapelles catalanes aux abbayes cisterciennes de Provence. La formidable variété de la statuaire romane s’y retrouve aussi, tout comme la majesté des fresques.

Ce formidable photographe de la lumière, orfèvre en matière de composition de l’image, a été touché dès sa jeunesse par la beauté sauvage des œuvres d’art roman. Sensible au message spirituel de cet art autant qu’à sa symbolique et à sa maîtrise des formes, il a cherché à mettre sa technique au service de sa sensibilité personnelle. La fulgurance du message de l’art roman conserve aujourd’hui toute sa force, comme a su parfaitement le percevoir Jean Dieuzaide.

Renseignements pratiques

Musée d’Allauch, Symboles et Sacré
Place du Docteur Chevillon BP 27- 13718 Allauch cedex
Tél. 04-91-10-49-00
Site : musee.allauch.com
E-mail : musee@allauch.com

Narthex : le nouveau site des arts sacrés du CEF

Le département Art sacré du Service national de pastorale liturgique et sacramentelle, en collaboration avec Bayard, a lancé lundi 22 juin, une nouveau site dédié aux arts sacrés, au patrimoine religieux et à la création. Son nom Narthex, se présente comme un bi-média, c’est à dire que Narthex veut diffuser son propos et promouvoir les arts sacrés aussi bien sur le web que sur le papier, via des numéros hors-série et spéciaux édités en partenariat avec des titres du groupe Bayard.

Aujourd’hui sur son site, Narthex présente des pages d’actualités, des blogs de spécialistes (dont Patrimoine en blog) et un agenda détaillé auquel je ferai désormais régulièrement référence.

D’une ergonomie agréable, on s’y promène facilement sans se perdre. On prend un réel plaisir et un grand intérêt à lire ses actualités comme ses blogs dont certains ouvrent des sentiers inattendus.

Dans ses Chroniques scandinaves, Caroline Levisse nous guide dans les problématiques du patrimoine religieux d’Europe du Nord, pas si lointaines des nôtres

Christophe Langlois, pour sa part, ouvre sa Bibliothèque du silence, qui contient les plus pages consacrées au patrimoine religieux. L’homme sait de quoi il parle, il assume des responsabilités importante à la BNF.

D’autres blogs viendront prochainement compléter ce dispositif.

Les VMF au secours du patrimoine religieux

Lundi 22 juin, Les Vieilles maisons Maisons Françaises rendront public le projet soutenu par la toute nouvelle Fondation VMF, abritée par la Fondation de France. En effet, cette fondation qui vient d’être crée, s’engage à soutenir la restauration et la mise en valeur de l’abbaye Saint-Martin de Mondaye

Fondée en 1202, cette abbaye appartient à l’Ordre de Prémontré. Dans de remarquables bâtiments conventuels reconstruits au XVIIIème siècle, des chanoines prémontrés se consacrent à la prière et au service de l’Église. Elle fait partie de la route historique des Abbayes Normandes.

D’autre part, lors de la remise des prix qui seront remis le même jour dans la bibliothèque de l’Automobile Club (Place de la Concorde), l’un des 19 lauréats récompensé sera l’église du prieuré Notre-Dame de Longefont (Indre), propriété privée, qui recevra le prix Aponem-Debureaux, doté de 4000 euros.

D’après la base Mérimée : « Prieuré féminin dépendant de Fontevraud, fondé dans les années 1110, sur des terres données par le seigneur voisin de Cors. Aucun vestige architectural ne semble remonter à cette période d’installation. L’élément le plus ancien du site est l’église qui semble postérieure à 1140. Le plan du monastère est un trapèze dont l’église occupe le côté sud. Elle se composait d’une nef unique et d’un choeur terminé par une abside en hémicycle. Les ailes est et nord des bâtiments claustraux ainsi que l’extrémité occidentale de l’église furent rasées après la vente du monastère comme bien national. Vers 1830, une partie de l’édifice s’effondre. L’ensemble des chapiteaux romans sculptés a été conservé. Le mur subsistant de l’aile orientale des bâtiments claustraux, largement remonté au 19e siècle, semble dater de l’époque gothique. Cette aile, occupée par la salle capitulaire et le dortoir, se terminait, au nord, par un pavillon dont le rez-de-chaussée était occupé par la salle de communauté. En 1702, un logis prieural a été construit à l’emplacement de l’aile ouest. Hors clôture, la maison dite "du confesseur" ou "de l’aumônier" , a été construite entre 1654 et 1702 pour le chapelain des religieuses. Elle a été remaniée dans les années 1890 pour le poète et bibliophile Prosper Blanchemain. Les bâtiments d’exploitation s’étendaient au sud-ouest des bâtiments conventuels. Un moulin à blé a été installé sur la rive gauche de la Creuse, en aval du monastère."

Conférence internationale sur le premier art roman à Baume-les-Messieurs

Jusqu'à hier, Baume-les-Messieurs et Saint-Claude ont vécu à l'heure du premier art roman. Un colloque international regroupant plus de cent cinquante personnes venues d'Italie, d'Espagne, de Belgique, du Royaume Uni, de Suisse, des Etats-Unis et de France, chercheurs et scientifiques de haut vol. Il est organisé par l'Université de Franche-Comté, le CNRS, avec le Service régional de l'archéologie, sous l'égide de la Société française d'archéologie.

Il y a cent ans, Joseph Puig I Cadafalch, architecte érudit catalan, définissait le « premier art roman » comme une école internationale du XIe siècle, caractérisée par l'emploi d'un système constructif et décoratif original : murs en moëllons, animés d'arcatures aveugles retombant sur de minces bandeaux verticaux, les « bandes lombardes ». Cet art populaire aurait été véhiculé par des maçons itinérants. En introduction au colloque, Eliane Vergnolle a montré comment la définition de Puig I Cadafalch, si elle reste utile, masque la réalité de la construction autour de l'an mil. Le renouveau des fouilles archéologiques entre Saône et Pô a fait évoluer l'histoire des débuts de l'architecture romane sur des points essentiels, comme le plan des chevets et le voûtement des nefs. Ces monuments résultent de commandes passées à des architectes réputés par de grands patrons, tel Hugues de Salins, archevêque de Besançon, pour la Bourgogne. Ils témoignent des ambitions d'un clergé issu de la haute aristocratie qui met en scène la liturgie, par exemple avec la construction de cryptes. L'historien René Locatelli a présenté le cadre : le royaume de Bourgogne autour de l'an 1000. Loin des « grandes peurs », il a montré comment ce monde était en réalité en pleine évolution. Le royaume de Bourgogne, qui s'étendait de Bâle au Rhône et de Cluny aux Alpes, était à une place charnière entre Italie, Allemagne et royaume de France. Cette place explique peut-être le nombre d'édifices du « premier art roman » de ce territoire. De grands spécialistes européens se sont succédé, apportant des éclairages détaillés et novateurs à la réflexion. Le Jura conserve de nombreux monuments remarquables du premier art roman. Ce patrimoine attire depuis des années des équipes scientifiques de renom. Les recherches archéologiques, menées sous la direction d'Eliane Vergnolle, Christian Sapin, revisitent largement les connaissances. Ainsi, les travaux de Marie-Laure Bassi sur Saint-Désiré de Lons-le-Saunier et de Sébastien Bully à Saint-Lupicin ont été présentés au colloque.

Le Jura lance la commémoration de Cluny

Ce colloque international s'inscrit dans une année particulière. En effet, les 10, 11 et 12 septembre 2009, le Jura accueillera les journées européennes de lancement des commémorations de la fondation de Cluny. Cette abbaye, « phare de l'Occident médiéval », a été fondée en 909 ou 910 par l'abbé Bernon, parti du Jura avec douze moines de Baume et de Gigny. Le programme de ces journées de septembre, organisées à l'instigation de la Fédération européenne des sites clunisiens et coordonnées par le Conseil général, alliera manifestations scientifiques et grand public. Il donnera un avant-goût de la programmation culturelle et patrimoniale proposée dans le Jura en 2009 et 2010 et c'est dans cette optique que vient de se dérouler ce colloque international à Baume-les-Messieurs.

Pour en savoir plus sur les commémorations clunisiennes : www.cluny2010.eu et www.juramusees.com

Source et illustration: Le Progrès

Visites d’églises à la découverte des Chefs-d’œuvre de la sculpture en Champagne

Le Centre troyen de recherche et d’études Pierre et Nicolas Pithou, à l’occasion de la superbe exposition « Le Beau XVIe siècle. Chef d’œuvre de la sculpture en Champagne », à Troyes jusqu’au 25 octobre, propose une série de conférence « in situ» avec visite d’églises et des chefs-d’oeuvres qu’elles abritent :

Communiqué :
Cycle de conférence In situ

« POUR ALLER PLUS LOIN… »

organisé par le Centre troyen de recherche et d’études Pierre et Nicolas Pithou dans le cadre de l’exposition « Le Beau XVIe siècle. Chef d’œuvre de la sculpture en Champagne »

* * *

Pour aller plus loin que l’exposition de Saint-Jean de Troyes, dans le cadre de sa collaboration avec le conseil Général de l’Aube pour l’exposition « Le Beau XVIe siècle. Chef-d’oeuvre de la sculpture en Champagne », le Centre Pithou organise un cycle de conférences in situ.

