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Abbatiale et route romane

Joyau de l’architecture romane, l’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul d’Ottmarsheim fut longtemps le chef-lieu des possessions de la famille des Habsbourg. Fondée au XIe siècle par Rodolphe d’Altenbourg, elle s’inspire de manière exceptionnelle des plans de la chapelle palatine de Charlemagne d’Aix-la-Chapelle.

En juin
Du Lundi 2/6 au Dimanche 10/8 : Exposition "Le Hortus Deliciarum, un trésor foudroyé", manuscrit témoin de l’Alsace romane du 12ème siècle.

Samedi 14 à 14h30 : Projection du voyage de Karine et Claude Barthlmé "Saint-Jacques de Compostelle : un chemin, une histoire, une passion", suivie du partage du verre du pèlerin - Prieuré Saint-Bernard

Dimanche 15 : Visite guidées en français et/ou en allemand.

Dimanche 22 et Dimanche 29 à 14h30 : Visites guidées théâtralisées en costume du 18ème siècle, par le comédien Martin Adamiec qui se glisse dans la peau de Sébastien d’Altenbourg, descendant du fondateur de l’abbatiale.

Renseignements pratiques
Abbatiale Sts-Pierre-et-Paul, Ottmarsheim

Abbatiale et route romane

Joyau de l’architecture romane, l’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul d’Ottmarsheim fut longtemps le chef-lieu des possessions de la famille des Habsbourg. Fondée au XIe siècle par Rodolphe d’Altenbourg, elle s’inspire de manière exceptionnelle des plans de la chapelle palatine de Charlemagne d’Aix-la-Chapelle.

En juin
Du Lundi 2/6 au Dimanche 10/8 : Exposition "Le Hortus Deliciarum, un trésor foudroyé", manuscrit témoin de l’Alsace romane du 12ème siècle.

Samedi 14 à 14h30 : Projection du voyage de Karine et Claude Barthlmé "Saint-Jacques de Compostelle : un chemin, une histoire, une passion", suivie du partage du verre du pèlerin - Prieuré Saint-Bernard

Dimanche 15 : Visite guidées en français et/ou en allemand.

Dimanche 22 et Dimanche 29 à 14h30 : Visites guidées théâtralisées en costume du 18ème siècle, par le comédien Martin Adamiec qui se glisse dans la peau de Sébastien d’Altenbourg, descendant du fondateur de l’abbatiale.

Abbatiale Sts-Pierre-et-Paul
6 rue de l'Eglise
68490 Ottmarsheim
Tel : 03 89 26 27 57
Site Internet : http://www.ottmarsheim.com

Exposition à Issoire sur le thème de l'Eau

Issoire a décidé de proposer tout l'été 4 expositions sur le thème de l'eau avec des approches très différentes.
Nous avions présenté dans un précédent Au RV d'H2O, "L'Or bleu" sur les eaux minérales du Massif Central à la Tour de l'Horloge (voir : ICI ) : aujourd'hui nous abordons les 3 autres.

Deux d'entre elles se tiennent au Centre d'Art Roman G.Duby et s'intitulent "Quand l'Art se signe au Moyen Age" et "L'hygiène au Moyen Age", ces dernières nous enseignent beaucoup sur la symbolique de l'eau dans nos édifices romans auvergnats et plus généralement sur l'hygiène des hommes et femmes du moyen age.

Enfin la dernière expo "A la claire fontaine" propose une vision plus symbolique et surtout plus contemporaine de l'eau à travers les œuvres vidéo, installations et textiles d'artistes contemporains, au centre Pomel.

Pour les horaires et infos : www.issoire.fr
source: Blog Invité du Jour

Cité de l’architecture et du patrimoine pour les enfants

Ouverte en 2007, la récente Cité de l’architecture installée dans une des ailes du Palais de Chaillot consacre ses 22 000 mètres carrés à l’histoire de l’architecture. Elle rassemble les collections et activités de l’IFA ( Institut Français d’Architecture ), du musée des monuments français et du Centre des hautes études de Chaillot.

Comme la plupart des musées, elle n’oublie pas le jeune public et lui fait même la part belle en proposant aux enfants des parcours, des visites contées, des ateliers et des anniversaires " archi-sucrés" !

VISITES ET PARCOURS LIBRES :

- Parcours expérimental - Pour les enfants à partir de quatre ans. Dans le musée, des installations-jeux des designers Matali Crasset et Philippe Velu ont été placées, qui font écho aux œuvres du musée et apprennent aux enfants les notions d’architecture romane et gothique et les termes d’arc, de voûte, de vitraux, etc.

