Surprenante, drôle, inspirée, conviviale : samedi soir, la nuit romane
a transporté Saint-Jouin-de-Marnes et son abbatiale dans une douce féerie.
On en ressort en se pinçant pour y croire. Le rêve était bel et bien éveillé. Et même les gouttes de pluie n'étaient pas de nature à trahir sa douceur. La nuit romane saint-jouinaise est de celle qui défie le temps. Celui qu'il fait comme celui qui passe. Le cloître de l'église abbatiale enfin achevé (lire en page 4) a ainsi offert un écrin magique à cette soirée savamment orchestrée par les amis de l'abbatiale et, pour la première année, le comité d'animation saint-jouinais.
Aux frontières du réel
Autour d'une nef sublimée par un feu d'artifice de lumières, ce spectacle (bon) vivant était ciselé pour transporter le curieux dans une féerie insolite. Voyage entre réel et imaginaire, dans un monde où les conteurs miment les légendes. Où les sorcières jettent des sortilèges. Où les dames blanches rôdent en silence. Où les lutins espiègles vous jouent de tendres tours.
Un univers transformé en réjouissante réalité grâce à « Planches de salut », compagnie amateur de Parthenay, et à tous les bénévoles, tout aussi essentiels dans la réussite de cette soirée achevée dans la pureté du concert de musique baroque donné par l'ensemble « Il Gardellino », de l'orchestre des Champs-Elysées.
Frédéric Michel nr.thouars@nrco.fr
Source: La Nouvelle République
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