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Edito - Art roman et Gothique - Décembre 2011


  Nous nous préparons à mettre en ligne des monuments de l'Art roman de l'Europe, vous pourrez découvrir suite à cette newsletter quelques premiers sites qui vous donneront une idée de la suite à venir, et elle sera nombreuse.

  Nous accueillons grâce à cela de nouveaux contributeurs sur la Suisse, et présentons pour la Norvège des clichés qui datent des années 1970, que l'on peut rapprocher pour l'état du monument à ce que vous pouvez voir dans les éditions  Zodiaques.

  C'est une occasion pour nous de montrer que l'Art roman est un art à multiples facettes, aussi bien dans la Peinture comme Zillis ou Saint-Chef, que dans la sculpture comme la Stavkirke de Gol ou le cloître Silos, ou dans le monumental ou le plus discret comme Andlau et Epfig. Il est important surtout en ce moment de se rappeler que l'art roman a été un des premiers langages artistique de l'Europe, Europe qui est si malmenée dans sa construction économique actuelle, mais qui repose sur une histoire presque millénaire dans sa construction.

  Par ailleurs, deux publications récentes sont à citer, celle de Jean-René Gaboritsur la Sculpture romane qui a obtenu trois prix Prix du Cercle Montherlant 2011 - Académie des Beaux Arts - Prix du SNA 2011, et celui de Valérie Chaix sur les églises romanes de Normandie, objet de sa thèse publiée chez Picard, ce qui dénote un talent prometteur de son auteur.

  Nous en profiterons pour conclure sur une anecdote que nous avons vécue cet été, lors de la visite d'Espalion, un couple de visiteurs Belges nous ont fait remarquer que nous avions un très beau livre sur l'Art roman (un Zodiaque), et qu'ils n'avaient pas cela en Belgique, il reste encore des trésors à connaître et découvrir, que cela soit dans les publications anciennes ou modernes ou des œuvres de l'époque qui ne cessent de nous surprendre !

Nous vous souhaitons un très joyeux Noël à tous, qu'il vous transmette la stabilité et l'espérance comme ces monuments millénaires ont su traverser les ages !

Nouveaux lieux:

  Alsace romane
    Epfig
    Andlau
  Midi-pyrénées romans
     Eglise de Perse d'Espalion
  Dauphiné roman
     Saint Chef: découvrez ses peintures de l'apocalypse uniques !
  Suisse romane
     Zillis et ses peintures
  Norvège romane
     Stavkirke de Gol (Oslo) églises de bois norvégiennes
  Espagne romane
     Santo Domingo de Silos

  Livres http://www.romanes.com/biblio/

Les églises romanes de Normandie, Valérie Chaix, 392 pages, Picard
Il s'agit d'une synthèse sur les églises romanes de Normandie, la dernière datant des années 1960. L'auteur dresse un portrait détaillé de l'architecture à l'époque romane en Normandie et tente, par l'archéologie et les manuscrits, de retrouver la mémoire des pierres : elle leur rend vie en rassemblant les indices de leur utilisation : Qui venait à l'église ? A quelle occasion ? Où se plaçait chaque groupe social ? Que s'y passait-il ? Pourquoi bâtir une église selon un plan plutôt qu'un autre ? Quel rôle temporel était joué par l'église ? Comment les puissants affirmaient-ils leur pouvoir par son intermédiaire ? L'auteur donne une envergure européenne à l'ouvrage en proposant systématiquement des comparaisons avec les autres milieux de l'Europe de l'Ouest, en particulier l'Angleterre. Elle parvient ainsi à définir ce qui fait l'originalité de la Normandie et à préciser les influences qui s'y sont exercées. L'illustration abondante invite à voyager dans le temps et dans l'espace et l'ouvrage peut être utilisé comme un guide de référence, des notices sur une quinzaine d'églises remarquables faisant le point sur ce que l'on sait de leur usage à l'époque romane. Cet ouvrage écrit dans un style simple, très documenté, s'adresse à un large public intéressé par l'art, l'architecture, l'histoire et la Normandie.