Mettre en valeur des œuvres qui n’ont pu être exposées à Saint-Jean de Troyes, faire intervenir in situ les spécialistes de la question, tel est l’objectif du Centre Pithou, fort d’une expérience de plus de 25 ans en ce domaine.
Les intervenants sont membres du comité scientifique de l’exposition « Le Beau XVIe siècle » et co-auteurs du catalogue de l’exposition :
- Madame Geneviève Bresc-Bautier, Conservateur général, chargée du département des sculptures au musée du Louvre, présidente du comité scientifique.
- Madame Marion Boudon-Machuel, Maître de conférence à l’Université François Rabelais de Tours, Conseillère scientifique à l’Institut national d’histoire de l’Art.
- Madame Véronique Boucherat, Maître de conférences en histoire de l’art médiéval à l’Université de Paris X – Nanterre.
- Monsieur Pierre-Eugène Leroy, Maître de conférences honoraire du Collège de France.

Ce cycle de conférence est l’occasion aussi d’associer et de rendre hommage aux associations, organismes locaux et municipalités qui œuvrent au quotidien pour la mise en valeur et la défense de leur patrimoine, ainsi que le clergé affectataire qui a accepté bien chaleureusement de nous accueillir dans des lieux de culte que sont les églises.

► Mercredi 24 juin, 18 h 30. Troyes, auditorium du Petit-Louvre (1 rue Linard Gonthier) : présentation du cycle In situ et conférence de Jacky Provence « La collégiale royale de Saint-Étienne et son jubé »

► Vendredi 26 juin, 20 h 30. Rumilly-lés-Vaudes, conférence en l’église Saint-Martin de Véronique Boucherat, avec la collaboration du Syndicat d’Initiative de Rumilly-lés-Vaudes.

► Vendredi 03 juillet, 21 h 00. Troyes, église Saint-Pantaléon, conférence de Marion Boudon-Machuel.

► Samedi 04 juillet, 14 h 00. Villemaur-sur-Vanne, église, conférence de Véronique Boucherat, avec la collaboration de l’Association pour la sauvegarde historique et artistique de Villemaur-sur-Vanne.

► Jeudi 16 juillet, 20 h 30. Bar-sur-Aube, conférence de Pierre E. Leroy, église Saint-Pierre : « A la découverte de la sculpture du Beau XVIe siècle à Bar-sur-Aube et aux alentours », avec la collaboration de la Médiathèque Albert Gabriel.

► Vendredi 17 juillet, 21 h 00. Troyes, conférence de Marion Boudon-Machuel en l’église Saint-Nicolas.

► Samedi 18 juillet, 16 h 30. Brienne le Château, mairie, grande salle, Conférence de Pierre E. Leroy : « A la découverte de la sculpture du Beau XVIe siècle à Brienne et aux alentours, avec la collaboration de.

► Vendredi 4 septembre, 21 h 00. Bar-sur-Seine, conférence en l’église Saint-Étienne de Jacky Provence : « Les reliefs de Saint-Étienne et de la vie de la Vierge », avec la collaboration des « Amis d’Étienne ».

► Mardi 8 septembre, 18 h 30. Troyes, Archives départementales de l’Aube, conférence de Jacky Provence : « Ymages et ymagiers au Beau XVIe siècle : l’apport des archives », en partenariat avec Les Archives départementales de l’Aube.

► Samedi 12 septembre, 14 h 00. Chaource, conférence de Véronique Boucherat, église Saint-Jean-Baptiste, avec la collaboration de la MJC de Chaource.

► Samedi 12 septembre, 16 h 30. Ramerupt, salle des fêtes conférence de Pierre E. Leroy : « A la découverte de la sculpture du Beau XVIe siècle à Ramerupt et aux alentours », suivie d’une visite de l’église, avec la collaboration de

► Samedi 19 septembre, 16h30. Chavanges, conférence de Pierre E. Leroy, grange Lavigne « A la découverte de la sculpture du Beau XVIe siècle à Chavanges et aux alentours », avec la collaboration des « Amis du patrimoine chavangeois ».
► Dimanche 20 septembre, 15 h 30. Chavanges : visite de l’église par Claude Nardin.

► Vendredi 25 septembre, 18 h 30. Troyes, auditorium du Petit-Louvre, conférence de Geneviève Bresc-Bautier, « Sainte-Anne en Champagne : Visitations ; Éducations de la Vierge ».

► Mardi 6 octobre, 18 h 30. Troyes, archives départementales de l’Aube, conférence de Jacky Provence : « Renaissance d’une cité et de son pays. Troyes au Beau XVIe siècle », en partenariat avec les Archives départementales de l’Aube.

► Samedi 17 octobre, 14 h 00. Châlons-en-Champagne, salle de Malte, conférence de Pierre E. Leroy : « Inventorier et comprendre, restaurer et présenter : les sculptures du XVIe siècle en Champagne », sur l’invitation de la SACSAM.

(Photo : © Philippe Praliaud / Conseil général de l’Aube)

Vézelay célèbre le 30ème anniversaire de son classement au patrimoine mondial

Du 12 avril au 25 octobre 2009, Vézelay célèbre le 30ème anniversaire de l’inscription de la basilique et de la colline de Vézelay au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Célébration du 30ème anniversaire de l’inscription de Vézelay au Patrimoine mondial de l’UNESCO
Du 12 avril au 25 octobre 2009 (entre Pâques et la Toussaint)
Vézelay célèbre en 2009 le 30ème anniversaire de l’inscription de la basilique et de la colline de Vézelay au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
En 1979, la basilique et la colline de Vézelay sont parmi les cinq premiers sites inscrits en France sur la liste des biens ayant une valeur universelle exceptionnelle.
Pour célébrer cet anniversaire qui honore le grand attrait esthétique et l’intégrité culturelle de l’un des plus beaux villages de France, Vézelay organise d’avril à octobre 2009 une série d’événements, répartis en cinq temps forts.
Le patrimoine de Vézelay associe en un même lieu, architecture, histoire, nature préservée et dimension spirituelle. Une vingtaine de manifestations en harmonie avec les lieux s’y dérouleront du dimanche 12 avril au dimanche 25 octobre, sur le thème « la lumière, la voix et la pierre ».
Pendant quelque 80 jours et soirs d’été, se dérouleront concerts, expositions, randonnées, spectacles, visites à thème… avec beaucoup d’entrées libres.
Téléchargez le programme

exposition: La voie de Rome. Entre Méditerranée et Atlantique

expoVoierome.jpgDécouvrez , du 6 mai au 8 novembre 2009 au Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, plus de 200 objets archéologiques inédits, mis au jour pour certains durant les fouilles de l’été 2008. Des simples céramiques culinaires au trésor en bronze doré, du gouvernail d’un bateau aux maquettes d’architecture navale, des lingots de cuivre de Golfech aux délicats bijoux des coquettes romaines.

Ces deux petites mules harnachées devaient appartenir à une frise formant l’applique du socle d’une statue monumentale. On peut les dater du IIe siècle. Elles ont été mises au jour sur le site d’Excisum à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Photo : P. Bardou.

Comment, entre le IIe siècle avant J.-C. et le III e après, se sont structurés les territoires entre la Méditerranée et les régions de l'Arc atlantique ?
Comment les peuples gaulois, avant, puis après la conquête romaine, ont su tirer parti des bouleversements qui l'accompagnaient ?
Comment un site de production de céramique antique situé aux marges du Languedoc actuel, est-il devenu le premier exportateur de sa production dans tout l'Empire romain ?
Comment less régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, tirent-elles encore avantage de la structuration du territoire, du tracé des routes, du développement des villes, de celui des ports...
Comment, encore aujourd’hui, ces régions récoltent-elles les fruits des réalisations antiques comme, par exemple, la viticulture dont les crus actuels sont les lointains descendants de la fameuse Biturica, ce vin aquitain vanté par les auteurs antiques comme l'un des meilleurs ?
Les chercheurs du CNRS et de l'INRAP, du Ministère de la Culture, les universitaires de Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix, Marseille ont réuni pour l'occasion les résultats des toutes dernières campagnes de fouilles, sur terre et sous la mer. Ils vous livrent leurs résultats qui, à la lumière des méthodes d'investigation les plus récentes, ont profondément renouvelé nos connaissances.

Cette exposition permet de mieux comprendre comment vivaient les populations du IIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère entre la Méditerranée et l’Atlantique. Où et comment elles produisaient des poteries. Quelles étaient les voies qui facilitaient la communication à l’intérieur de ce vaste territoire. Quelles villes jalonnaient ces itinéraires. Comment la navigation sur la Garonne a contribué à l’accroissement des échanges commerciaux. Comment l’armée romaine s’est implantée dans cette région. Comment s’est développée la viticulture.