- Parcours aventure - Pour les 8-12 ans. C’est Evelyne Brisou-Pellen, spécialiste de la littérature policière pour enfants, qui a imaginé ce parcours qui entraîne les enfants dans la période médiévale. Ils doivent résoudre des énigmes pour sauver Archibald le chat. Mais attention, il faudra savoir observer, chercher et découvrir ! Le parcours est disponible aux caisses du musée pour 1,50 euros.

VISITES CONTÉES : Pour les enfants à partir de 6 ans, pendant une heure, 8 euros ( entrée au musée incluse ), vente des billets aux caisse du hall principal.

- Voyage au Moyen-Age - Conte conçu et interprété par Marie Loyal. Des personnages bibliques entraînent les enfants dans les aventures de héros de l’architecture médiévale.
- Le bestiaire médiéval - Conte conçu et interprété par Katy Vittore. Dans les galeries du musée, les animaux racontent leurs histoires venues d’Occident ou d’Orient.

ATELIERS : Tous les samedis à 14h, pendant 1h30, pour les enfants entre 3 et 14 ans selon les séances, vente des billets aux caisses du hall principal.

- Comment ça tient ? - pour les 3-6 ans. Les enfants découvrent les trois grands modes constructifs que sont la maçonnerie, l’ossature et remplissage et la structure tendue. Ils démontent et remontent des cabanes et les plus grands construisent une maquette.

- Matières, matériaux - pour les 7-10 ans. Les enfants découvrent tous les matériaux utilisés en architecture et leurs propriétés, les classent, les associent et fabriquent des maquettes. Prochaine séance le 28 juin à 14h.

- Dessine-moi une architecture - pour les 10-14 ans. Ce jeu invite à composer une façade de logement sur un ordinateur. Prochaine séance le 5 juillet à 14h.

- Chine, la ville ex(l)osée, pour les 7-12 ans. Visite animée le mercredi à 15h30 et le samedi à 16h jusqu’au 6 juillet, puis du 3 au 19 septembre. Guidés par un animateur, les enfants visitent l’exposition munis d’un carnet de jeu sur le thème de la ville et l’architecture chinoises traditionnelles et contemporaines : observation, énigmes, dessins de formes architecturales et d’idéogrammes. Dans un second temps, ils sont invités à expérimenter eux-mêmes les formes architecturales chinoises en se référant aux modèles présentés et aux notes prises dans leur carnet-jeu.

Vente des billets aux caisses du hall principal / Durée : 1h30 / Tarif : 8 €

ANNIVERSAIRES ARCHI-SUCRE ! : Pour les 7-10 ans, les mercredis et samedis à 15h, pendant deux heures, pour 12 enfants maximum. 250 euros tout compris. Sur réservation à groupes@citechaillot.fr

Les enfants construisent un gâteau-château, visitent le musée, et dégustent un petit goûter ! Dernière inscription pour le samedi 5 juillet, reprise le 3 septembre.

INFORMATIONS PRATIQUES :

- Cité de l’architecture et du patrimoine - 1 Place du Trocadéro - Palais de Chaillot - 75016 PARIS
- Ouverture tous les jours de 11h à 19h / Nocturne le jeudi jusqu’à 21h - Fermeture le mardi.
- Contact : publics@citechaillot.fr ou fax 01 58 51 52 20

Source: Paris 16 et vous

Le message des pierres romanes : des hommes ... et de Dieu.

En 2005, une exposition au Musée du Louvre ( 9 mars- 6 juin ) a ainsi entrepris de célébrer " la France romane ". Danielle Gaborit- Chopin et Jean-René Gaborit,commissaires de l'exposition, mettent en avant l'éclectisme des artistes de l'époque qui proposent des solutions différentes pouvant " aboutir à un chef-d'oeuvre comme à une impasse ". Les édifices romans, s'ils ont tendance à devenir un domaine réservé aux historiens de l'art, furent un jour l'expression d'une jaillissante manifestation de vie. L'approche et la lecture des oeuvres romanes, telles qu'elles peuvent être faites aujourd'hui, diffèrent totalement de ce que pouvaient en faire jadis leurs maîtres d'œuvre. Au-delà des strictes considérations techniques, c'est dans la conception même de l'art que s'opposent les hommes du XXIe siècle et ceux du Moyen Age. On sait que l'art est un type d'activité humaine faisant appel à certaines facultés sensorielles, esthétiques et intellectuelles. L'architecture, la sculpture, la peinture et la musique sont ainsi autant de modes d'expression de la beauté. A la limite, l'art pour l'art porte en lui sa propre justification. En ce cas l'art devient une sorte de langage en soi.