La sculpture romane - Prix du Cercle Montherlant 2011 - Académie des Beaux Arts - Prix du SNA 2011, Jean-René Gaborit, 440 pages, 440 pages
Même si la définition de l’art roman et, plus encore peut-être, sa dénomination, font l’objet de contestations, le phénomène que recouvre ce terme, c'est-à-dire le profond renouvellement qui se manifeste, dans toute l’Europe occidentale, entre la fin du Xe siècle et le milieu du XIIe siècle, tant dans l’architecture que dans les autres domaines de la création artistique, apparaît comme une évidence. L’une des caractéristiques de ce renouvellement est incontestablement l’importance croissante donnée à la sculpture, avec en particulier l’extraordinaire essor de la sculpture monumentale dont on peut voir des témoignages jusque dans les édifices les plus modestes. Après divers essais, parfois assez timides, durant la période dite du « premier art roman », la sculpture connaît, dès les dernières décennies du XIe siècle, un soudain épanouissement qui culmine dans la première moitié du XIIe siècle avec un grand nombre de réalisations majeures : portails et façades, cloîtres, décors intérieurs. Mais la recherche constante de nouvelles formules et, sans doute aussi, la volonté d’accompagner les innovations dans l’art de bâtir ont amené les sculpteurs à multiplier les expériences ; les rapports entre sculpture et architecture sont ainsi pensés de différentes façons ; le traitement de la figure humaine évolue et l’ornement se diversifie. De nombreux ouvrages ont été consacrés, partiellement ou totalement, à la sculpture romane ; parce qu’il est bien difficile de dresser un tableau chronologique cohérent d’un art dont l’évolution, sur une période relativement brève, n’a rien de linéaire, l’approche choisie a été essentiellement régionale, mettant l’accent sur la diversité, bien réelle qui caractérise les principales « provinces » de l’art roman. Le présent ouvrage tente une autre démarche : mettre en valeur, par une analyse plus typologique, ce qui fait l’unité de la sculpture romane : sources d’inspirations communes, recours aux mêmes modèles (même si l’interprétation en est très variée), adaptation aux mêmes schémas iconographiques, solutions parallèles adoptées pour répondre aux mêmes nécessités. La connaissance de la sculpture romane permet sans doute, du fait de ce mélange d’unité et de diversité, de mieux comprendre la culture de la société des XIe et XIIe siècles, société marquée par la violence, que les structures de la féodalité divisent et cloisonnent mais à laquelle, en dépit de crises profondes, un certain renouveau économique et l’omniprésence de l’Église, à travers la constitution du réseau paroissial, l’action des ordres monastiques et les pèlerinages, ont donné une réelle unité.


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Revue ROMÁNICO Nº 12


La revue ROMÁNICO Nº 12 vient de paraître:

  • Editorial
  • Con otra mirada: Románico desde el aire
    Pere-Joan Noguerales
  • Los hombres con la cabeza devorada por dragones, una posible representación de los cleros simoníacos en la escultura románica. Los rostros del enemigo
    Raphaël Guesuraga
  • Ordenar el espacio sagrado, elevar la palabra de Dios. Las cornisas ornamentales pictóricas y escultóricas y sus funciones en el arte románico
    Ilaria Sgrigna
  • Sirenas-pájaro, sirenas-pez. El tema del beneficio ilícito en la escultura románica. Entre realidades socioeconómicas, contactos culturales y redes metafóricas
    Jacqueline Leclercq-Marx
  • Santa Marta de Tera: en busca del maestro de la luz
    Alfredo Orte Sánchez
  • La escultura religiosa y profana como modo de educación espiritual: el caso de Sainte-Engrâce
    Maritchu Etcheverry
  • El zoom 50: Capitel del Rey David
  • Polémicas en torno al románico en la historiografía de la primera mitad del siglo XX. Parte I
    Juan Antonio Olañeta
  • Ejea de los Caballeros. Un tímpano para la última luz de la tarde
    Antonio García Omedes
  • Bajo el Alpendre: La realización de elementos curvos en la construcción románica (1)
    Rodrigo de la Torre
  • Conversando con...: Olivier Poisson
    Juan Antonio Olañeta
  • Asambleas generales ordinaria y extraordinaria de Atienza, 26 y 27 de marzo de 2011
    José Luis Beltrán Sanjuan

concerts en l’abbaye de Fontcaude (Hérault – Languedoc Roussillon)

L’Ensemble Occitania Sacra qui y fait vivre le chant grégorien sort son premier CD “chant grégorien des Gaules du Sud”. Occasion de commémorer à travers le chant sacré, la restauration du Temple à l’image de cette ancienne abbaye Notre-Dame de Fontcaude (MH) relevée de ses ruines par une action persévérante depuis 40 ans et ouverte à la visite.
Ce sera le samedi 10 décembre à 16h – entrée libre

Traditionnellement, la communauté anglicane se réunit en l’abbaye pour célébrer Noël. Vous êtes invités le mercredi 14 décembre à assister à ce concert à partir de 19h30. Sur réservation. Participation aux frais de restauration de l’abbaye 6€.