La voie antique qui relie la Méditerranée à l’Atlantique joue un rôle commercial prépondérant dans le trafic de l’étain dès l’âge du Bronze, puis dans la diffusion du vin produit dans la péninsule italique à partir de la conquête romaine.
Les sites qui jalonnent la voie constituent des étapes dans l’acheminement des marchandises mais aussi dans le processus de romanisation. Quant aux ports situés aux extrémités de cet axe, ils sont les principaux lieux de
redistribution : Agde, Lattes et Narbonne réceptionnent les produits venant d’Italie, d’Espagne, d’Afrique et d’Orient ; Bordeaux, Barzan, Brion ou Rezé redistribuent les marchandises sur l’arc atlantique (de la Grande-Bretagne à la
côte cantabrique espagnole).

Autour de l’exposition

Conférences :
Le commerce entre Méditerranée et Atlantique durant l’époque romaine
par Corinne Sanchez, chercheur au CNRS-UMR 5607, Archéopôle d’Aquitaine
L’archéologie nous restitue la grande diversité des marchandises échangées : vin, huile, sauces, mais aussi,
tout un panel plus difficilement tangible de produits non conservés dans des conteneurs. Nous découvrirons
la richesse et l’importance des échanges.
Mercredi 6 mai à 16 h. Réservation obligatoire au 05 61 22 31 44.

La navigation et la vie à bord des navires dans l’Antiquité romaine
par Marie-Pierre Jézégou, ingénieur au département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, Marseille
Le navire est un microcosme dans lequel coexistent des activités propres au milieu maritime - comme l’entretien
du navire et la navigation - et des activités indépendantes de ce milieu comme les activités commerciales, de subsistance ou les pratiques relevant du symbolique. Nous envisagerons successivement les activités à bord selon
les fonctions (marins, artisans, commerçants et passagers) et les questions symboliques (le nom des bateaux,
le divertissement, les pratiques religieuses à bord).
Mercredi 8 octobre à 17 h. Réservation conseillée au 05 61 22 31 44

Des lingots de cuivre dans la Garonne ! Un exemple du commerce des métaux dans l’ouest méditerranéen
par Claude Domergue, professeur émérité d’archéologie classique de l’université de Toulouse-Le Mirail
Les méthodes traditionnelles de l’archéologie et, désormais, celle de l’archéométrie permettent de mieux connaître l’origine des lingots de métal mis au jour par les fouilles terrestres et sous-marines. Par voie de conséquence, sont aussi mieux perçus les itinéraires qu’ils ont suivis : des lieux de production aux points de découverte.
Mercredi 17 juin à 18 h. Réservation obligatoire au 05 61 22 31 44.

Pour les enfants hors temps scolaire
> Livret de visite Tous les chemins mènent à Rome : grâce à ce livret, les enfants partent à la recherche de certains objets de l’exposition.
Gratuit. Le demander à l’entrée de l’exposition. Pour les 8-12 ans.

> Atelier Tous les chemins mènent à Rome : habillés comme des marchands romains, les enfants partent en voyage de Bordeaux à Narbonne. Puis, comme les archéologues, ils étudient les poteries laissées par nos ancêtres.
4,60 €. Samedi 30 mai, samedi 6 juin, mercredi 24 juin, mercredi 22 juillet, jeudi 13 août, lundi 17 août, jeudi 27 août, à 14 h (pour la suite de la programmation, consulter le site internet du musée.
Réservation obligatoire au 05 67 73 81 64.

Pour les groupes scolaires
> Parcours Tous les chemins mènent à Rome : conçu comme une véritable chasse au trésor, ce parcours, conduit par l’enseignant, permet aux élèves d’aborder de façon concrète la vie des Romains et plus particulièrement les aspects liés au commerce et à la navigation fluviale.
Gratuit. Durée : 1 h. Primaire et collège.
Nous conseillons de coupler cette activité avec l’atelier Des pots, des cruches, des vases (initiation à l’étude des céramiques antiques).
2,30 € par élève. Durée : 1 h. Primaire et collège.

> Rencontre avec les enseignants : pour préparer leur visite, les enseignants peuvent assister à une présentation gratuite de l’exposition par évelyne Ugaglia, commissaire de l’exposition pour Toulouse, et Aurélie Rodes, chargée du Service éducatif du musée.
Mercredi 20 mai, à 15 h.

Contacts :
Pour tout renseignement pédagogique : Aurélie Rodes, 05 61 22 39 96 msr.educatif@mairie-toulouse.fr
Pour les détails pratiques (réservation...) : Marie-Cécile Palacin, 05 62 27 49 57 marie-cecile. palacin@mairie-toulouse.fr
Publication : La voie de Rome. Entre Méditerranée et Atlantique, édité par Ausonius en 2008, 128 p. 15 €.
En vente à l’accueil du musée ou par correspondance sur le site internet du musée.

Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse
Place Saint-Sernin 31000 Toulouse
05 61 22 31 44
Ouverture tous les jours de 10 h à 18 h (jusqu’à 19 h, de juin à septembre)

Concerts: Tour des 9 chapelles et églises romanes en pays lyonnais

L'ensemble Ôm, chœur d'hommes professionnel lyonnais, investit mi-juillet neuf églises et chapelles romanes et vous invite à les suivre dans un voyage original au cœur des Monts et coteaux du lyonnais.

Quatre chanteurs menés par Manuel Simonnet, le directeur artistique, vous proposent de découvrir ou redécouvrir ces neuf sites du patrimoine local, empreints de richesses insoupçonnées.
Mêlant Histoire et musique, ce projet est singulier dans sa mise en œuvre. En confiant dans un premier temps la présentation historique et architectural de l'édifice à un guide, l'ensemble Ôm vous interprète, dans un second temps, des pièces musicales du Moyen-Age et de la Renaissance. Avec ce souci constant d’accorder la musique aux lieux investis, le programme regroupe des compositeurs représentatifs de cette époque, comme Palestrina et Victoria, et des compositeurs régionaux moins connus, comme Layolle.

Le public est donc invité à suivre l’ensemble Ôm dans ses pérégrinations au cours de trois après-midis ; chaque étape donnant lieu à une visite guidée et un concert. Chaque journée se terminera par une rencontre avec les artistes, un moment convivial d’échanges et de discussion autour du projet.

L'ensemble Ôm, souhaitant participer à la préservation et à la restauration du patrimoine, reversera une partie des recettes aux églises et chapelles, contribuant d'une autre manière à la valorisation des ces édifices précieux.


Dates et horaires :

Dimanche 12 juillet 2009 : - la Chapelle Saint-André de Larny (Pollionnay) / 14h
- la Chapelle Saint Jean-Baptiste (Châteauvieux-Yzeron) / 16h
- l’Eglise Saint Jean l’Evangéliste (Messimy) /18h

Samedi 18 juillet 2009 : - la Chapelle Saint-Martin-Les-Périls (Montrottier) / 14h
- l’Eglise Notre-Dame de Rochefort (Saint-Martin en Haut) / 16h
- la Chapelle Saint-Martin de Cornas /18h

Dimanche 19 juillet 2009 : - l’Eglise de Montagny / 14h
- l’Eglise de la Nativité de Notre-Dame (Taluyers) / 16h
- la Chapelle Saint-Vincent (Saint-Laurent d’Agny) / 18h

Tarifs :
« Pass 1 site » : 3€
« Pass 3 sites » : 6€
gratuit pour les moins de 12 ans

Renseignements & réservations :
Association al Coda / 22 rue de l’arbre sec – 69001 Lyon
09-75-82-68-68 / www.al-coda.com
>> Demande de renseignements

En savoir plus : www.al-coda.com

L'Observatoire du patrimoine religieux s'engage dans l'éducation

L'Observatoire du Patrimoine Religieux a été créé en 2006 pour promouvoir la connaissance, la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine religieux français. Afin de mieux sensibiliser la population et les pouvoirs publics, l'OPR a entrepris en 2008, via son site internet, un travail de recensement des édifices cultuels français.

Afin de prolonger et d'enrichir son action, l'OPR vient de signer une convention-cadre de partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale et Dassault Systèmes permettant la mise en place d'un concours de modélisation, "Ma pierre à l'édifice", à destination des collégiens des classes de cinquième et de quatrième (cycle central).

Ce dispositif souhaite sensibiliser les élèves à la connaissance du patrimoine religieux architectural à travers un projet mêlant les programmes d'enseignements scolaires (histoire-géographie-éducation civique, mathématiques, français, histoire des arts, etc.) et les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education (TICE). En reposant sur le principe de la modélisation en 3 dimensions (3D) des édifices cultuels via un logiciel mis à disposition par Dassault Systèmes, "Ma pierre à l'édifice" entend ainsi encourager les vocations scientifiques et technologiques auprès des élèves.

Une phase pilote d'expérimentation du dispositif est actuellement conduite sur un ensemble restreint d'établissements dans les académies de Dijon et d'Orléans-Tours afin d'en faciliter l'extension nationale dans les meilleures conditions pour l'année scolaire 2009/2010.

Les productions des élèves, récompensées par des prix académiques et nationaux, seront mises en ligne sur le site internet de l'OPR (www.patrimoine-religieux.fr ), permettant ainsi de compléter l'inventaire des édifices cultuels.