A l'époque romane, les ornements, par-delà leur valeur décorative, avaient-ils aussi une dimension éducative ? Pour certaines formes décoratives, tels les ornements géométriques, la réponse est sans doute assez simple ; il ne convient pas de leur attribuer de sens caché. Il peut en être différemment pour les masques humains ou les représentations animalières et monstrueuses. S'ils ont un rôle esthétique, ces décors ne sont-ils pas aussi parfois chargés de symboles directs ou indirects ? Sur ce point, le débat entre spécialistes est probablement loin d'être épuisé. Il semble, cependant, qu'une double dimension ornementale et éducative puisse être largement

reconnue à certaines thématiques romanes. Ainsi, l'imaginaire médiéval est peuplé de monstres dont certains organes sont multipliés ou hypertrophiés. Les représentations monstrueuses proviennent d'un mélange des genres ( humain et végétal, par exemple ) ou s'obtiennent par hybridation, soit figurations animales ou monstrueuses à figure ou tronc humain ( corps d'oiseau à tête humaine ou corps de poisson et torse de femme, par exemple ), soit personnages à visage animal. D'une façon générale, il semble qu'on ait désiré mettre en avant la crainte que doivent inspirer les forces du mal.

Par son apparence monstrueuse le démon est susceptible d'inspirer l'effroi chez les populations ; l'emprunt aux arts orientaux des formes matérielles les plus horribles participe vraisemblablement de cette volonté. Bien souvent, le sens général, s'il existe, demeure vague ou obscur. Il restera toujours difficile de cerner en toute certitude la part qu'il faut attribuer à l'ornementation ou au symbolisme. Il est sûr que des transferts de symboles par copie ou par libre interprétation d'objets venus d'Orient vers l'art paléochrétien, pré-roman et roman ont eu lieu. Mais, dans quelle mesure aussi ces figurations étranges, une fois empruntées, étaient-elles considérées à titre décoratif ? Le réalisme n'est pas la caractéristique majeure de ces réalisations largement indifférentes à toute idée de proportionnalité.
La dimension des représentations animalières et humaines est à la mesure de leur poids symbolique. C'est ce qui donne probablement la clé de lecture de l'exagération constatée de certaines parties du corps comme les mains ou le masque. C'est délibérément que ces éléments signifiants ont été accentués.

A l'époque romane, il est permis de penser que l'art était perçu plutôt comme significatif de réalités célestes qu'il pouvait permettre d'atteindre. Avant de s'ouvrir au profane, cet art avait une essence religieuse ; il est envisagé avant tout en tant qu'œuvre pour Dieu ; c'est une consécration de l'activité humaine à la louange de Dieu et au culte divin. Afin de rendre grâce à Dieu, abbayes, prieurés et églises paroissiales investissent dans la pierre ; l'époque bâtit,sculpte et peint en vue du Ciel.

Sans doute a-t-on pu avancer des hypothèses très différentes pour expliquer le mouvement religieux médiéval : pour les uns, la crainte de l'avenir, la peur de l'an mille qui n'est pas encore éloignée, les luttes féodales, la recherche de la sécurité matérielle, le poids institutionnel de l'Eglise, mais aussi, pour d'autres, le désir de servir Dieu. C'est dans cette dernière perspective que l'on a pu dire qu'un " élan de foi " animait les hommes de métier à l'origine de ces édifices romans les plus grandioses comme les plus humbles. Georges Duby, dans Le temps des cathédrales écrit qu'à l'époque romane l'art n'a " d'autre fonction que d'offrir à Dieu les richesses du monde visible ". La main de ces anonymes - habités d'une fervente énergie créatrice - disposait du pouvoir d'insuffler l'esprit à la matière brute et de la transfigurer. A ce titre, les monuments romans témoignent encore de la prégnance du sacré, bref, de l'idéal qui présida à leur réalisation.Finalement, c'est à deux niveaux de lecture que l'art roman doit être perçu ( Danielle Gaborit-Chopin, in Le Monde, Emmanuel de Roux, 17 mars 2005 ) : " un accès immédiat pour le plus grand nombre et un message caché qui s'adresse aux élites ", c'est-à-dire à la fois leçon donnée au peuple chrétien et message destiné au petit nombre d'hommes et de femmes cultivés à la recherche de la pureté. Aussi, on ne peut pas quitter ce patrimoine qui a traversé la nuit des temps sans une certaine émotion. Ces pierres qui furent le témoin de tant de ferveur et de joies, mais aussi de tant d'épreuves et de souffrances, portent encore les stigmates de l'histoire ; n'ont-elles pas été laissées à l'abandon par ceux-là mêmes à qui elles étaient destinées : les hommes ?

