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Livre: Françoise Choay : Le patrimoine en questions

Article repris de B. de Sagazan sur Pelerin.info:

Universitaire de renommée internationale, François Choay est historienne des théories et des formes urbaines et architecturales. En 1996 dans l’Allégorie du patrimoine, elle dénonçait « le culte actuel du patrimoine, ses excès » et pointait « ses liens profonds avec la crise de l’architecture et des villes ». Son livre, récemment publié au Seuil, « Le patrimoine en questions, anthologie pour un combat » apporte une suite à son propos précédent.

Dans cet ouvrage, l’auteur n’a rien perdu de sa pugnacité et continue de dénoncer « les aspects mortifères de la muséification du patrimoine » : la culture de masse et la marchandisation des monuments historiques. Dans son collimateur, Françoise Choay place l’Unesco et sa conception universaliste du patrimoine. Cette institution est à ses yeux responsable de l’éclosion d’une industrie culturelle planétaire qui voue nos monuments à devenir des centres touristiques avant d’être des lieux de vie.

L’auteur dénonce les dérives d’une « croisade mercantile » qui conduit à en certaines contrées du monde à dissocier l’aspect historique du monument de la vie culturelle qui commande son existence (cf les temples shinto au Japon), et à labelliser des « faux » : le village sur canaux de Lijiang en Chine, quasiment entièrement reconstruit à l’identique après un séisme; la volonté de couronner l’œuvre du Corbusier « lourdement restaurée » et dotée d’un « faux intégral » (cf l’église de Firminy).

François Choay ne fait pas que dénoncer, elle propose des réponses aux dérives sous la forme de trois combats à mener : une meilleure éducation et formation en histoire de l’art; l’utilisation éthique de nos héritages édifiés, autrement dit la volonté de replacer ces édifices dans les usages contemporains comme savent le faire les Italiens lorsqu’ils logent des universités dans d’anciens palais; l’encouragement à la participation de tous à la sauvegarde, l’entretien et l’utilisation non mercantile des nos patrimoines, notamment urbains ou villageois.

On peut de pas être d’accord avec l’auteur mais son point de vue mérite d’être pris en considération. Le tourisme seul ne peut sauver l’ensemble de notre patrimoine ni décider de son avenir, au risque de transformer notre pays en un gigantesque parc de loisirs.

J'ai apprécié dans ce livre l’argumentation de Françoise Choay et son érudition. En historienne, elle sait mettre en perspective les enjeux; en pédagogue elle sait choisir les exemples et les références à son propos. Cette grande voyageuse qui enseigne sur tous les continents, sait aussi remettre les points de vue à leur place, rappeler incidemment que les Français ne sont ni les meilleurs ni les premiers en matière de protection du patrimoine.

J’ai encore plus appris par l’anthologie qu’elle propose en seconde partie d’ouvrage. En une vingtaine de textes qu’elle introduit, de l’abbé Suger à Malraux, elle soumet des illustrations de combats menés en faveur du patrimoine. J’ignorais la plupart de ces documents et davantage qu’il existât avant l’abbé Grégoire, sous la Révolution, des Poggio Bracciolini (1380-1459), Jacob Spon (1647-1685), Bernard de Montfaucon (1655-1741), ou Aubin-Louis Millin (1759-1818) qui s’interrogeaient sur l’avenir de nos « héritages »…

Un ouvrage à conserver au rang des livres de référence.

Chemin de Saint Jacques - Espagne romane

A l'occasion de l'ouverture de l'exposition sur Diego Gelmirez hier soir au Palais Chaillot, voici un petit panorama des volumes que Zodiaque a consacré à l'Espagne Romane:

Vidéo: Cours publics 2006 / 2007 à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine

06. L'architecture romane, le temps des expériences Quitterie Cazes, maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne
Autour de l'an mil, accompagnant des phénomènes aussi imbriqués que la mise en place de pouvoirs territoriaux hiérarchisés, l'essor démographique, la structuration plus serrée du réseau paroissial, un certain renouveau urbain et une nouvelle emprise de l'Eglise sur la société, on voit se multiplier les constructions, autorisées par l'enrichissement général du pays.
http://www.citechaillot.fr/vod.php?id=16

