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Sauvegarde de l'abbaye Cistercienne de Hennebont

Voici une des nombreuses mobilisations d'associations face au désengagement de l'état des biens nationaux

Je me permet d'envoyer ce mail afin de vous inviter à signer une pétition en vue du maintien d'un monument historique dans le domaine public.

En effet, 2 associations (S.A.R.A.H. et Hennebont Patrimoine) militent pour la sauvegarde du patrimoine de la ville d'Hennebont (Morbihan) et se battent depuis plusieurs années pour que l'ancienne abbaye cistercienne (fondée au XIIIe siècle) de la commune soit acquise par la municipalité. Actuellement, ce sont les haras nationaux (l'État) qui en sont propriétaires, mais ils veulent s'en séparer. Un promoteur immobilier (ODALYS) s'en est porté acquéreur et un compromis de vente aurait été signé... Le climat électoral aidant, le sujet est entré au coeur du débat et nous avons mis en place une pétition afin de continuer à faire pression sur toutes les listes en présence car nous pensons qu'au delà des clivages politiques, ce ce sont les citoyens qui
doivent jouir de cet édifice et non quelques privilégiés.

Aidez-nous en signant la pétition :
http://www.mesopinions.com/Maintient-de-l-abbaye-d-Hennebont-dans-le-domaine-public-petition-petitions-f58a0b49e62e32a42727ad916bcd0616.html

Pour plus d'informations, consultez notre site internet : http://www.hennebont-patrimoine.fr.cc

Patrimoine Comment sauver une église ?

Hubert Courrrège posait le 18 février sur le blog du Pelerin.info la question suivante :
"Je désire sauvegarder quatre églises de mon village , comment dois-je m'y prendre?.
PAMPELONNE , TEILLET , PRUNET , LUNAGUET.

Ce n'est, cher Internaute, qu'un début de réponse, que tout lecteur est invité à compléter en vertu de sa propre expérience :

1) constituer ou rejoindre une association qui se chargera de défendre l'interet de l'édifice et de pourvoir, si besoin, à sa valorisation, une fois la restauration accomplie.

2) solliciter son propriétaire (souvent la commune si l'église a été édifiée avant 1905) pour l'engager à réaliser les travaux nécessaires et surtout pour l'aider trouver le financement de ces travaux souvent couteux.

3) Créer des animations locales pour intéresser la population au sauvetage du monument et lever des fonds qui pourront compléter le financement des travaux

4) Réfléchir, si l'église est n'est plus désservie par son affectataire (Eglise catholique) à l'avenir de ce bâtiment : le restaurer pour quoi faire ?

5) se renseigner sur le classement ou non de l'édifice sur la liste des momnuments historique (et donc protégé, et susceptible de revevoir des subventions publiques pour sa restauration.

6) faire appel au mécénat : entreprises locales, Fondation du patrimoine, Sauvegarde de l'Art Français, sans oublier de déposer un dossier de candidature au concours qu'organise chaqque Pèlerin : Un patrimoine pour demain (voir sur la colonne de droite de ce blog)

Je vous donnerai prochainement une liste plus complète des fondations et des entreprises qui acceptent de particper à de telles opérations de restauration.

Je vous invite à participer à cette discussion sur le Blog du Pelerin

Cité de l'Architecture et du Patrimoine : installation multimedia

Au détour d'articles sur le Web, une des facettes de la Cité de l'architecture et du patrimoine est aussi ses installations, dont la bibliothèque de la Cité. Celle-ci est ouverte gratuitement à tous dans la limite des 110 places disponibles pour 26 000 titres consultables pour le moment… L'endroit est superbement sité dans paris avec vue sur le Parvis du Trocadéro et reproduction d'une divine voûte, celle de Saint-Savin-sur-Gartempe

En savoir plus:
http://www.urbanbike.com/index.php/site/les-installations-multimedia-de-la-cite-de-larchitecture-et-du-patrimoine/

Regards croisés sur le patrimoine


Pour la troisième année consécutive, la Direction des Archives départementales et le Service Archéologique des Yvelines proposent un cycle de conférences destiné à donner les clefs d'accès au patrimoine écrit, mobilier et archéologique du département, tout en découvrant la diversité des métiers qui contribuent à l'inventorier, le sauvegarder, le mettre en valeur.
Huit conférences, réparties de novembre 2007 à juin 2008, aborderont le thème majeur du "signe " à travers ses expressions les plus diverses : peinture, sculpture, gravure, écriture, et même données numériques.
Ces conférences ont lieu un mardi par mois à 19h, l'entrée est libre.

Les conférences de 2008 :
Mardi 11 mars : Les graffitis, du Moyen Âge à l’époque moderne.
Mardi 8 avril : Les pierres tombales de l’abbaye de Port-Royal-des-Champs à Magny-Les-Hameaux
Mardi 13 mai : La lettre et l’esprit : signes et inscriptions dans les images religieuses
Mardi 10 juin 2008 : La reconnaissance automatique de l’écriture manuscrite

Pillage du trésor de la cathédrale de Tournai (Belgique)

Lu dans la Voix du Nord, sous la plume de Guy Berra, ce matin :
"La salle du trésor de la cathédrale Notre-Dame de Tournai (Belgique) a été hier le cadre d’une attaque à main armée. Deux hommes encagoulés ont réussi à défoncer les vitrines à coups de masse et de batte de base-ball. Ils ont emporté l’un des joyaux du trésor : une croix byzantine datant du IXe siècle…

tournai.bmp

(...) La croix byzantine qui a été volée est constituée de plaques d’or. Elle est ornée de perles et de pierres précieuses. remontant, estime-t-on, au IXe siècle. Ce joyau est arrivé à Tournai en 1205. Ce serait un cadeau de remerciement pour le secours apporté aux croisés en péril après le siège de Constantinople. La face présente un cristal de roche qui permet d’entrevoir un minuscule fragment que l’on prétend être un fragment de la vraie croix.
Elle est ornée de 48 pierres précieuses dont des émeraudes, des saphirs et autres améthystes. Détail : lors de la procession du deuxième dimanche de septembre, ce bijou est assuré pour 25 millions d’euros. Trop connu, il est invendable sur le marché a expliqué le chanoine Pierre-Louis Navez, responsable de la salle du trésor. •
> Les enquêteurs ont ouvert une ligne téléphonique ; pour toute information appeler au 00 32 69 250 250.