Béatrice de Andia
Présidente Fondatrice de l'Observatoire du Patrimoine Religieux

8èmes Journées de la Rose à l'abbaye de Chaalis

Les Journées de la Rose 2009 parfumeront l'abbaye de Chaalis les 12, 3 et 14 juin 2009 autour du thème : "Rosier des champs et rosier à fleurs d’églantier au jardin."
Parmi les temps forts des Journées : le baptême de la rose "Jean-Marie Pelt", parrain de l'événement....

Cet évènement annuel est l’occasion de rencontrer de nombreux professionnels du monde végétal réunis sur le domaine de Chaalis : pépiniéristes, rosiéristes, et artistes.
Amoureux des roses ou amateurs de fleurs et de jardinage, c’est un moment privilégié pour découvrir les dernières nouveautés, les meilleurs produits, profiter des conseils de spécialistes… et goûter à un sentiment de fraîcheur.

Cette 8ème édition des Journées de la rose parrainée par Jean-Marie Pelt, auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'écologie, botaniste, écologiste et pharmacien, met à l'honneur :
- Le rosier des champs, l’églantier, est le rosier qui pousse à l’état naturel dans les haies, il fait partie de notre patrimoine paysager . Il illustre tout comme d’autres rosiers sauvages, l’adaptation du rosier à un type défini de terrain.
- Les rosiers à fleurs d’églantier, anciennement cultivés dans les jardins ou bien hybrides modernes, sont des arbustes au port naturel, à fleurs simples en larges corolles avec une couronne d’étamines dorées, leur feuillage peut revêtir des aspects originaux.
L’un et l’autre sont robustes, résistants et détestent les pesticides !

En savoir plus sur les 8èmes Journées de la rosee et sur l'abbaye de Chaalis

Livres. «A la découverte de l'art roman en Pays Carcassonnais».

Quels sentiers prendre une fois que l'on a battu ceux de la Cité et des Châteaux Cathares pour découvrir le Pays Carcassonnais? La question se pose aux touristes curieux de sortir des autoroutes,et paradoxalement sans doute plus aux habitants de la région que nous sommes, qui recevront d'ailleurs parfois les dits touristes. La réponse est dans un livre présenté hier au siège du Pays Carcassonnais, rue du 4 septembre, en présence du député Jean-Claude Pérez, qui est également le président de cette entité. L'auteur n'est autre qu'Alain Falvard, physicien spécialiste des particules élémentaires à Montpellier, que l'on connaît ici notamment pour être un des animateurs des trop rares «bar des sciences», et qui associe dans cet ouvrage une rigueur toute scientifique aux émotions de ses découvertes de simple baladeur. Intitulé «A la découverte de l'art roman en Pays Carcassonnais» et préfacé par l'archéologue médiéviste Marie-Elise Gardel, ce livre très complet et documenté offre précisément ce que son titre dit: «C'est un fil conducteur pour découvrir le pays, sous l'angle de l'art roman, en fait un prétexte, un levier historique pour emmener les lecteurs à ces découvertes», explique Alain Falvard. Assez exhaustive, pas technique et facile à lire, l'œuvre, poussant jusqu'aux Corbières, au Lézignanais, au Lauragais ou au Limouxin, donne un coup de projecteur sur une quarantaine de petites villes et villages méconnus, autant de merveilles que l'on pourra explorer le long d'une boucle, à pied, en bicyclette ou en voiture. L'ouvrage sera dédicacé par l'auteur ce matin à la librairie Breithaupt, rue Courtejaïre, de 10 heures à 12h30.

source: La Dépêche

Brioude en lumière: manifestations de la restauration

"Brioude en lumière". C'est le nom de cette opération pour fêter la fin des travaux autour de l'imposante basilique Saint-Julien, la plus grande église romane d'Auvergne.

Quatre ans de travaux

    Débutés en 2004, ces travaux de restauration s'élèvent à 4 millions d'euros. Ils ont surtout permis la pose de trente-six vitraux contemporains créés par Kim En Joong, artiste reconnu sur le plan international. Ce dernier explique, au sujet de ses oeuvres, qu'il a attribué l'image de chacun des vitraux à un Saint. "Une église doit être la Jérusalem céleste, une ville de lumière et de paix. Tous qui entrent dans la basilique doivent être invités à l'élévation..." Et a minima à lever la tête pour apprécier la qualité du travail de création réalisé aux côtés des Ateliers Loire basés près de Chartres et du chantier de restauration.

    La basilique Saint-Julien trouve ainsi sa place dans la sous-préfecture. Le monument, construit aux XIe et XIIe siècles, se dresse sur la tombe de saint-Julien et surplombe de ses mille couleurs une ville qui gagne à être connue.

    Au programme :

    Vendredi 12 juin. Ouverture officielle de "Brioude en lumière" à 18 heures à la basilique Saint-Julien avec présentation des travaux de restauration et des vitraux de Kim En Joong. A 22h30, place Grégoire de Tours, spectacle son et lumière.

    Samedi 13 juin.
    Dès 11 heures, visites commentées, gratuites et ouvertes à tous, de la basilique Saint-Julien. A partir de 15 heures, visites commentées, gratuites et ouvertes à tous, des terrasses de la basilique Saint-Julien. A 16 heures, présentation des travaux de restauration et des vitraux de Kim En Joong à la basilique.

    A 17 heures, présentation du film " Face au ciel " sur les vitraux contemporains de la basilique et du livre " Brioude, la basilique Saint-Julien, dans la lumière de Kim En Joong ". Rendez-vous à la Halle aux Grains de Brioude pour ces présentations suivies de dédicaces.
    A 22h30, spectacle son et lumière sur la place Grégoire-de-Tours.

    Dimanche 14 juin. Messe officielle à 10h30. A partir de 15 heures, visites commentées, gratuites et ouvertes à tous, des terrasses de la basilique Saint-Julien. A 22h30, spectacle son et lumière sur la place Grégoire-de-Tours.

    Source et illustration: Zoom43

Le triste cinquantenaire du ministère de la Culture

Nous reproduisons ici un article complet de La Tribune de l'Art qui met en avant les dangers des réorganisations ministériels:

Nous avons eu à plusieurs reprises l'occasion de parler ici de la RGPP, Réforme Générale des Politiques Publiques (voir notamment cet article). Engagée depuis plus d'un an, cette réforme menace désormais d'être mise en œuvre très rapidement : les textes devraient être publiés cet été et l'application est prévue le 1er octobre 2009.
Les trois directions du Ministère seront la « direction générale des patrimoines », la « direction générale de la création artistique » et la « direction générale des médias et des industries culturelles » ce qui correspond (à des détails d'intitulé près) à ce qui était déjà connu depuis plus d'un an (voir brève du 17/4/08).

Christine Albanel affirmait encore récemment aux syndicats, très remontés sur cette question, que les responsables des musées, du patrimoine ou des archives seraient de vrais directeurs. Le projet d'arrêté (daté du 4 juin 2009) est très clair sur ce point : il n'est plus question de directions des musées de France, du patrimoine ou des archives, mais bien de « services ». Les « directeurs, adjoints au directeur général », prévus à l'origine, deviennent de simples « directeurs-adjoint », c'est à dire de simples chefs de service. D'une manière totalement hypocrite mais révélatrice, il est prévu, pour essayer de calmer le mécontentement, que « pour la première nomination suivant l'entrée en vigueur du présent décret, les directeurs-adjoints [...] ont rang de directeur d'administration centrale » ; cette disposition prouve ipso facto que les suivants n'auront plus de véritable rang de directeur1. Sachant par exemple que les directeurs d'établissements publics sont nommés par le Conseil des Ministres, on imagine la légitimité qu'aura le « directeur-adjoint des musées de France » par rapport aux directeurs des grands musées. Cette perte totale de pouvoir est entérinée par l'article 8 du décret qui prévoit que : « dans tous les textes réglementaires en vigueur, la référence à la direction de l'architecture et du patrimoine, à la direction des musées de France et à la direction des archives de France est remplacée par la référence à la direction générale des patrimoines ».
Nous avions également parlé des inquiétudes des archivistes (voir brève du 10/7/08). Non seulement il n'y aura plus de véritable directeur des archives comme nous venons de le voir, mais le caractère interministériel de ce service n'est même plus prévu dans le projet d'arrêté.

Pour les cinquante ans du ministère de la Culture, les arbitrages de l'Elysée et de Matignon entérinent donc ce qui s'apparente à un véritable démantèlement de cette administration telle qu'elle existait depuis sa création. Cette réorganisation, les baisses d'effectifs encore plus drastiques que dans les autres ministères (deux départs à la retraite sur trois ne seront pas remplacés) et surtout menées sans véritable analyse des besoins, les coupes budgétaires ainsi que les multiples attaques portées contre les lois protégeant les monuments historiques (voir notre article), toute l'action de ce gouvernement va dans le même sens, celui d'un affaiblissement sans précédent de la politique patrimoniale.

Didier Rykner
(mis en ligne le 6 juin 2009)

1. Il est d'ailleurs précisé dans une note datée du 18 mai signée de Guillaume Boudy que cette disposition transitoire « ne garantit que la première nomination de ces adjoints en conseil des ministres ».