De nos jours, seule demeure la beauté de la pierre métamorphosée par la main de l'homme. Architecture, sculpture, peinture - qui ont plus ou moins bien résisté à l'épreuve du temps - s'offrent alors en elles-mêmes et pour elles-mêmes au regard des hommes sensibles à une certaine forme de beauté. Ceux d'aujourd'hui, admirateurs des vieilles pierres, pensent les sortir de la chape de silence qui pèse sur elles en les réhabilitant pour le plus grand plaisir du visiteur qui sait être attentif à ce qui l'entoure.

Cependant, au-delà de cette pure recherche esthétique, huit siècles après, des œuvres romanes peuvent encore toucher plus profondément la sensibilité de l'homme contemporain qui accepterait de prendre toute la mesure pleine et entière du message des pierres romanes.
La mémoire des pierres exprime comment une partie de l'humanité s'est un temps définie avec ses problèmes, sa façon de voir et ses tentatives de se perfectionner elle-même ainsi que le monde dans lequel elle se situait. Ce qu'elle relate de l'homme, recevable ou critiquable dans un autre contexte spatio-temporel, reste une manière de dire l'homme à l'homme. L'art dévoile, par là-même le tréfonds de l'être humain. Dans cette perspective, la mémoire des pierres permet ainsi de saisir le passé sans souci de prosélytisme.

Mais si l'art s'efforce d'exprimer la condition de l'homme, ne peut-il pas aussi, à sa manière, être
invitation, pour certains, à quête et recherche de sens ? En cela il pourrait être chemin vers l'Absolu. On rejoint ici la finalité d'associations comme arts, culture et foi ou patrimoine, culture et foi qui entendent exprimer le lien existant entre beauté, humanité et spiritualité. Selon cette approche et cette lecture, la création artistique de l'époque romane, à l'instar d'autres manifestations artistiques, pourrait être invitation à la production de sens. Dans cette perspective, il n'est pas exclu que certains puissent tirer parti de la valeur spirituelle d'un édifice de pierre rencontré au détour d'un chemin ou au cœur de la cité.
Au-delà de la seule dimension artistique de ces voûtes séculaires, de ces portails et chapiteaux historiés, la sérénité qui se dégage de ces édifices ne pourrait-elle pas aiguillonner encore la sensibilité de l'homme contemporain qui saurait s'arrêter de courir et faire silence
en soi-même ? Ainsi, le contact avec les pierres romanes, transfigurées par le ciseau ou le pinceau, pourrait favoriser un bénéfique retour sur soi et impulser un regard nouveau sur l'aventure de vivre.
Bien sûr, et c'est une différence fondamentale avec le Moyen Age, il n'est reconnu, dans les sociétés contemporaines, à aucune conception philosophique ou religieuse le monopole du sens. L'homme occidental actuel mène sa vie dans une société sans lien institutionnel avec le monde d'en haut ; il lui reste, cependant, à construire sa vie en choisissant son itinéraire.
Et si une leçon des pierres romanes, par l'alliance de la beauté et de la sérénité, était aussi de stimuler le regard qui cherche ?

Quoi qu'il en soit, ce
patrimoine roman restera le fruit d'hommes de métier, en même temps qu'œuvre de toute une population anonyme dont la mémoire des pierres rendra toujours présente à nos modernes esprits son âme collective.

Auteur: Joel Jalladeau
Voir son site web

Les Troubadours chantent l’art roman en Languedoc-Roussillon

Un festival consacré au trobar occitan médiéval et à l’art lyrique des troubadours du Monde dans les plus beaux sites romans du Languedoc-Roussillon. De nombreux artistes et ensembles vous font partager des moments musicaux d’exception mêlant originalité des voix et des instruments dans l’ambiance chaleureuse des hauts lieux de mémoire.

Aude - Gard - Hérault - Lozère - Pyrénées Orientales

> Lieu : les sites romans du Languedoc-Roussillon> Contact : Trob’Art Productions
> Festival Troubadours Art Roman

Les bâtisseurs de cathédrales de l'Oise

Le Conseil général de l’Oise présente du 5 juin au 25 juillet à l’Hôtel du département une vaste exposition sur les cathédrales, les églises et ceux qui les ont érigées.