Lire l'intégralité de l'article et les circonstances du pillage sur La Voix.dunord.fr

Ouverture du chemin européen Saint Martin

A l’occasion de la Présidence slovène et française de l’Union Européenne et du XXe anniversaire des Itinéraires Culturels du Conseil de l’Europe, le Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours va relier la Hongrie, la Slovénie, l’Italie et la France, sur les pas de saint Martin, de sa ville natale (Szombathely) à la ville de sa mort (Candes-Saint-Martin).
Ce grand chemin de 1.850 kilomètres traversera ces quatre pays.

stmartin2.bmp

" En France, il empruntera trois régions (Rhône-Alpes, Auvergne, Centre) et neufs départements (Haute-Savoie, Savoie, Isère, Rhône, Loire, Allier, Indre, Cher, Indre-et- Loire)", explique Antoine Selosse, directeur du Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours.
"Fin avril, poursuit-il, deux jeunes, un français Nicolas François, et un slovène prendront le chemin pour arriver à Tours, le 4 juillet prochain, par le chemin de l’évêque de Tours. Ils effectueront symboliquement le parcours à pied et à vélo, en traversant toutes les villes martiniennes. Cette aventure leur permettra de créer une véritable synergie de solidarité et de partage entre les européens qu’ils rencontreront."

En savoir plus sur La Lettre martinienne

Nouvelle revue: Via Francigena

L’année 2007 a vu plusieurs nouveaux itinéraires culturels recevoir une mention et deux réseaux être habilités : il s’agit de l’association Européenne des Vie Francigene et de la Fédération des Sites clunisiens.

Depuis un an l’Association Européenne des Vie Francigene a travaillé très régulièrement avec l’Institut Européen des Itinéraires culturels pour étudier de très près les missions et les tâches réelles d’un réseau, afin d’aboutir à un exemple-pilote, a participé à de nombreux évènements célébrant le XXe anniversaire des itinéraires culturels, mais s’est encore conforté sur le territoire italien, en particulier grâce à un effort important de plusieurs ministères.

De plus les Associations faisant partie de l’Union Jacquaire qui se trouvent sur le tracé de la Via Francigena en France ont créé une association qui travaillera à baliser et valoriser le chemin, comme à conseiller les pèlerins, ceci en étroit rapport avec le réseau reconnu par le Conseil de l’Europe.

1300 ans du Mont Saint Michel

Nous fêtons cette année les 1300 ans du Mont Saint Michel. Tout au long de l’année 2008, année Anniversaire du Mont Saint Michel, l’association des 1300 ans du Mont Saint Michel organisera de très nombreux séminaires au cœur de la Merveille de l’Occident.

Une nuit d’octobre, l’évêque Saint Aubert voit apparaître dans son sommeil l’archange Saint Michel.
Celui-ci lui ordonne alors de faire ériger le Mont Tombe sur un oratoire.
A cette époque, le Mont Tombe offre un abri à de pieux solitaires.
C'est ainsi qu'en 710, le Mont Saint Michel perd son appellation du « Mont Tombe » qui lui avait été donnée par les druides gaulois.
Selon les dires de l'archange Saint Michel, le Mont devait être une réplique du Mont Gargan en Italie.
L’évêque Saint Aubert fit donc construire un sanctuaire circulaire formé de morceaux de roc grossièrement empilés.
Même si les travaux sont, à cette époque, insuffisants, les débuts de ce qui sera une merveille d'architecture, partent vers une belle destinée.

Le Mont Saint Michel, Merveille de l’Occident, est ainsi né il y a 1300 ans quand l’Archange Saint Michel apparut au sommet d’un îlot rocheux battu par les plus grandes marées du monde et fit construire un sanctuaire à la gloire de Dieu.

Durant plus de 1000 ans, la foi et le talent des hommes se conjuguent pour édifier le chef d’œuvre de l’architecture médiévale :

Dès le Xème siècle, les ducs de Normandie décident de construire une nouvelle église sur le Mont.
C'est ainsi qu'en 966 s'établit l'ordre des moines bénédictins a qui l'ont doit l'abbaye romane qui fut édifiée au XIème siècle. La merveille que nous connaissons aujourd'hui est aussi le résultat d'un chantier qui a duré soixante ans.
Au XIIIème siècle, le Mont Saint Michel est victime d'un terrible incendie causé par des guerriers bretons. Ayant été touché par la nouvelle, le roi Philippe II Auguste gratifia le monastère en 1204 d’une importante somme d’argent destinée à sa reconstruction.
Les constructions qui se succèdent alors jusqu'à la fin du XVème siècle, sont le témoignage d'un nouveau style architectural.


Sites pour l'évènement:
http://www.asso-anniversaire-mont-st-michel.fr
http://catholique-coutances.cef.fr/sanctuaires/13eme/index.php
www.lemontsaintmichel.info