07. L'architecture romane, le temps de la maturité Quitterie Cazes, maitre de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne
A la fin du XIe siècle et dans la première moitié du XIIe, l'Eglise, dans ses diverses composantes régulières et séculières, connaît une capacité rénovée, à la fois économique et intellectuelle, d'engager des grands travaux. Naissent alors, dans des contextes bien précis, des "monuments phares", appelés à rayonner comme centres de création.
http://www.citechaillot.fr/vod.php?id=15

04. Architecture paléo chrétienne, ecclesia et martyrium François Heber-Suffrin, enseignant à Paris X Nanterre
http://www.citechaillot.fr/vod.php?id=6

05. Architecture et liturgie à l'époque carolingienne François Heber-Suffrin, professeur à l'université Paris X Nanterre
http://www.citechaillot.fr/vod.php?id=19


Visites-conférences de l'Observatoire du patrimoine religieux

Lundi 12 avril - Eglise Saint-François Xavier à 14h30

Visite-conférence par François Loyer, Professeur et Historien de l'architecture
Place St-François-Xavier, 75007 Paris

Visite-conférence de l'OPR - Eglise Saint-François Xavier, ParisSaint-François Xavier est un exemple d'architecture religieuse de la seconde moitié du XIXème siècle. Sa façade est inspirée de la Renaissance italienne. La façade principale donnant sur le boulevard des Invalides est composée d'une partie centrale flanquée de deux tours carrées. Citons le bas-relief du fronton, Saint-François Xavier baptisant les habitants de l'Inde et du Japon par Gabriel-Jules Thomas.
L'intérieur de l'église présente un aspect classique : nef centrale avec chapelles latérales, transept et abside profonde. Mais puisque, à l'époque où elle fut construite, on refusait le parti gothique, des piles de colonnes séparent le chœur du déambulatoire. Grâce à son armature métallique, la voûte repose directement sur les murs latéraux, sans bas-côtés ou arcs-boutants. Seules quelques chapelles lui permettent de rester en équilibre.
Afin de mettre en valeur le chœur et de bien marquer sa séparation du reste de l'église, on le resserre par un arc triomphal reposant sur des colonnes et arcades latérales qui conduisent vers la chapelle de la Vierge. Cette disposition permet un jeu de perspectives accentuant l'effet de profondeur et conduisant le regard vers la statue de la Vierge de la chapelle axiale, sculptée par Jean-Marie Bonnassieux. Le décor peint postérieur à 1874 est l'œuvre d'Elie Delaunay, Alexandre Denuelle, Charles Lemeire et Romain Cazes.

Jeudi 6 mai - Bibliothèque François Mitterrand à 14h30

Visite-Conférence de l'exposition Qumrân. Le secret des manuscrits de la mer Morte
Quai François-Mauriac , 75706 Paris Cedex 13

Visite-conférence de l'OPR - Bibliothèque François Mitterand, ParisUn bédouin, Mohammed dit « le loup », découvre en 1947, dans une grotte de Qumrân, au bord de la mer Morte, sept rouleaux de cuirs écrits en hébreu. C'est ainsi que débute la plus importante et incroyable aventure archéologique du XXe siècle.Entre 1947 et 1956, bédouins et archéologues se livrent à une véritable compétition et découvrent onze grottes, de nombreux rouleaux des livres de la Bible dont certains intacts et des milliers de fragments vieux de plus de 2000 ans. On découvre aussi des documents anciens témoignant de l'existence d'une secte inconnue, contemporaine des manuscrits. Les hommes y respectaient des règles strictes de pureté. Ils vivaient dans l'attente du Messie et se préparaient à la guerre : à la fin des temps, conduit par un maître de Justice, ils vaincraient à tout jamais le Maître d'Iniquité. Les scientifiques tentent encore de répondre aux questions que soulève cette incroyable découverte. Qui étaient les habitants de Qumrân ? Les manuscrits leur appartenaient-ils ? Pourquoi l'accès aux manuscrits découverts à Qumrân fut-il limité ? Le grand public aussi s'enflamma pour le sujet : pourquoi mit-on autant de temps à divulguer le contenu des rouleaux ? Les manuscrits dévoilent-ils des épisodes inconnus de la vie de Jean le Baptiste ou de Jésus ? Pourquoi sont-ils encore aujourd'hui source d'ardentes polémiques ? Retour sur la découverte et un demi-siècle de recherche qui a permis et permet encore de renouveler notre connaissance de la naissance de la Bible.

