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La RMN censurée à Abou Dhabi

Dans un article sur La Tribune de l'Art, Didier Rykner présente l'état de l'Art et ses dérives depuis d'autres pays... Il a été lancé des partages d'œuvres d'Art entre Le Louvre et Abou Dhabi, pour lesquels le gouvernement français avait lui-même censuré les œuvres choisies à prêter... au tour maintenant d'Abou Dhabi de censurer en retour Le Louvre...

"Il n'y aura, paraît-il, aucune censure pour le Louvre à Abou Dhabi. Pour le Louvre, peut-être pas, mais la RMN, ou plutôt son site Internet, est déjà en partie interdite dans les émirats. Cette page, qui donne accès à la liste des catalogues mis en vente, y est bloquée. Le visiteur qui tente d'y accéder à partir d'un ordinateur situé dans les Emirats verra apparaître un message indiquant : "We apologize the site you are attempting to visit has been blocked due to its content being inconsistent with the religious, cultural, political and moral values of the United Arab Emirates."
La Tribune de l'Art en revanche, qui avait été censurée pendant plusieurs mois au début de l'année dernière, ne l'est plus. Sans doute la RMN est-elle plus subversive. Ce qui caractérise toujours la censure, c'est sa bêtise."

Didier Rykner
http://www.latribunedelart.com/

TF1 et les églises menacées

Durant la Semaine sainte, le journal télévisé de 13heures sur TF1, présenté parJean-Pierre Pernaud, a diffuseé une série de quatre reportages consacrés aux églises menacées en collaboration avec l'Observatoire du patrimoine religieux

Dernier volet de la série consacrée aux églises en péril : Les Riceys (Aube), un village aux trois églises, toutes classées ''monuments historiques''... Ce qui ne garantit pas leur sauvetage.

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voir le reportage

Voir le premier reportage de TF1 sur l'église de Lumbres (Pas de Calais)
Voir le deuxième reportage de TF1 sur l'église Saint-Saturnin à Chauconin-Neufmontier (Seine et Marne)
Voir le troisème reportage de TF1 sur les deux églises de Juignettes (Eure)


Lire le dossier églises en péril sur Patrimoine en blog

Festival au chevet de l'abbaye de Caunes-Minervois (Aude)

L'association Développement culturel en Minervois, au cours de sa dernière assemblée générale, a présenté sa programmation pour 2008 :

En avant-saison, à l'église abbatiale de Caunes, le vendredi 16 mai, DCM a été sollicité par l'ADDMD 11 pour organiser un concert de musique sacré « La Messe Nelson », de Haydn, donné par les Chœurs départementaux de l'Aude.

Le programme prévu à ce jour pour le Festival au chevet de l'abbaye est le suivant :
Le vendredi 27 juin, à 21 h 30, concert Rony Verbiest et un groupe de musiciens : Bach, Rachmaninov, Piazzola ; en avant-concert, à 18 heures, les chorales des collèges Pierre-et-Marie-Curie de Rieux-Minervois, et Varsovie de Carcassonne.
Le vendredi 4 juillet, à 21 h 30, soirée bel canto avec l'orchestre de chambre des Cévennes et le ténor Bruno Ranc interprètent Rossini, Verdi, Puccini ; en avant-concert, à 18 heures, l'école de musique de la communauté d'agglomération de Carcassonne.
Le vendredi 11 juillet, à 21 h 30, soirée airs et duos d'opéras célèbres : Violeta Poleksic, mezzo-soprano, et Aline Gozlan, soprano, accompagnées par l'ensemble instrumental Divertimenti, issu de l'orchestre philharmonique de Strasbourg, interprètent Mozart, Saint-Saëns, Bizet, Delibes, Brahms, Offenbach ; en avant-concert, à 18 heures, orchestre des jeunes musiciens de Köniz (Berne, Suisse).
Le vendredi 18 juillet, à 21 h 30, Festival Fugue en Aude romane ; en avant-concert, à 18 heures, l'école d'harmonie de Narbonne.
Le vendredi 25 juillet, à 21 h 30, opérette en folie : Jean-François Gardeil et la Troupe des Chants de Garonne interprètent « Monsieur Choufleuri », de Jacques Offenbach. Version intégrale de l'opérette en costumes et décors ; en avant-concert, à 18 heures, le conservatoire de Toulouse.
Source :La Dépêche du Midi du 19 février 2008