Prenez de la hauteur! Avec le Pays des Pyrénées Cathares

«Toits, Tours, Clochers… Patrimoine en hauteur», c’est la thématique de la Journée Patrimoine de Pays, qui aura lieu le dimanche 14 juin 2009.

Ce thème original a suscité l’enthousiasme des acteurs du Pays qui proposent de nombreuses animations pour mieux connaître ce patrimoine d’ordinaire peu accessible.

Certaines communes ont prévu de mettre en avant le clocher de leurs églises.

Ainsi, l’AREMA (Association pour la restauration de l’église de Manses) offre une magnifique exposition de photographies prises lors de la dépose et la restauration du vitrail qui orne la croisée du transept.
C’est la possibilité de découvrir les facettes cachées de la toiture de l’église.

A Laroque d’Olmes, les passionnés d’histoire de la Commission patrimoine de la commune nous ont concocté une nouvelle visite du site emblématique du Castella en relation aux travaux qui s’y effectuent actuellement.

A Mirepoix, c’est un accès exceptionnel à l’imposant clocher en compagnie de Martine Rouche, guide interprète régional en Midi Pyrénées.
Elle s’est à nouveau penchée sur son histoire pour nous en faire découvrir les particularités, ainsi que les vicissitudes de la construction.

Deux sites sont exceptionnellement accessibles.

A Bélesta, le propriétaire du château a accepté d’ouvrir ses portes pour une visite au rythme de la musique médiévale avec la claveciniste Vanessa Le Guilloux et ses musiciens.

Il y aura un film sur la technique de la taille de pierre qui vient du musée Saint-Raymond de Toulouse. Il sera possible de pique-niquer sur place.

A Sainte Foi, Marina Salby nous entraînera à la découverte de la maison romane et de sa chapelle. Vous aurez aussi la possibilité d’y découvrir les fresques datant du XIVe siècle.

Et pour celles que nous ne pensons jamais à regarder en détail, rendez-vous au musée du textile et du peigne en corne. Ce sont les cheminées industrielles qui ponctuent nos paysages.

Elles seront mises en valeur par l’association des Amis du musée: exposition de photographies du club photo du Pays d’Olmes et textes explicatifs sur les implantations, les constructions et les fonctionnements...
En complément, une balade est proposée jusqu’à la colline de Sainte-Ruffine pour lire dans le paysage l’histoire industrielle de la ville.

Sans oublier la célèbre fête des moulins au hameau des Bessous qui cette année propose une démonstration du fonctionnement d’une scierie: travail du bois à l’aide de vieux outils jusqu’à la fabrication d’une poutre.

Cette journée originale par sa thématique est aussi la première Journée patrimoine de pays dans le nouveau label «Pays d’Art et d’Histoire»

Comme l’an dernier, une journée à destination des jeunes est organisée le mercredi suivant pour les sensibiliser à l’environnement chargé d’histoire qui les entoure.

Alors levez les yeux… Vous êtes invités à prendre de la hauteur et à découvrir ce qui se cache au dessus de vous!

Calendrier

- BELESTA, «Sous l'échauguette et le clocher, découverte en musique des pierres médiévales»
Entrée du château face aux écoles, de 10h à 18h

- LAROQUE D’OLMES, «Un site en hauteur emblématique: Le Castella»
Sur la terrasse du Castella, 11h, 14h30, 16h

- LAVELANET, «Les cheminées du paysage industriel»
Musée du textile, de 9h à 12h et de 14h à 18h, entrée gratuite, départ pour Sainte Ruffine à 15h

- MANSES, «Les secrets du vitrail octogonal de l'église Saint-Jean Baptiste de Manses»
Eglise de Manses, de 9h30 à 12h et de 14h à 17h

- MANSES, «La fête du moulin des Bessous»
Hameau des Bessous, de 10h à 18h

- MIREPOIX, «Le clocher de l'église cathédrale de Mirepoix: une visite archéologique de fond en comble»
Ancienne cathédrale de Mirepoix, 10h

- SAINTE FOI, «Un ensemble roman perché»
Devant la mairie, 15h

Renseignements auprès des offices de tourisme:

Pays de Mirepoix au 05 61 68 83 76,
Pays d’Olmes au 05 61 01 22 20,
Montségur au 05 61 03 03 03.

Source: Pays de Pyrénées Cathares


Aizenay.
Les Terres cuites d'Aizenay, briqueterie-tuilerie. La Combretière. De 14 h à 17 h.

Apremont. Château d'eau, de 10 h à 18 h. Tarif : 3,50 € pour les adultes.

Apremont. Visite guidée de la petite cité de caractère. Office de tourisme, 10 h 30.

Beaufou. Visite guidée des dépendances d'une propriété avec le double four, le pigeonnier, le lavoir. Place de l'Église, à 9 h 30.

Beaurepaire/Mesnard-la-Barotière/Vendrennes/Mouchamps. A la découverte des églises et des clochers. 14 h 30, Beaurepaire ; 15 h 15, Mesnard-la-Barotière ; 16 h 15, Vendrennes, et 17 h, Mouchamps.

Bournezeau. Centre bourg : à la découverte des toits et toitures, de 15 h à 18 h.

Bournezeau. Moulin à vent en fonctionnement, 39, avenue du moulin, de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Brem sur Mer. Église St Nicolas (abbatiale romane du XIe siècle), à 11 h, 15 h, et 17 h.

Chaillé-les-Marais. Maquettes églises de Vendée ou de France, maison du Petit Poitou, de 10 h à 18 h.

Chaillé-sous-les-Ormeaux. Deux sites en cours de restauration. Site granitique de l'Aubonnière, de 10 h à 12 h et 14 h 30 à 18 h. Tarif : selon la générosité et seulement pour le transport.

Châteauneuf. Petit moulin de Châteauneuf, de 14 h à 19 h. Tarif réduit.

Commequiers. Visite libre du vieux château, de 10 h à 12 h et 14 h à 18 h.

Cugand. Exposition photos : Cugand vue d'en haut, de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h.

Dompierre-sur-Yon. Château de la Braconnière. A 16 h (fin de visite à 17 h 30).

Dompierre-sur-Yon. La tour du château de la Braconnière. A 15 h 30.

Faymoreau. La Chapelle des Mineurs, de 14 h à 19 h.

La Chapelle-Palluau. Chapelle de la Miséricorde et son calvaire, de 10 h à 18 h.

La Chapelle-Palluau. Balade commentée. Place de l'église à 15 h.

La Rabatelière. Moulin de Bel Air, de 10 h à 19 h.

La Réorthe. Jardin de la Baudière, de 11 h 30 à 20 h.

Les Essarts. Visites commentées de différents sites du Pays des Essarts. Inscriptions à l'Office de Tourisme : tél. 02 51 62 85 96.

Les Épesses. Le moulin Godet, de 14 h à 19 h.

Les Herbiers. Moulin des Alouettes, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Les Herbiers. Découverte du patrimoine en hauteur du centre-ville des Herbiers. Place Herbauges à 9 h 15.

Les Lucs-sur-Boulogne. Moulin de la Vergne, de 15 h à 18 h 30.

Maché. Site éolien de Maché, de 10 h à 18 h. Visite guidée de 10 h à 12 h à La Burguenière.

Maillé. Moulin de la Pichonnière, en cours de restauration, de 14 h à 18 h.

Mallièvre. Visite guidée de Mallièvre. Place des Tisserands : départ à 15 h.

Martinet. Visite du parc de la Salette. Horaire libre.

Nesmy. Moulin de Rambourg, de 14 h à 19 h.

Notre-Dame-de-Monts. Jardin du vent, 29 bis, rue Gilbert Cesbron, de 14 h à 19 h.

Olonne/Mer. Musée des traditions populaires, de 10 h à 12 h à 14 h 30 à 18 h 30.

Olonne/Mer. Visite guidée en hauteur du bourg. Musée des traditions populaires à 15 h.

Palluau. Visite commentée du bourg et du château. Office du tourisme, à 14 h 30

Palluau. Rallye de voiture et motos anciennes sur les routes des neuf communes du Pays de Palluau. Office du tourisme, à 10 h 30

Palluau. Expositions photo, les Hauteurs du Pays de Palluau. Office du tourisme, de 10 h à 12 h à 14 h à 18 h

Pouzauges. Concours photos sur le thème toits, tours, clochers etc. Site des Moulins Jumeaux du Terrier Marteau, de 14 h à 19 h.

Pouzauges. L'aumônerie Saint-Jean, visites guidées des parties extérieures de l'église romane, de 15 h à 18 h

Puyravault. Église templière (XIIe siècle) entièrement restaurée, à 15 h.

Rocheservière. Maison des Arts et Traditions, circuit de découverte du patrimoine Cervièrois libre ou guidé, de 14 h à 18 h 30

Rocheservière. Atelier de sabotier, 39, Grande rue, de 14 h à 18 h 30.

Rocheservière. Mise en chauffe d'anciens fours à pain, le Pavillon, de 14 h à 18 h 30.

Saint-Étienne-du-Bois. Visite commentée du bourg, place de l'église, à 16 h 30.