Jeudi 20 mai - Mairie du VIIème, à 18h00

Conférence d'Alain Erlande Brandenburg, ancien directeur des archives nationales sur son dernier ouvrage : Qu'est-ce qu'une église ?
116, rue Grenelle, 75007 Paris

Lundi 14 juin - Paroisse Saint-Eustache à 14h30

Visite-Conférence par le colonel Christian Méric
2 Impasse Saint-Eustache, 75001 Paris

Visite-conférence de l'OPR - Paroisse Saint-Eustache, ParisL'église Saint-Eustache est construite de 1532 à 1640. Son plan est celui d'une cathédrale gothique, tandis que sa décoration est Renaissance. Avec ses 33,5 m de haut, 100 m de long et 43 m de large, l'église Saint-Eustache est considérée comme l'un des plus beaux monuments religieux de Paris. Au cœur d'un quartier nouveau, Saint-Eustache a une vocation particulière d'accueil, animée, depuis 1922, par des prêtres de l'Oratoire. Elle fut jusqu'en 1969 l'église des Halles, elle est aujourd'hui l'église du Forum, ensemble urbain complètement renouvelé. En 1213, un bourgeois de Paris, Jean Alais, fonda une chapelle dédiée à sainte Agnès, une jeune vierge de Palerme martyrisée à Rome au 4e siècle, à l'emplacement du chœur de l'actuel bâtiment. C'est la première mention connue d'une église à cet emplacement. En 1223, la chapelle acquit le statut d'église, puis devint église paroissiale en 1303, dédiée à saint Eustache, dont la basilique de Saint-Denis lui avait offert une relique. Entre 1434 et 1495, l'église fut agrandie, grâce aux marchands du quartier, et devint à cette époque l'une des plus grandes et riches paroisses de Paris. Mais il fallait encore agrandir l'édifice, et le 9 août 1532, Jean de la Barre, prévôt de Paris, posa la première pierre de l'édifice actuel.

Lundi 13 septembre - Cathédrale Saint-Louis à 14h30

Visite-conférence par Philippe Cachau, chargé de recherches au château de Versailles
Place Saint-Louis à Versailles

Visite-conférence de l'OPR - La cathédrale Saint-Louis de VersaillesPremier grand chantier religieux royal du règne de Louis XV, l'église Saint-Louis de Versailles, devenue cathédrale en 1802, constitue l'une des réalisations majeures de l'architecture religieuse du XVIIIe siècle. Bâtie en 1742-1754 par Mansart de Sagonne, dernier des Mansart, dans le style rocaille, elle fut complétée en 1764 par la chapelle néo-classique de la Providence de Louis-François Trouard. Les meilleurs peintres, sculpteurs et ornemanistes du XVIIIe siècle contribuèrent à sa décoration. La visite se portera sur les particularités stylistiques de ce monument majeur de Versailles, injustement méconnu.
Accès depuis Paris par le RER C (ligne Paris-Austerlitz), gare Versailles Rive Gauche -Château de Versailles (terminus). Sortir à gauche de la gare vers la rue Royale, puis prendre la seconde rue à droite (rue des Tournelles) qui mène directement à la place. Durée de la visite : 2h00 environ. Si le temps le permet, nous observerons la cathédrale depuis le Potager du roi voisin.

Participation de 10 € par manifestation et par personne pour les adhérents à jour dans leurs cotisations, et 15 € pour les autres.

Renseignements : 17C rue Blanche 75009 PARIS Tél. 01 40 16 14 39 - Site Internet : www.patrimoine-religieux.fr

16/03/2010 à 20h00: LES VIERGES NOIRES Conférence animée par Jean-François Kovar

Les Vierges noires sont des effigies de la Vierge Marie qui appartiennent à l’iconographie du Moyen Âge européen. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains. La plupart d'entre elles sont des sculptures produites entre le XIe et le XVe siècle, mais parfois aussi des icônes de style byzantin des XIIIe et XIVe siècles. On trouve parmi elles de nombreuses Vierges à l’enfant. La majorité des 450 à 500 recensées se rencontrent dans le bassin méditerranéen occidental, domaine de l'art roman, avec une concentration importante dans le sud de la France où on en compte 180. La Vierge noire de Częstochowa est, par sa localisation, un exemple atypique. Bien que des musées en conservent, la plupart des Vierges noires sont placées dans des églises et certaines suscitent des pèlerinages importants.