L’Oise, terre de cathédrales
Il suffit de se promener dans la région pour s’apercevoir de la richesse architecturale de l’Oise. Des petites églises de villages aux cathédrales majestueuses, le département recèle des trésors sacrés. Les cathédrales de Beauvais, de Noyon et de Senlis, en sont quelques éminents représentants.

L’exposition entraîne les visiteurs à découvrir les bâtisseurs de l’époque et les artisans d’art restaurateurs d’aujourd’hui. Les métiers de verrier, d’architecte, ou de tailleur de pierre sont ainsi présentés.

C’est également l’occasion de découvrir ce que l’on ne voit pas d’en bas lorsque l’on visite une cathédrale, une église ou une abbaye. Et de comprendre en quoi la vallée de l’Oise fut le berceau de l’âge gothique. Les thématiques de l’exposition seront illustrées par des photos, des maquettes ou des gargouilles. Le monde secret des lieux sacrés sera ainsi révélé au grand jour.

Conseil général de l'Oise
1 rue Cambry BP 941
60 000 BEAUVAIS cedex
Tel : 03.44.06.60.60
Fax : 03.44.06.60.01

Charentes: Nuits romanes


Du 5 juillet au 29 août, ce sont plus de 40 monuments qui s'animent en soirée : graffeurs, danseurs, acteurs, acrobates... Festival d'idées agitées, rencontres fortuites, voila qui promet des soirées estivales bien originales en Poitou-Charentes.

Découvrez dès aujourd'hui les programmes de juillet et août sur le Site officiel

Article de la Nouvelle république:
La 4e édition du Festival des Nuits romanes de la Région Poitou-Charentes se déroulera du 5 juillet au 29 août. Une quarantaine de spectacles gratuits sont au programme.

Cette 4e édition du festival a été inaugurée hier à l'abbaye de Fontaine-le-Comte en présence de Ségolène Royal, présidente de la Région Poitou-Charentes. Ses objectifs principaux sont de mettre en valeur le patrimoine roman picto-charentais, de provoquer une rencontre entre ce patrimoine et des créations originales et de favoriser l'emploi culturel en offrant des guides aux visiteurs. De plus, le festival a pour souhait de favoriser l'accès de tous à la culture, particulièrement en milieu rural, en offrant de nombreux spectacles dans des villages de toute la région.
Chaque soirée comprend trois temps. Tout d'abord, on fait connaître les lieux grâce à l'intervention de guides conférenciers, puis arrivent les artistes et leurs créations et, enfin, la soirée se finit autour d'une table couverte de produits locaux. De quoi partager un bon moment tout en se cultivant. En outre, cette année, le festival expérimente de nouvelles choses ! Les organisateurs souhaitent rendre le patrimoine accessible à tous. Ainsi, huit nuits seront traduites en langues des signes, tout comme l'a été l'inauguration. D'autre part, le festival va prendre une orientation en faveur du développement durable. Il s'appuie sur la charte régionale éco-festival et lance une réflexion pour des propositions novatrices dans ce domaine, comme le covoiturage, la valorisation des produits locaux… La première soirée aura lieu le samedi 5 juillet à Surgères, en Charente-Maritime.

Renseignements : Centre régional d'art roman : 05.49.29.27.90 ou 06.73.33.16.12 ou nuitsromanes.poitou-charentes.fr

Stagiaire NR : Julie BARON

Art roman et événements culturels : quelques infos...

Rémy Prin, fondateur de COSEI puis maintenant de Parole et Patrimoine, nous transmet ce programme pour l'été:

Au seuil de l'été, je me permets ce message comme un signe de connivence dans le déroulé des jours...

• Le spectacle Un peu d'espace encore, qu'on enlève au silence (plus d'infos http://www.comedie-eperon.com/espace.html), créé en 2007 par la Comédie de l'Eperon à partir des textes de mon livre Toute la terre à vif, qu'on voit sera donné le 5 juillet prochain en soirée, à l'Abbaye de Fontdouce (http://www.fontdouce.com/accueil.php) et le 17 juillet à Bagnizeau, près de Matha, dans le cadre du Festival "Nuits romanes en Poitou-Charentes" (http://nuitsromanes.poitou-charentes.fr/juillet/6.html)

L'an dernier, en l'église de Haimps, le nombreux public avait été enthousiasmé par le dialogue intime des ymages romanes, de la musique et de la parole poétique, que la mise en scène et l'interprétation des acteurs portent à l'incandescence. Ce sera certainement encore le cas cet été.