Saint-Étienne-du-Bois. La Chapelle de la Tulévrière, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Visite commentée à 11 h.

Saint-Etienne-du-Bois. La Borderie de Marchaizière, de 10 h à 12 h et 14 h à 18 h.

Saint-Florent-des-Bois. La Clopinière, hameau typique de l'architecture vendéenne, de 10 h à 19 h

Saint-Hilaire-de-Riez. La Bourrine du Bois Juquaud, de 14 h à 19 h

Saint-Hilaire-de-Riez. Marais salants de la Vie, de 10 h à 12 h 30 et 14 h 30 à 18 h 30.

Saint-Hilaire-de-Riez. Visite commentée de l'église, à 15 h.

Saint-Hilaire-de-Riez. Visites de l'atelier de charpente marine, La Livarde, 3, rue de l'Océan, de 10 h à 12 h et 14 h à 18 h.

Saint- Radégonde-des-Noyers. Le moulin vieux de 10 h à 19 h.

Vouillé-les-Marais. Le Petit Musée de 10 h à 18 h.

Vouvant. Petite cité de caractère. Place du bail, à l'antenne touristique.

Vouvant. Visite d'un fournil du XVIIIe siècle restauré, de 9 h 30 à 19 h.

Samedi 13. Falleron. Visite de l'abbaye Notre-Dame de Breuil Herbault, à 16 h. Saint Paul-Mont-Penit. Découverte en calèche sur les bords de la Vie. Place de la mairie, à 14 h 30 et 18 h 30

Le « premier art roman » cent ans après. La construction entre Saône et Pô autour de l’an mil

L'exposition "Franche - Comté et premier art roman. L’architecture religieuse en Europe autour de l’an mil", réalisée en co-production avec le Musée d’Archéologie du Jura à Lons-le-Saunier, fait suite au colloque international Le « premier art roman » cent ans après. La construction entre Saône et Pô autour de l’an mil. Etudes comparatives, organisé à Baume-les-Messieurs et Saint-Claude du 18 au 21 juin 2009. Elle réunit les contributions de plusieurs chercheurs dans les domaines de l’histoire de l’art et de l’archéologie du bâti au premier art roman.
Ce nouvel art de bâtir dans la première moitié du XIe siècle est particulièrement bien représenté en Franche-Comté et son aire d’influence s’est étendue de la Catalogne à l’Italie du Nord, de la vallée du Pô à celles du Rhin et de la Meuse.

Du Comté de Bourgogne à l’Italie
Quatre grands thèmes permettent d’aborder le premier art roman (la construction, les églises comtoises, le Royaume de Bourgogne, le premier art roman international) déclinés dans les deux salles d'expositions temporaires et dans le pavillon pédagogique spécialement mis en scène pour l’occasion au Musée de l'Abbaye. À travers la présentation d’édifices religieux représentatifs de cette mouvance architecturale, souvent abordés sous l’angle des commanditaires qui ont présidé à leur construction, l’exposition est l'occasion de montrer ce qui caractérise ce premier art roman dans les techniques de constructions, le décor architectural ou le plan des édifices.


Chefs-d’œuvre architecturaux des Xe et XIe siècles
La première partie de l’exposition montre ce qui se rattache au premier art roman, dans les différents aspects de la construction que sont la taille de pierre, les sols, les décors avec les enduits et la sculpture, les ouvertures ou bien encore les matériaux de couverture ou les charpentes.
Une seconde partie présente les églises comtoises, existantes ou disparues,
permettant au public de découvrir ou redécouvrir des édifices tels que ceux que l’on devait à l’archevêque Hugues de Salins à Besançon, ou encore les églises de Saint-Lupicin, Saint-Oyend à Saint-Claude, Gigny ou Saint-Désiré de Lons-le-Saunier pour n’en citer que quelques-uns.

Un mouvement cosmopolite
Une troisième étape du parcours nous emmène dans l’ancien Royaume de Bourgogne où sont présentées plusieurs églises particulièrement représentatives de ce premier art roman ; c’est le cas de l’abbatiale de Romainmôtier et de la collégiale d’Amsoldingen en Suisse, des églises de Moûtiers en Tarentaise, Saint-Martin d’Aime ou Saint-Jean de Maurienne dans la Savoie actuelle ou encore de la cathédrale et de l’église Saint-Ours d’Aoste.
Dans une dernière partie, l’exposition revient sur la définition du « premier art roman international » telle que l’a établie l’historien de l’art catalan Josep Puig i Cadafalch au début du XXe siècle, à travers l'étude de quelques édifices choisis principalement entre l’Italie du Nord et la Catalogne (Fruttuaria, Lomello, Saint-Martin-du-Canigou, Saint-Michel-de-Cuxa, etc.).
Pour aller plus loin dans l’évocation de cette époque, un concert de chants grégoriens, par l’ensemble Venance Fortunat, aura lieu le 20 juin dans le grand cloître du Musée de l'Abbaye, en partenariat avec le festival de musique du Haut-Jura.

Du 14/06/2009 au 20/09/2009
http://www.musees-franchecomte.com/
HORAIRES : 10h / 12h - 14h / 18h. Fermé le mardi
PRIX D’ENTRÉE : 5,00 € - 2,50 €
MUSÉE DE L’ABBAYE,
3, Place de l'Abbaye, à Saint-Claude

Exposition: "Le Roi des Serpents, une figure de la mythologie romane" d'Agnès Debizet à l'abbaye de La Sauve-Maj

Exposition dans le cadre de la manifestation "Chemins de Terre 2009" organisée par l'A.G.A.P. (Association des Gens et Amis de la Poterie) de Sadirac.

Née à Marseille en 1957, Agnès Debizet entre dès 1980 à l’atelier céramique d’Albert
Minot, à Paris. Près de Sens, elle modèle la terre. Des formes végétales, animales ou
humaines surgissent et s’assemblent : spirales, conques, pattes, ailes, racines, os,
visages…. Leur matière est brute, leur mouvement
souple, leur surface marquée ou striée de signes.
Vendredi 29 mai 2009, Agnès Debizet entre dans le festival Chemins de Terre. Elle dévoilera lors de la soirée de lancement du festival, dans l’abbatiale de la Sauve Majeure, son dragon blanc au coeur de la nef ouverte à tous les vents.
‘Les morceaux du corps du Dragon ondulent et s’étirent en procession du portail à l’abside.

Des pièces tintent dans son ventre. Un trésor frappé aux effigies des pèlerins anonymes. On ne sait ce qu’il veut. De nouveau tenter Eve ? Car il conserve en lui la ruse des serpents. Jadis, dans la mythologie romane, il en était le Roi.’

Et comme il se pose réapparaissent ça et là, intégrées dans le bâti, dans les niches, entre et sur les soubassements des colonnes disparues ou tronquées, comme des figures issues de l’ancienne statuaire polychrome : ailes, drapés et mains, urnes, coupes, pattes et queues de bêtes.

Agnès Debizet modèle des sculptures de grès en fonction des lieux qu’elle investit.
Elle donne à l’abbaye de La sauve Majeure, site classé à l’UNESCO, un autre espace
et sans doute un autre temps. L’exposition est ouverte du 29 mai au 21 juin 2009,
aux heures d’ouverture de l’Abbaye de La Sauve Majeure.

Anniversaire : 1.100 années pour Cluny

Comme chaque année, la Fédération des sites clunisiens, grand Itinéraire du Conseil de l'Europe, a organisé son assemblée générale sur les rives du Rhône.

Cette communauté de communes a accueilli des représentants de toute l'Europe : Suisses, Allemands, Anglais, Écossais, Italiens, Espagnols et de nombreux sites français. Comme toujours, le réseau auvergnat a été le plus représenté avec les communes de Marsat, Mozac, Volvic, Sauxillanges, Ris, Souvigny, Albepierre-Bredons, Lavoute-Chilhac et Blesle.

À l'ordre du jour de cette assemblée générale : la programmation des festivités prévue pour le 1.100e anniversaire de l'abbaye de Cluny qui jalonneront toute la période 2009 - 2010. Les manifestations commenceront dès septembre avec le lancement des festivités, à Beaume-les-Messieurs et à Dole dans le Jura.

Renseignements : Office de tourisme de Volvic, place de l'Église 63530 Volvic. Tél. 04.73.33.58.73. ot@volvic-tourisme.com - Site Internet : www.volvic-tourisme.com. Fédération des sites clunisiens - Tour des Fromages, 71250 Cluny. Tél. 03.95.59.31.82. Contact@ sitesclunisiens. org et www.cluny2010.eu.

Source: La Montagne

FESTIVAL DES ABBAYES. L'événement musical fête ses 40 ans. Sur le gâteau d'anniversaire, 11 concerts

Ses organisateurs sont fiers de l'annoncer : plus ancienne manifestation consacrée à la musique classique dans la région, le Festival des abbayes s'apprête à fêter ses 40 ans. Du 4 juin au 4 juillet, le quadragénaire reprend la route et sèmera dans 11 communes landaises autant de concerts.