Contact

Organisateur Galerie Quedar

Lieu Galerie Quedar,
6 Quai des Bateliers, à Strasbourg

Tarifs Entrée libre dans la limite des places disponibles

Agnès Debizet nous informe que suite à son exposition en 2009 à l'abbatiale de La Sauve Majeure en juin 2009 de son oeuvre "Le Roi des Serpents, une évocation de la mythologie romane", que cette installation évolutive continue son pélerinage au pied de la basilique Sainte Marie-Madeleine à Vézelay en juillet et août 2010 dans les jardins en terrasses de la Maison Jules Roy pour La Halte du Dragon


A l'ombre de la basilique, en terrain cette fois-ci profane, sous quelle forme ce Roi médiéval se reposera-t-il ?
Je vous tiendrai au courant de l'évolution du projet.

16/3 - 16/4 - COMPOSTELLE ET L'EUROPE - L'HISTOIRE DE DIEGO GELMIREZ

À l’occasion de l’année Compostellane de 2010, l’exposition «Compostelle et l’Europe, l’histoire de Diego Gelmírez», conçue par l’agence du Plan Xacobeo de la province de Galice, se propose de retracer la destinée de cet homme (1070 ?-1140), premier archevêque de Compostelle.


Le prélat contribua à l’essor de la cathédrale de Saint-Jacques de Compostellle, destination de l’un des pèlerinages les plus importants de la Chrétienté médiévale et sous son épiscopat, véritable âge d’or, la cathédrale devient un centre artistique et intellectuel majeur.

Cette exposition, d’envergure internationale, rend hommage à un acteur incontournable de l’art roman européen et au promoteur du pèlerinage jacquaire. Des chefs d’oeuvre de la sculpture, de l’orfèvrerie et des manuscrits rares prêtés par les musées français, espagnols et italiens parmi les plus renommés seront exposés pour la première fois en France.

Tirant partie de l’exceptionnelle collection de moulages du musée des Monuments français, le visiteur sera invité à découvrir les monuments et lieux visités par Gelmírez au cours des deux voyages qu’il fit vers Rome en 1100 et 1105.

Visites guidées de l’exposition les samedi 27 mars, 10 et 24 avril à 15h30.
Autour de cette exposition, vous retrouverez les collections permanentes des moulages des éléments majeurs du patrimoine religieux français jalonnant les routes de pèlerinage : portails des abbatiales de Moissac et de Saint-Gilles, tympan de Conques...

Inaugurée à la Cité de l’architecture & du patrimoine, « Compostelle et l’Europe, l’histoire de Diego Gelmírez » sera ensuite présentée :
- au Vatican Roma: Braccio di Carlo Magno, Piazza di San Pietro, Città del Vaticano. Du 3-06-2010 au 01-08-2010.
- et à Saint-Jacques de Compostelle, Monasterio de San Martiño Pinario. Du 15-08-2010 au 15-10-2010.

Exposition conçue par l’agence du Plan Xacobeo du Ministère de la culture et du tourisme du gouvernement autonome de la province de Galice (Espagne)

M° Trocadéro Ouverture tous les jours de 11h à 19h - Nocturne le jeudi jusqu’à 21h - Fermeture le mardi
Prix d’entrée compris dans le ticket d’entrée du musée. Entrée gratuite pour les moins de 12 ans.