• Le 23 juillet, l'Office de Tourisme de St-Jean d'Angély et St-Hilaire de Villefranche propose un après-midi découverte à Varaize (Rens. 05.46.32.04.72 / 05.46.95.80.07), l'occasion de découvrir en dialoguant (je n'ai pas l'âme d'un "guide") l'attachante église de Varaize et de s'interroger sur la pertinence des pierres romanes aujourd'hui.


• Enfin, je suis particulièrement heureux de vous annoncer la parution - début 2009 - d'un livre qui devrait s'intituler "Aulnay, d'ombre et de lumière - un art roman d'exception". Ce livre, dont je vais être l'auteur, est édité par les Editions Bordessoules (http://www.editions-bordessoules.com/). Sur plus de 200 pages, l'occasion d'un "voyage sensible" où les mots et les nombreuses photos feront fête à ce magnifique site roman, dans une approche originale de parcours multiples. Ce sera le premier ouvrage d'ampleur en français consacré à Aulnay depuis 1938...

Ce livre bénéficiera d'une diffusion nationale, dans le cadre de la nouvelle politique éditoriale des Editions Bordessoules.

A vous rencontrer cet été, sur les chemins du roman, et peu après par la lecture...

Le catalogue REMPART Printemps des chantiers de bénévoles et stages de formation vient de paraître

Ce catalogue présente l'ensemble des activités proposées à des bénévoles (de février à mai) dans le domaine de la restauration du patrimoine par le réseau REMPART.Il est en ligne sur le site internet de l'Union : www.rempart.com

Le catalogue de l'été vient de paraitre sur le site de l'association.

Les chantiers de bénévoles organisés par l'Union REMPART s'inscrivent dans le cadre de projets associatifs locaux de restauration et de mise en valeur du patrimoine.
Ces chantiers, par leur action concrète sur des éléments du patrimoine, contribuent à l'aménagement du territoire et au développement local. Ils s'inscrivent également dans une démarche de sensibilisation et de formation des jeunes au patrimoine et dans une dynamique d'éducation à la citoyenneté par la participation à une action collective.

REMPART publie un catalogue en janvier pour les chantiers de printemps et un catalogue en avril pour les chantiers d'été. Pour recevoir la version papier des catalogues écrivez à contact@rempart.com en précisant vos coordonnées postales. A noter que les bénévoles inscrits pendant l'été reçoivent automatiquement nos catalogues pendant un an.

Colloque : Eglises des villes, églises rurales, un héritage en partage ? - Paris, Cité de l'architecture et du patrimoine (Palais de Chaillot) 26 & 27


Au cours de ces dernières années, la destruction ou les projets de destruction de plusieurs églises ont été largement médiatisés, et ont suscité des réactions passionnées. Des centaines d'entre elles ont pourtant été rénovées par les communes de France, et l'opinion publique manifeste un intérêt croissant pour la conservation de ce patrimoine qui est en même temps mémoire et richesse. Il existe, dans bien des cas, un partenariat dynamique et convergeant entre collectivités territoriales propriétaires et clergé affectataire. Elus et associations ont toutefois exprimé leurs interrogations, notamment sur l'avenir des églises rurales. S'agit-il d'un phénomène spécifiquement français ? Quelle en est l'ampleur réelle ? Est-ce un phénomène récent ?

Ces sujets sont parfois évoqués sans que le public, pris à témoin, connaisse les réalités du patrimoine religieux français : le régime de propriété des églises affectées au culte catholique en vertu des lois de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, celui des églises édifiées après cette date, et les implications ou obligations qui en découlent en matière de conservation.

Le patrimoine religieux dans son ensemble est en perpétuelle évolution : depuis la création des premiers sanctuaires, l'établissement du réseau des établissements monastiques, des églises paroissiales qui suivent le maillage des territoires et ses inflexions, ce patrimoine a été au fil du temps bâti, embelli, parfois détruit, renouvelé, parfois abandonné, reconverti ou revenu à sa vocation première.

L'intérêt artistique et historique de ce patrimoine et sa prise en compte, son état sanitaire, les problèmes posés par son utilisation, la responsabilité des propriétaires, communes et associations diocésaines, celle des affectataires, les prises de conscience et les demandes sociales, autant de questions sur lesquelles les différentes acteurs feront part de leurs analyses, témoignages et propositions.