Au départ, en 1969, l'idée du préfet Yves-Bernard Burgalat, qui propose d'associer les abbayes d'Arthous et de Saint-Sever pour créer un festival de musique classique. Objectif originel : combler quelques soirs le vide culturel des campagnes, laissées à l'écart de l'actualité artistique des grandes villes, tout en faisant revivre un patrimoine religieux délaissé, à l'acoustique et la beauté parfois admirables. Parmi les pionniers de l'aventure, le docteur Dubedat de Saint-Sever, Francis Marsan de Montaut et Pierre Fossat, de Montfort-en-Chalosse. Ce dernier dirige toujours la commission artistique.

Neuf présidents

L'actuelle présidente Marion Pujo attend que les 40 bougies soient soufflées pour passer la main. Avant elle, huit présidents se sont succédé au fil des éditions, émaillées de grands moments et d'incidents minimes, comme ce concert terminé à la bougie, cet autre débuté à 23 heures, sans compter les an- nulations de dernière minute pour cause de temps chagrin à Arthous.

« Une année, nous avons essayé de programmer le festival en septembre, se souvient Marion Pujo. Un essai malheureux. Il a plu tout le temps ! »

Débordant à ses débuts sur le Béarn voisin, le festival s'est resserré autour de 11 communes landaises qui apportent leur obole au pot commun, également alimenté par les Conseils général et régional. Des villes et villages qui fournissent surtout des contingents de bénévoles enthousiastes, sans qui ces concerts délocalisés ne pourraient avoir lieu. En quarante ans, le trésorier a remisé son crayon et sa gomme, et le festival, installé à Saint-Paul-lès-Dax, emploie un salarié et s'est offert un site Internet.

Le parrain de la manifestation, Frédéric Lodéon, n'a toujours pas pu faire le déplacement pour rencontrer son filleul quadragénaire. Mais d'autres noms prestigieux ont déjà alimenté son CV : Michel Portal, les soeurs Labèque, Michel Petrucciani, Jordi Savall, Jean-François Zygel...

Tremplin

Cette année anniversaire, pas de têtes d'affiche, mais une programmation éclectique et des pépites pour tous les goûts. Fidèle comme les mélomanes qui pistent son programme, le festival ne déroge pas à quelques principes : servir de tremplin à de jeunes artistes comme Thyu Anh Vuong, Jae Won Lee et Marion Platero (le 5 juin à Montaut), inviter des ensembles régionaux comme le conservatoire Bayonne Côte basque (le 19 juin à Saint-Sever) ou l'ONBA (le 22 à Montfort), et proposer la découverte « en live » d'artistes consacrés par le microcosme musical, tels le trompettiste David Guerrier (le 9 juin à Sorde-l'Abbaye) ou le violoniste Pierre Amoyal et la Camerata de Lausanne (le 23 juin à Pouillon).

Cette année, qu'il pleuve ou non, Jo Ann Pickens chantera bien du gospel à Hastingues, en plein air à l'abbaye d'Arthous ou dans la salle des fêtes. Des soirées où le refrain « Joyeux anniversaire festival » devrait résonner plus d'une fois.

Le Festival des abbayes débute Jeudi 4 juin à Peyrehorade, avec les violons de France (Bach, Bartok, Massenet, Paganini). Vendredi 5 juin à Montaut, trio piano, violon, violoncelle avec Thuy Anh Vuong, Jae Won Lee et Marion Platero (Brahms, Bruch et Mendelssohn). Mardi 9 juin à Sorde-l'Abbaye, David Guerrier à la trompette, Olivier Moulin au piano (Strauss, David, Pilss, Boehm). Jeudi 11 juin à Saint-Paul-lès-Dax, ensemble Amarillis (Corelli, Scarlatti, Haendel, Geminiani). Lundi 15 juin à Cagnotte, duo de guitares de Paris (Albeniz, Bach, Brassens, Reinhardt). Mercredi 17 juin, à l'abbaye d'Arthous à Hastingues, Jo Ann Pickens et le trio Gospel Melody. Vendredi 19 juin à Saint-Sever, choeur mixte et quintette de cuivres du conservatoire Bayonne Côte Basque (Monteverdi, Schütz, Gabrieli). Lundi 22 juin à Montfort-en-Chalosse, septuor de l'Orchestre national Bordeaux Aquitaine (Beethoven, Kreutzer). Mardi 23 juin à Pouillon, Pierre Amoyal et la Camerata de Lausanne (Bach, Weber, Mendelssohn, Rota). Mercredi 24 juin à Amou, Trombamania (Folmer, Rota, Fauré). Samedi 4 juillet à la cathédrale de Dax, ensemble vocal Choryphée et orchestre baroque Thesis (cantates et motets de Bach).

Tarif concert, 18 E, réduit 14 E (étudiants, groupes de 10, à partir de 4 concerts). Gratuit pour les moins de 16 ans. Locations à la régie des fêtes de Dax au 05 58 90 99 04 et sur www.festivaldesabbayes.org

source: Sud-Ouest

Charente: Un été à l'heure romane

L'art roman offre au regard un extraordinaire patrimoine : architecture, sculptures, fresques, peintures murales... Aux XIe et XIIe siècles, le Sud-Charente, comme l'ensemble de l'Europe Occidentale, a vu fleurir une multitude d'églises qui peuplent encore nos territoires et qui sont autant de témoignages de cet art religieux. Le Pays a souhaité mettre en valeur ce patrimoine, facteur d'identité et de développement touristique et culturel.

Un comité de pilotage oeuvre dans ce sens depuis 2008. « Une étude a été réalisée par le cabinet Avec sur la centaine d'églises du Sud-Charente, informe Mathilde Lardière, médiatrice culturelle au Pays qui a abouti à la rédaction d'un programme dont les premières actions concrètes arrivent sur le terrain cet été. Outre l'élaboration d'une documentation et d'une carte des édifices, un calendrier d'une douzaine d'animations baptisé "Un été roman en Sud-Charente" va rythmer le territoire du 12 juin au 19 septembre.

Animations « clé en main »

Le Pays a confié à Via Patrimoine, association pour la valorisation du patrimoine en Charente, la mission de proposer des animations « clé en main » aux communes et autres collectivités locales volontaires. Les visites des édifices par des guides conférenciers de Via Patrimoine prennent différentes formes afin de s'adresser au plus large public, en particulier familial, avec des visites basées sur des jeux de questions, d'observation et d'énigmes qui s'inspirent d'Aventure romane.

D'autres circuits ont été imaginés pour les randonneurs et les mélomanes. « Le concept des randonnées concerts a beaucoup plu aux communes », note Mathilde Lardière. Entre la visite de deux églises, le public déambulera sur un circuit avec, au fil de cette balade, une évocation des paysages, des contes et des traditions locales avant de conclure par un concert.

Plus classiques, les visites épicuriennes et les circuits découvertes en voiture. « Dans l'élaboration de chaque animation, Via patrimoine est resté à l'écoute des communes et s'est même associée avec des acteurs locaux », précise Gérard Saumon vice-président du Pays en charge de la culture. La compagnie du Moulin théâtre donnera ainsi un spectacle à l'issue de la visite de l'église de Saint-Quentin-de-Chalais.

« Les élus du Sud-Charente se sont appropriés ce programme d'animations en l'adaptant à leurs moyens. Les communes demeurent les organisatrices », ajoute le maire de Champagne-Vigny, heureux d'avoir observé l'attachement des élus pour leurs églises romanes. « À la base, c'est une volonté des communes de valoriser leurs édifices et de partager avec le public ce patrimoine d'autant plus quand il a fait l'objet d'une réhabilitation. » À ce sujet, trente-trois communes du Sud-Charente viennent de signer une charte en s'engageant sur trois points : entretenir leurs églises, les ouvrir au public et les animer.

source et illustrations: Sud-ouest

Dialogos: Première de Barlaam et Josaphat à Cologne (Allemagne)

Après une première présentation de ce voyage à travers l’Europe médiévale au festival Jean de la Fontaine, Barlaam et Josaphat sera donné le 5 juin prochain dans le cadre de la programmation de concerts de la WDR 3 à Cologne (Allemagne).

Cette création est conçue autour de la légende de Josaphat et son maître Barlaam, issue d’une version christianisée de la vie de Bouddha qui s’est diffusée d’est en ouest à travers toute l’Europe médiévale à partir du XIe siècle. La popularité et la dimension universelle de cette légende ont inspiré un programme cosmopolite dans lequel trois interprètes suivent les multiples pérégrinations de Barlaam et Josaphat mais aussi le chemin parcouru par leur légende de pays en pays. Une expérience forte où les langues et les cultures musicales médiévales se rencontrent dans une incroyable Babel sonore.

Katarina Livljanic, voix - Norbert Rodenkirchen, flûtes, harpe - Albrecht Maurer, vièle, rebec.


5 juin, 18h, Salle Klaus von Bismarck, WDR Funkhaus, Cologne, Allemagne.