Publication

Compostelle et l’Europe. L’histoire de
Diego Gelmírez
Cet ouvrage de synthèse a été édité à l’occasion de l’exposition (coédition Skira / S.A. de Xestion do Plan Xacobéo). Publié sous la direction scientifique de Manuel Castiñeiras, il est composé d’études scientifiques et de fiches raisonnées, agencées comme une monographie de référence.
448 pages - 250 illustrations couleurs - éditions en Français, Anglais, Italien, Espagnol et
Galicien - Prix : 59 euros


Les 1er et 2 avril 2010 - Journées d’études
La France de Diego Gelmírez (1070-1200). Art et architecture aux XIe et XIIe siècles

Direction scientifique Adeline Rucquoi (directeur de recherches, Centre de recherches historiques, CNRS-EHESS - Centre d’Études compostellanes de la Société française des amis de Saint Jacques de Compostelle)
Coordination Rosa Vázquez (Investigadora Isidro Parga Pondal, S. A. de Xestión do Plan Xacobeo) / Organisation Cité de l’architecture & du patrimoine – S. A. de Xestión do Plan Xacobeo

Jeudi 1er avril 2010
Auditorium de la Cité

9h - 9h15 : Accueil et introductions
9h15 - 10h : La basilique Saint-Sernin de Toulouse, Quitterie Cazes (Université de Paris I - Panthéon-Sorbonne)
10h - 10h45 : Saint-Gilles du Gard : un sanctuaire de pèlerinage Pierre-Gilles Girault (conservateur-adjoint du château de Blois)
10h45 - 11h15 : Pause
11h15 - 12h : Iconographie de saint Jacques : les débuts d’une transformation Humbert Jacomet (conservateur du Patrimoine, DRAC d’Auvergne)
12h - 13h45 : Pause déjeuner
13h45 - 14h30 : Diego Gelmírez, un archevêque de Compostelle « pro-français » ? Adeline Rucquoi (Centre de Recherches Historiques, CNRS-EHESS, Paris)
14h30 - 15h15 : Sainte Foy de Conques : des textes et un sanctuaire Marco Piccat (Università degli Studi di Trieste)
15h15 - 15h30 : Pause
15h30 - 16h15 : Les chemins de Saint-Jacques à travers les moulages du musée des Monuments français Jean-Marc Hofman (Musée des Monuments français)
16h15 - 17h : Les travaux de construction de l’abbé Suger à Saint-Denis (1122-1151) Alain Erlande-Brandenburg (conservateur général honoraire, ancien directeur des Archives de France, ancien directeur du Musée national de la Renaissance d'Ecouen)
17h - 17h15 : Discours de clôture par le représentant de la Xunta de Galice
17h30 - 19h30 : Cocktail

Vendredi 2 avril 2010
Cité de l'architecture & du patrimoine / musée des Monuments français et visite dans Paris

11h - 12h30 : «Visite guidée de l’exposition Compostelle et l’Europe. L’histoire de Diego Gelmírez», Manuel Castiñeiras, commissaire (Galeries des moulages-Carlu et Davioud / Salle Viollet-le-Duc)
14h30 - 16h30 Visite du Paris « jacquaire » par Humbert Jacomet

Cité de l'architecture et du patrimoine
Salle Viollet-le-Duc - Musée Galerie des moulages
Palais de Chaillot
1 place du Trocadéro et du 11 novembre
75116 Paris

chemindecompostelle http://www.citechaillot.fr

Compostelle et expositions

Tout au long de cette année, les Offices de Tourisme de Moissac, Lauzerte et Auvillar, vous invitent à découvrir diverses créations sur la thématique compostellane : concerts, conférences, spectacles, regards d'artistes sont proposés dans des sites emblématiques traversés chaque année par des milliers de cheminants pèlerins. Programmation Un avant-goût du programme

chemindecompostelle Télécharger le flyer de présentation








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Cette exposition didactique retrace l'histoire des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, évoque la magie des légendes, esquisse la silhouette intemporelle du cheminant. Elle éclaire la part singulière de ce patrimoine dans la formation des terroirs et d'une culture commune aux européens. En rendant compte de l'évolution du pèlerinage et de la revitalisation actuelle de ces lieux de mémoire, elle souligne la modernité de cet itinéraire culturel européen et suggère à chacun de renouer avec l'esprit de l'itinérance, la curiosité et le sens de la quête. Une invitation à approfondir ses connaissances ou se mettre en chemin...