En savoir plus sur l'abbaye de Caunes-Minervois :
"Avec la Révolution, la suppression des Ordres Religieux entraîna la dissolution du monastère.
Les bâtiments, à l'exception de l'église cédée à la commune, furent alors aliénés par le district de Carcassonne puis vendus à des particuliers. Cet ancien monastère appartient aujourd'hui à la commune de Caunes-Minervois.
Eglise, cloître, bâtiments des moines, logis abbatial et mur de clôture constituent un ensemble architectural exceptionnel édifié à partir du XIème siècle jusqu'au XVIIIème. "

La Vision de Tondal à Saint Jacques de Compostelle (Espagne)

Le 22 mars, le Festival de musique contemplative de Saint Jacques de Compostelle (Espagne) accueille les six voix de femmes de La Vision de Tondal pour une représentation exceptionnelle.
Ce programme de théâtre musical (mis en scène par Sanda Herzic), issu d’un travail inédit de reconstruction musicale basée sur des mélodies grégoriennes, bénéventaines et glagolitiques de la Dalmatie médiévale, sera donné à l’église de Saint Augustin au coeur de la ville médiévale

22 mars 2008
Saint Jacques de Compostelle,
Église Saint Augustin, 22h30

http://www.consorcio-santiago.org


crédit photo: festival de St Donat de Zadar, Croatie

Dialogos: Abbo Abbas à Paris le 18 Avril

L'Ensemble Dialogos (dir.Katarina Livljanic) donnera "Abbo Abbas", programme consacré aux polyphonies les plus archaïques de l'Occident médiéval, le 18 avril prochain à 12h15, dans le cadre des concerts du midi de la Sorbonne à Paris.
Les quatre chanteuses solistes de Dialogos font renaître les riches polyphonies et les magnifiques pièces littéraires du Xe siècle des abbayes de Fleury-sur-Loire et de Winchester. Les improvisations virtuoses et la puissante vocalité de ces mélodies traversent le temps pour nous parvenir avec une force intacte. Un vivant hommage à Abbon, abbé de Fleury-sur-Loire, l'un des plus brillants érudits de l'an mil.

Amphithéâtre Richelieu, 17 rue de la Sorbonne, Paris 5ème, Vendredi 18 avril à 12h15

A noter: Abbo Abbas est en cours d'enregistrement dans l'Eglise d'Anzy-le-Duc en Bourgogne. Le disque sortira à l'automne chez Ambronay Editions. (Distribution Harmonia Mundi).

Rapport sur l'état du parc monumental français

le 25 janvier 2008, le ministère de la Culutre mettait en ligne le rapport très attendu sur l'état sanitaire du parc monumental français, autrement des immeubles classés au tire des monuments historiques.
Rapport qui avait été remis à la ministre en décembre 2007.

Lire le rapport (en date du 25 janvier 2008)

Cinq églises normandes ouvertes aux artistes

Du 15 mars au 20 avil, À l’occasion des fêtes pascales 2008, la Direction de la culture du diocèse de Rouen (Seine-Maritime) a pour projet d’ouvrir un certain nombre d’églises du diocèse à diverses formes d’expressions artistiques : peinture, sculpture, musique.
Comme les années précédentes, la manifestation Courant d’Art a pour objectif d’intéresser la création contemporaine dans ses formes les plus diverses.
Cette proposition tient compte du patrimoine de l’Église dans l’espace (les églises) et dans le temps (temps liturgique de Pâques) ; elle s’adresse à tous.
Cinq paroisses ont été choisies pour participer à cette troisième édition de "Courant d’art" :

- Cathédrale Notre-Dame de Rouen avec le peintre Qu Qianmei et une rétrospective du peintre
Denis Godefroy,
- Eglise Saint-Jean de Canteleu avec les oeuvres religieuses de Roger Tolmer, peintre et sculpteur,
- Eglise Saint-Rémy de Dieppe avec le peintre Bertrand Laffillé,
- Eglise Notre-Dame de Doudeville avec le peintre Marie-Pierre Fournier,
- Eglise Notre-Dame de Neufchâtel-en-Bray avec le peintre Dominique Binet.
Des concerts sont prévus dans les églises pendant le temps de Courant d’Art.

Un grand concours de peintres amateurs est organisé le 1er mai à l’abbatiale Saint-Ouen de Rouen avec pour thème « la Bible et la mer ».