Le phénomène se limite-t-il aux églises rurales, ou concerne-t-il également nos villes ? Y a-t-il des catégories d'édifices plus menacées que d'autres ?

Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication, bien que la question dépasse très largement les seuls édifices protégés au titre des Monuments historiques qui sont de sa compétence, a souhaité que toutes ces questions soient abordées et débattues, sous la forme d'un colloque dont l'organisation a été confiée au Comité du patrimoine cultuel, instance de réflexion entre ce ministère et les représentants des différentes confessions, sur les questions relatives au patrimoine majeur dont elles sont pour partie les dépositaires.

Ainsi pourront s'exprimer les points de vue et propositions de tous les acteurs intéressés, qui pourront faire état de leurs expériences pour la conservation et la mise en valeur de ces églises, et au-delà, pour leur utilisation éventuelle à des finalités culturelles.

Lieu : Palais de Chaillot - Auditorium de la Cité - Accès par le 7 avenue Albert-de-Mun - Paris 16ème

Télécharger le programme

Thematique N°12 - Les CISTERCIENS

Les cisterciens : naissance et développement de l'ordre
- L'essor cistercien
- L'hydraulique cistercienne

- Les cisterciens et les techniques

- L'ordre de Cîteaux : les vignes et le vin
- Art, architecture cistercienne
- La spiritualité cistercienneGros plans sur...
- L'abbaye de Morimond

à la redécouverte d'un site médiéval enfoui

- L'abbaye de Chaalis :
les bâtiments d'exploitation du domaine
- Les cisterciens en Franche-Comté :
recherches archéologiques sur les granges

- Les moines cisterciens dans les villes médiévales

Livre: AU-DELÀ DE L'IMAGE. UNE ARCHÉOLOGIE DU VISUEL AU MOYEN AGE, VE-XVIE SIÈCLE

Olivier Boulnois distingue deux tendances qui vont, des siècles durant, opposer papes, empereurs, évêques et abbés. La première considère avec Augustin qu'il y a une voie pour accéder à la connaissance de Dieu, celle de la "conversion du regard". Une âme humaine peut parvenir, sans médiation, à une contemplation intellectuelle de Dieu en trouvant cet Autre niché au coeur du moi. L'image, dans cette conception qui sera reprise par Hugues de Saint-Victor (1096-1141) puis par les "Rhénans" Dietrich de Freiberg (1250-1310) et Maître Eckhart (1260-1327), n'est plus une reproduction passive. Elle devient une intentionnalité dynamique qui se dépasse en s'anéantissant devant le Dieu auquel le croyant aspire à "s'unir".

L'autre tendance, celle de saint Denys l'Aréopagite (Ve siècle) puis du moine irlandais Jean Scot Erigène (IXe siècle), estime que Dieu, invisible, ineffable et transcendant à l'être même, ne peut être connu que par les traces qu'Il a laissées dans les Ecritures ou dans le "livre du monde" (la nature) à travers lesquelles Il se manifeste en autant de "théophanies". Pour ceux-là, le divin se situe au-delà de la forme et donc, ici-bas, l'image est non seulement indépassable mais indispensable pour L'"adorer".

Dès lors que la ressemblance parfaite ne s'est produite qu'une seule fois avec le Christ et que toute tentative d'imitation (mimesis) s'avère désormais vouée à l'échec, la meilleure façon d'approcher Dieu consistera à le représenter plutôt par son contraire, le dissemblable et le monstrueux. Tel est le sens que le Moyen Age donne au terme de "symbole". C'est sous la forme du laid et de l'informe que le divin se perçoit peut-être le plus adéquatement - ce dont témoignent les nombreuses figures monstrueuses qui parsèment l'art roman.

AU-DELÀ DE L'IMAGE. UNE ARCHÉOLOGIE DU VISUEL AU MOYEN AGE, VE-XVIE SIÈCLE d'Olivier Boulnois. Seuil, "Des Travaux", 494 p., 26 €.

Source: article du Monde

Un musée du christianisme à Lyon

La fondation de Fourvière est à l’origine d’un projet à Lyon d’espace culturel sur les premières heures du christianisme en Gaule.

Il s’agirait de réhabiliter le site du cachot de saint Pothin (premier évêque de Lyon, martyr au IIe siècle) qui se trouve dans l'ancien couvent des visitandines dans le quartier de l’antiquaille à Lyon. (source Hollybuzz)

Le projet est cofinancé par le Département du Rhône, la ville de Lyon et la Région Rhône-Alpes.