Du 6 au 13 avril 2010
LE BOUSCAT (33), salle municipale, parc de l’ermitage Compostelle, de 13h à 19h
en partenariat avec l'Association des Amis de Saint-Jacques Aquitaine
Tous les jours rencontres avec des marcheurs pèlerins, membres de l'association

Du 23 avril au 23 mai 2010
LAUZERTE (82), Hôtel de Ville
du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h, samedi de 9h à 12h, les dimanches et jours fériés de 14h à 17h

Du 1er au 30 juin 2010
AIRE-SUR-L'ADOUR (40), Eglise Sainte-Quitterie (inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du bien «Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France»)

Du 3 juillet au 1er août 2010
POITIERS (86), salle du patrimoine de l’Office de tourisme, 45 place Charles de Gaulle

Du 10 au 31 août 2010
VILLENEUVE (12), Salle d'exposition de l'office de tourisme, boulevard Cardalhac.

Du 4 au 19 septembre 2010
EAUZE (32), Salle Félix Soulès, tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 18h

AdR: Revue n°9 de Romanico

Le numéro 9 de la revue espagnole ROMÁNICO vient de paraître:

Sommaire du Numéro 9:

  • Edito: Despedida
  • Art Cistercien. l'Abbaye cistercienne de Oseira
    Santiago Cobreros
  • Le tympan de San Justo de Segovia y la Visitatio Sepulchri
    Julio I. González Montañés
  • Le cycle de mort-résurrection du portail occidental de San Vicente de Ávila
    Mario Agudo Villanueva
  • Imago regis: L'image du roi d'Aragón dans l'enluminure romane
    Marta Serrano Coll
  • Paradygme monumental: San Miguel de Foces
    Daniel Zabala Latorre
  • Fonds baptismaux d'Anglia Orientale: L'origine scandinave de l'art roman en Norfolk et Suffolk
    Miguel A. Torrens
  • Conversantion avec Joan Raurell i Gès
    Juan Antonio Olañeta
  • Sur les tympans
    Rodrigo de la Torre
  • Quelques considérations sur la conservation de l'Art Roman
    José Enrique Guardia de la Mora
  • IX Fin de Semana Románico
    Lola Valderrama
  • Nouveau web d'AdR
Pour le commander, voir le site web d'AdR

23/3 : AULNAY: L'ÉMERGENCE DES IMAGES DANS LA SCULPTURE ROMANE LA ROCHELLE

Mardi 23 mars, 18 h 15,

Conférence par Rémy Prin, Lauréat du prix des Mouettes 2009

Entrée libre Tél: 05 46 45 17 77

8 mars 2010, Strasbourg, Palais Universitaire : Lieux et constitution d'une identité hybride dans l'espace culturel européen

Lundi 8 mars 2010, Strasbourg, Palais Universitaire - Salle Fustel de Coulanges

Culture et Histoire de l'Espace Roman EA4376 ; doctorants et étudiants du séminaire « Penser le lieu : imaginaires de la fiction », Centre de Recherche sur la Littérature et les Arts (EHESS/CNRS).

Responsables scientifiques : Noel Blanco Mourelle (EHESS/Université de Strasbourg) et Adrien Frenay (CRAL/EHESS)

Matinée :

9h30 – 9h45 : Ouverture par Isabelle Reck (directrice EA4376 – CHER) et Noel Blanco Mourelle (responsable scientifique de la journée d'étude).


9h45 – 10h : Présentation de la journée d'étude par Noel Blanco Mourelle (EHESS/UdS) et Adrien Frenay (CRAL/EHESS).

10h – 10h25 :Adrien Frenay (CRAL/EHESS) - « À côté de moi dans ce lieu étrange » : spatialité et identité hybrides dans le théâtre de Samuel Beckett.

10h25 – 10h50 : Adrián Álvarez Meilan (Université Paris VIII) - Écrire les lieux après Borges.

10h50 – 11h : Questions et discussion.

11h – 11h25 : Javier Patiño Loira (EHESS) - ne réponse locale ou les lieux de l'histoire littéraire : Isabelle de Charrière à Colombier.

11h25 – 11h50 : Miguel Ibañez Aristondo (Université Paris IV) - Bovarisme et représentation de l'espace national dans l'Amérique latine.

11h50 – 12h : Questions et discussion.

12h – 12h30 : Table ronde des intervenants.

Après-midi :

15h – 15h25 : Noel Blanco Mourelle (EHESS/UdS) - Ramuz ou le pèlerin dans sa frontière.

15h25 – 15h50 : Thomas Auffret (Université Paris I/ENS Ulm) et Justine Le Gouzouguec (Université Paris I) - La secrète inquiétude des hétérotopies : l'autre topique de Michel Foucault.