Deux possibilités sont offertes aux artistes :
Travailler les toiles pendant l’année et les remettre lors de cette journée
ou
Créer le jour-même entre 10 heures et 15 heures.
Les toiles sélectionnées seront exposées pendant le temps de l’Armada.

Expositions "Babylone" au Louvre Du 14 mars au 2 juin 2008

Rassemblant des objets venus du monde entier, l’exposition que le Louvre consacre à Babylone aborde les représentations de l’antique capitale mésopotamienne selon diverses grilles de lecture. L’approche archéologique permet d’échapper aux seules sources bibliques et classiques tardives qui s’imposèrent pendant longtemps. Installée sur la rive gauche de l’Euphrate en un point où ce fleuve se rapproche le plus du Tigre, Babylone a bénéficié ainsi d’une position défensive avantageuse. Ville à vocation religieuse dès le IIIème millénaire (Bâb-Ili signifie en langue sémite la Porte de Dieu, Bâb-El en hébreu), elle est adoptée vers le XIXème siècle avant J-C comme capitale par des Sémites sédentarisés originaires du pays d’Amourrou, à un moment où la fin de la lIIème dynastie d’Ur témoignait de l’affaiblissement relatif du sud mésopotamien. Marquée par le règne d’Hammurabi, bien connu pour son célèbre Code, la première dynastie babylonienne disparaît au XVIème siècle avant J-C pour être remplacée par des souverains Cassites venus des monts Zagros situés plus à l’est. Ils imposent leur autorité jusqu’au XIIème siècle, qui voit s’affirmer l’hégémonie assyrienne. A la fin du VIème siècle cependant, les Babyloniens, alliés des Mèdes, viennent à bout de l’Assyrie dont la capitale, Ninive, est détruite. Un empire néobabylonien, illustré notamment par Nabuchodonosor, s’impose alors pour un peu moins d’un siècle avant d’être subjugué par les Perses achéménides. Le temps de la gloire de la cité de Mardouk est révolu depuis longtemps quand Alexandre vient y mourir en 323 avant J-C. Stèles, statues, objets précieux et tablettes cunéiformes jalonnent les étapes du développement de la cité qui va réussir, au IIème millénaire, à unifier sous son autorité la majeure partie de l’espace mésopotamien. L’évolution de la représentation mythique et des traditions légendaires relatives à Babylone, notamment le thème de la Tour de Babel, est également évoquée, à travers un ensemble d’imprimés, de dessins et de peintures. Enfin, divers documents et ouvrages témoignent de ce que furent les étapes de la redécouverte de la ville, du XVIIème siècle à nos jours. Surgie du chaos à l’origine des temps, la ville du dieu Mardouk surpasse toutes ses rivales et correspond, pour les Mésopotamiens, au centre du monde. A l’époque de l’apogée du califat de Bagdad, les auteurs musulmans en ont conservé le souvenir, que l’Europe chrétienne découvre également dans la Bible quand elle retrace le temps de l’Exil. Hérodote et Diodore en ont fait mention mais il faut attendre le XIIème siècle pour qu’un premier voyageur occidental, le Juif Benjamin de Tudèle, se risque à explorer les ruines. L’Italien Pietro della Valle visite à son tour le site en 1616. Les lieux sont davantage fréquentés aux XVIIIème et au début du XIXème siècles mais il faut attendre l’expédition française de 1852, conduite par F. Fresnel, pour que soient engagées les premières fouilles archéologiques, qui n’aboutissent à aucun résultat significatif. Les vestiges dégagés doivent être transportés par radeau jusqu’à l’embouchure du Tigre en même temps que ceux exhumés par Place à Khorsabad mais les remous du fleuve se révèlent fatals à l’entreprise et les antiquités sombrent dans ses eaux. Il faudra attendre 1899 et les fouilles allemandes dirigées par R. Koldewey jusqu’en 1917 pour que soit reconstitué le plan de l’antique cité et assuré le bonheur du musée de Berlin qui abrite toujours la reconstitution de l’ancienne porte d’Ishtar.

Site du Louvre sur l'exposition
Confèrence Clio "Exposition Babylone au Musée du Louvre" par Dominique Charpin
Pour en savoir plus Un article de la bibliothèque de Clio : Quand Babylone dominait l'Orient par Francis Joannès