"i>" L’ECCLY, l’Association porteuse de ce projet de création de musée, souhaite, en intégrant « ‘le cachot de Saint Pothin », proposer aux Lyonnais et à nos visiteurs un lieu et une démarche historiques permettant de saisir la place du Christianisme dans l’histoire de la ville.

Trois idées maîtresses encadrent ce projet :

- tout d’abord un musée virtuel favorisant la découverte du patrimoine et de la culture chrétienne sur des plans locaux et régionaux,
- la mise en œuvre d’une démarche scientifique associant les Universités de Lyon II et Lyon III,
- ainsi qu’une démarche tournée vers le grand public s’appuyant sur des expositions et des animations.

C’est autour de la notion de «centre d’interprétation » que l’ECCLY travaille depuis quelques années à ce projet dont la réalisation est prévue sur trois ans."
(Extrait du conseil municipal de Lyon)

Ecole du Louvre... Cours d'été 2008

L'Ecole du Louvre propose cette année un nouveau programme de cours d'été destinés au plus large public.

De la fin juin à la fin juillet 2008, huit séries thématiques inédites permettront à tous de découvrir ou d'approfondir des sujets originaux. Visions et parcours d'artistes, lieux d'exception et vie quotidienne, religions et rituels, mouvements artistiques et innovations, ruptures et choc des cultures,… seront ainsi au cœur d'un parcours de découvertes menés sous la conduite des meilleurs spécialistes, conservateurs, universitaires et chercheurs…

Ces cours organisés dans la journée et pour certains en soirée, offriront une double approche pédagogique avec des séances magistrales en amphithéâtre que complèteront des visites d'application dans des sites correspondants aux sujets traités (musées, monuments, quartiers de Paris, jardins…).

Sujets 2008
Première série, du 23 juin au 27 juin 2008 :
Chaos, déluges et visions ou l'art face à la fin du monde
Direction scientifique : François-René Martin, professeur d'histoire de l'art,
Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris
et Pierre Wat, professeur d'histoire de l'art, Université d'Aix-Marseille

Deuxième série, du 30 juin au 4 juillet 2008 :
De l'euphorie à l'angoisse : la création artistique en France à l'Entre-Deux-Guerres
par Danièle Bloch, chargée de cours, Ecole du Louvre et Université Paris XIII

Troisième série (Cours du soir), du 30 juin au 4 juillet 2008, de 18h30 à 20h00 :
Bonnard ou la peinture vivante
par Dominique Dupuis-Labbé, conservatrice du patrimoine,
département des collections, direction des musées de France

Quatrième série, du 7 juillet au 11 juillet 2008 :
"Les plus religieux des hommes" : aspects de la religion égyptienne
Direction scientifique : Olivier Perdu, chaire de civilisation pharaonique, Collège de France

Cinquième série (Cours du soir), du 7 juillet au 11 juillet 2008, de 18h30 à 20h00 :
Au-delà des apparences : le symbolisme européen
par Catherine Méneux, docteur en histoire de l'art, chargée de cours, Université de Paris I

Sixième série, du 15 juillet au 18 juillet 2008 :
Rencontres, ruptures et choc de cultures : exemples japonais, de l'an 500 à l'an 2000
par Danielle Elisseeff, chercheur, Ecole des hautes études en sciences sociales

Septième série, du 21 juillet au 25 juillet 2008 :
Saint-Pétersbourg, chef-d'œuvre de Pierre, ou la tentation de l'idéal
par Wilfried Zeisler, chargé de cours, Ecole du Louvre

Huitième série, du 28 juillet au 1er août 2008 :
Paris au Grand Siècle, ou la vie dans la capitale au XVIIe siècle
Direction scientifique : Nicolas Courtin, docteur en histoire de l'art


Inscriptions par correspondance
Inscriptions ouvertes
Tarifs : 180 euros, 144 euros ou 90 euros selon la série (visites incluses),
Tarifs dégressifs pour plusieurs inscriptions.
Téléphone : 01.55.35.19.24 et 01.55.35.19.23
cours.ete@ecoledulouvre.fr
Renseignements :
Ecole du Louvre. Palais du Louvre, Porte Jaujard, Place du Carrousel, 75001 Paris.
Entrée sur le jardin du Carrousel (Aile de Flore).
Ouvert tous les jours, sauf samedi et dimanche, de 9h00 à 12h30 et de 13h00 à 17h00.