Suisse
Dalmatica - De l’oral à l’écrit, chants sacrés de l’Adriatique
31 mai, Abbaye de Bonmont, Chéserex, Suisse
www.bonmont.ch

Allemagne
Abbo Abbas - Polyphonies françaises et anglaises de l’an mil
20 juin, Montalbâne Festival, Schloss-Neuenburg
www.montalbane.de

Croatie
Dalmatica
De l’oral à l’écrit, chants sacrés de l’Adriatique
27 juillet, St Donat Festival, Zadar
www.donat-festival.com
29 juillet, Split Festival, Split
www.splitsko-ljeto.hr

Royaume-Uni
La Vision de Tondal
À la recherche des chantres de la Dalmatie médiévale
24, 25 août, Edinburgh International Festival,
Edimbourg, Écosse
www.eif.co.uk

Ensemble Cum Jubilo : drame luturgique inédit - Le massacre des Innocents - Nuits romanes

Saint-Amant-de-Boixe (16) Dimanche 05 Juillet 2009 – Visite guidée 20h – Spectacle 21h

L'Ensemble Cum Jubilo vous propose de découvrir un drame liturgique du 12e siècle (manuscrit de Fleury) jamais encore représenté en France : Le Massacre des Innocents. Ce drame, joué dans les églises au moment de la fête des innocents et des martyrs, retrace les principaux épisodes de cette histoire : la Nativité, la Visite des Mages, la Fuite en Egypte, la colère du roi
Hérode, le Massacre des enfants, la Douleur des mères et la Plainte de Rachel.

Ce drame a été actualisé et théâtralisé par Catherine Ravenne avec une création musicale de Betsy Jolas et un choix de textes poétiques. Un groupe de jeunes collégiens accompagnera l'Ensemble Cum Jubilo

CUM JUBILO
L’Ensemble Cum Jubilo est né en 2003. Ce projet a été longuement mûri par sa fondatrice Catherine Ravenne, après de nombreuses années de pratique et d’étude du répertoire médiéval, avec le désir de transmettre au public l’intense jubilation des chants de nos ancêtres à partir d’un travail que l’on peut qualifier d’archéologie de la musique.
Par delà les siècles la musique médiévale demeure fascinante et mystérieuse : on ne saura jamais vraiment comment on la chantait à l’époque de sa création. Mais au travers des manuscrits cette musique continue de nous parler, elle fait partie de nous, de notre culture, elle reste extrêmement vivante et actuelle.
L’écriture en neumes nous restitue l’élan initial, avec ses contours mélodiques simples et naturels. Les accents des textes nous permettent de retrouver la liberté d’expression inhérente à la musique non mesurée, sans pulsation régulière. Les modes anciens sur lesquels elle est basée lui donnent ces résonances étranges qui fascinent tellement les auditeurs d’aujourd’hui.
Il nous reste également un précieux support pour notre inspiration : tous les témoins de l’art roman puis gothique, en particulier nos merveilleuses églises dans lesquelles la musique médiévale peut trouver sa résonance et s’épanouir librement.
L’objectif de Cum Jubilo est de retrouver / recréer une interprétation des monodies et polyphonies médiévales qui reste la plus proche possible des manuscrits d’origine afin d’en conserver l’esprit et d’en dégager la dynamique jubilatoire.
C’est donc une interprétation vivante, riche de l’émotion contenue dans cet élan vers le divin, que nous recherchons, en s’adaptant à chaque fois au lieu où nous nous trouvons, dans une mise en espace qui nous permet de jouer avec les différentes acoustiques dans une mouvance constante, chaque lieu ayant sa résonance propre.
L’esprit qui nous anime nous conduira dans l’avenir à faire appel à des compositeurs actuels, la nécessité de ce prolongement étant pour nous une évidence.

Programme 2009:
Mars-avril-mai-juin : résidence « Nuits romanes » en Poitou%Charentes en vue de la création du « Massacre des Innocents » - drame liturgique du 12e siècle – création de Betsy Jolas.
5, 7, 10 juillet : représentations du Massacre des Innocents - Saint-Amant de Boixe –Verteuil-Nanteuil.
21 août : Légendes Dorées à Cour-sur-Loire.
4 décembre : Légendes Dorées – église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte.

Parution de deux cahiers techniques de REMPART sur la maçonnerie traditionnelle et la taille de pierre

Derniers titres parus : Maçonnerie traditionnelle et Taille de pierre. Ces deux ouvrages, écrits par des spécialistes proches du réseau REMPART, sont indispensables à tous ceux qui souhaitent connaître l'essentiel de ces deux techniques traditionnelles.

Taille de pierre par Jean-Frédéric Berger
80 pages - Nombreuses illustrations noir et blanc - Prix : 10 €
Connaître les roches, les évaluer, préparer le travail, choisir les outils, extraire, débiter, découvrir la taille de pierre, aborder le tracé, l'équarissage, tailler des ciselures, dresser une face au taillant, répéter les gestes et les techniques, réaliser des linteaux et des plates-bandes, utiliser des gabarits, aborder la pose, les liants et les mortiers, voici ce que propose l'auteur du cahier technique Taille de pierre.
Le texte s'appuie sur de nombreux documents graphiques : photos, schémas... rendant l'exposé simple et clair.

Maçonnerie traditionnelle par Christophe Robert et Hervé Thillard
112 pages - Nombreuses illustrations noir et blanc - Prix : 10 €
Qui ne s'est trouvé désarmé devant un pan de mur à remonter, un bâtiment à restaurer ! Les questions sont nombreuses et les réponses peu évidentes. Dans ce cahier technique dédié à la maçonnerie traditionnelle, les deux auteurs proposent de comprendre les parties constructives des édifices, les fondations neuves ou traditionnelles, superficielles ou profondes, les parois verticales, les planchers mais aussi de connaître les matériaux, les liants, les pathologies et les techniques de restauration. Un livre
indispensable !

Pour se procurer ces cahiers techniques, adressez-vous à REMPART 1, rue des Guillemites 75004 Paris - Tél. 01 42 71 96 55 - Email : contact@rempart.com

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Le patrimoine du pays de Coutances valorisé par des "Estivales"

Depuis 20 ans, Tourisme et Culture en Pays de Coutances valorise le patrimoine local en proposant des visites et des animations originales qui ont fait leurs preuves. Cet été, des nouveautés émaillent le programmes des Estivales 2009 telles une "étrange visite de l'hôtel-Dieu" de Coutances, des "vélospectacles", ou la participation à une enquête spatio-temporelle pour découvrir l’église de Montchaton...

Les visites théâtralisées de Coutances, les concerts chez l’habitant « Musique à demeure », les ateliers taille de pierre à la cathédrale, l’édition d’une plaquette « Laissez-vous conter Coutances au fil des rues » sont quelques exemples des actions que mène Tourisme et Culture en Pays de Coutances (TCPC).
Dans cette valorisation du patrimoine, l’organisation de spectacles dans des lieux patrimoniaux occupe une place importante. Parmi les réalisations les plus marquantes de TCPC, on peut citer : La Jérusalem délivrée, Le Café des passions et des heures, Laissez-vous conter les légendes du Pays de Coutances, les Visites théâtralisées de la ville de Coutances, le festival Musique à demeure, les expositions sur le 60e anniversaire de la Libération et L’Entre-deux-guerres dans le Coutançais.

Perpétuant ce travail de médiation, TCPC a choisi cette année de reconduire de nombreuses activités et manifestations et propose des nouveautés comme :
- L’Étrange Visite de l’hôtel-Dieu, les 10 juillet et 28 août. Fondé il y a 800 ans par l’évêque Hugues de Morville, bâtisseur de la cathédrale gothique, l’hôpital n’a cessé de s’agrandir depuis. Chapelle XVIIe siècle et cloître,
bâtiments du XVIIIe siècle…
- Vélospectacle, les vendredis 17 juillet et 7 août à 17 h, les samedis 18 juillet et 8 août à 14 h 30. Tricycle monumental avec castelets et marionnettes pour accompagner les visites guidées. Plusieurs sketches pour parler du Moyen Age et de la vie dans la cité, autour de la cathédrale…
- La visite des ruines fantomatiques du château de Gratot les 21 juillet et 11 août.
- Une enquête spatio-temporelle pour découvrir l’église Saint Georges de Montchaton et ses alentours à travers les âges, les 11 juillet et 1er août...
- des itinéraires de randonnées gourmandes enrichis et un concert-promenade en partenariat avec l’équipe de Jazz sous les Pommiers

Tourisme et Culture en Pays de Coutances est une association chargée à la fois de la gestion de l’office de tourisme du Pays de Coutances et du suivi du label Pays d’art et d’histoire décerné au Pays de Coutances en 1989 par le ministère de la Culture et de la Communication. Dans le cadre de cette convention, TCPC s’attache à mettre en place des actions de promotion et de valorisation du patrimoine local : visites-conférences, activités pédagogiques, concerts, spectacles, formation des guides-conférenciers, édition de brochures…

TOURISME ET CULTURE EN PAYS DE COUTANCES
Office de tourisme - Pays d’art et d’histoire
Place Georges Leclerc – 50200 Coutances Tél. : 02 33 19 08 10 – Fax : 02 33 19 08 19
tourisme-coutances@wanadoo.fr

En savoir plus sur www.paysdecoutances.fr

source: Pelerin.info