15h50 – 16h : Questions et discussion.

16h – 16h25 : Jean-Noël Sanchez (UdS) - L'archipel philippin ou l'unité parcellaire.

16h25 – 16h50 : David Monteira (UdS) - Sculpture romane entre islam et christianisme : un exemple d'identité hybride.

16h50 – 17h : Questions et discussion.

17h – 17h25 : Ana Filipa Prata (Universidade Clássica de Lisboa/UdS) - La chronique littéraire : un genre et ses lieux.

17h25 – 18h : Table ronde et discussion finale.

18h – 18h30 : Conclusion de la journée par Noel Blanco Mourelle et Adrien Frenay

Le seuil de la centaine d’églises menacées est atteint !

Hélas, trois hélas, le seuil de la centaine d’églises menacées recensées sur ce blog vient d’être atteint. je reste malheuresement persuadé que toutes n’y figurent pas. Merci aux lecteurs de Patrimoine-en-blog, gardiens vigilents du patrimoine, d’avoir su m’alerter pour un grand nombre d’entre elles.

Ont récemment été ajoutées à la liste :

  • église St Jacques à Abbeville, signalée par une lectrice du blog le 26 février 2010
  • Lunel. Quel avenir pour l’église St-Paul ? (Midi Libre 21 février 2010)
  • Notre-Dame-de-Riez en Vendée ( Ouest-France 13 février 2010)

Consulter la liste classée par département

Benoit de Sagazan

Arts Sacrés n° 2 : L'art roman au XXe siècle - Novembre/Décembre 2009 - 7.60 €

Les anciens et les modernes, les athées et les croyants, les intellectuels comme les simples touristes… tout le monde semble se retrouver aujourd’hui dans l’art roman. Mais l’art roman, lui, ne risque-t-il pas de s’y perdre ? À travers l’architecture, la peinture et la musique, nous vous invitons à un voyage dans l’utopie romane, telle qu’elle a pu être rêvée au XXe siècle.


Profitant d’être en chemin, nous irons à la découverte des chants sacrés des hauts plateaux d’Abyssinie, nous plongerons dans l’expérience zen du vidéaste Bill Viola et nous goûterons à la ferveur de l’art chrétien espagnol. Ce voyage, commencé dans l’intimité d’une chapelle de Peter Zumthor et achevé dans la lumière des vitraux de Bernard Piffaretti, nous permettra peut-être d’apprécier cette définition de Goethe : « le sacré est ce qui unit les âmes ».

Actualités

Dossier

  • UTOPIES ROMANES : L'art roman au XXème siècle
  • Le roman de Zodiaque

    Laissons à Louis Aragon le soin d’introduire le fondateur de Zodiaque.
    « ?Qu’est-ce que c’est que cet oiseau-là ?? Cet oiseau-là avait l’aspect vénérable d’un moine, et je ne m’associai pas à l’irrévérence du critique. Je venais de reconnaître dom Angelico Surchamp, de l’atelier monastique du Cœur-Meurtry, qui édite, sous le titre Zodiaque, des cahiers rédigés par des peintres et des religieux, à l’abbaye Sainte-Marie de La-Pierre-qui-Vire, vous savez, à Saint-Léger-Vauban, dans l’Yonne [...]. Dom Angelico Surchamp n’avait qu’un petit mot à dire. Il le dit : ?Ne croyez-vous pas, messieurs, que l’art abstrait, en transférant le sens de la réalité, favorise l’accès au sacré ?? Et sans doute que notre réponse lui importait fort peu, car il disparut comme il était venu. »
    Louis Aragon, Écrits sur l’art moderne.


Propos recueillis par La Rochefoucauld Béatrice et Markiewicz Philippe (Fr) -
Magazine : Arts Sacrés n° 2
Page : 34-43
Date : 16/11/2009

Articles
  • Paysage du sacré : Le génie des lieux de Peter Zumthor
  • Portrait d'artiste : L'esprit du zen dans l'art de Bill Viola
  • Le geste et l'outil : L'alchimie du verre
  • Images du réel : « Le sensible est l’état ultime des choses »
  • Paroles et musique : De la supériorité de la harpe de David dans les controverses théologiques
  • Moment de création : Incarner la lumière dans la matière