Renseignements et inscriptions :
abbaye de Fontcaude 34460 Cazedarnes.
Tel. 04.67.38.23.85
abbaye-fontcaude@orange.fr
http://www.abbaye-de-fontcaude.com


Avec le soutien de l’Association de Coopération Interrégionale “Les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle”
4, rue Clémence Isaure - 31000 TOULOUSE
Tél : +33(0)5 62 27 00 05

Conférence : "L'architecture romane" à Vic (24/11)

Le Conseil Général de la Moselle propose une conférence sur "La première architecture romane" le jeudi 24 novembre 2011 au Musée départemental Georges de La Tour à Vic-sur-Seille.

Cette conférence sera animée par Lei Huang, doctorant en Histoire de l’art. Il expliquera notamment les origines et les sources de la première architecture romane, tout en la confrontant à l'architecture ottonienne.

Quand apparaît l’architecture romane ? D’où vient-elle ? Depuis l’invention du terme "architecture romane" en 1818 jusqu’à nos jours, les historiens de l’art médiéval français ne cessent de s’interroger sur ses origines. Au cours du XIXe siècle, certains archéologues s’efforcent de préciser la notion d’architecture romane en tentant d’établir une archéologie médiévale normative. Parallèlement, de nombreux débats intellectuels sur les sources d’inspiration de l’architecture romane animent l’écriture de l'histoire française jusqu’à la fin du siècle.

Au XXe siècle, les débats se poursuivent. Aujourd’hui, la question des origines de l’architecture romane est-elle plus claire ? Lei Huang essaiera d’y répondre à travers cette conférence.

Lei Huang est doctorant en histoire de l’art de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialisé en art roman, il a réalisé un mémoire de master sur la question des origines de l’architecture romane traitée dans deux siècles d’historiographie française. Aujourd’hui, il prépare une thèse sur l’abbaye Sainte-Foy de Conques dans l’Aveyron.

Côté pratique :

Jeudi 24 novembre 2011 à 18 h 30
Musée départemental Georges de La Tour, Place Jeanne d’Arc à Vic-sur-Seille
Tarifs : 6 € plein tarif ; 3, 50 € tarif réduit
Renseignements téléphoniques : 03 87 78 05 30
Sur réservation

JR Gaborit: La sculpture romane récompensée par le Prix national des Antiquaires 2011.

LinkLa sculpture romane, livre de Jean-Renée Gaborit chez Hazan

Le prix SNA du livre d’art est un témoignage de la contribution des antiquaires à la mise en valeur du patrimoine artistique.

Source: éditions Hazan
Annonce initiale

Gaillac (Tarn) - Exposition et projection sur les chemins de Compostelle et l'itinéraire pédestre et culturel Conques - Toulouse

Gaillac (Tarn) est une halte sur l’itinéraire culturel pédestre reliant Conques (Voie du Puy en Velay) à Toulouse (Voie d’Arles).

Cet itinéraire a été ouvert en sentier de randonnée en 2010 grâce à l’action conjuguée des comités départementaux de la randonnée pédestre, de l’association Du Bas Rouergue vers Compostelle et de l’ACIR Compostelle.

Les communes à travers diverses manifestations s’impliquent pour faire reconnaître la dimension culturelle de ce sentier. Cette vieille route médiévale est jalonnée de traces de dévotion à saint Jacques et de passages de pèlerins circulant entre les grands sanctuaires dédiés à sainte Foy et à saint Sernin.

L’abbaye Saint-Michel de Gaillac accueille l’exposition “Des chemins de Compostelle à l’itinéraire culturel européen” proposée par l’ACIR Compostelle. 18 panneaux retracent l’histoire et l’évolution du pèlerinage vers Compostelle, les mythes qui tissent son histoire, les itinéraires, les motivations des pèlerins d’hier et des cheminants d’aujourd’hui. A cette occasion, une collection d’objets est exceptionnellement réunie pour évoquer la dévotion et les passages des pèlerins dans le gaillacois.

A voir du 22 octobre au 31 décembre, ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h et de 14h à 18h
Entrée : 2,50€ - tarif réduit : 1,50€

Pause café au musée « Présentation du patrimoine des chemins tarnais vers Compostelle »
Jeudi 17 novembre 2011
De 12h45 à 14h, 2.5 €, café offert

Projection d’une fiction-documentaire « L'An Mil chronique de la fin du monde » réalisé en 2000 par Claude BARSAC
mercredi 23 novembre 2011
réalisé en 2000 par Claude BARSAC à l’auditorium Don Vayssette, Avenue Cavaillé-Coll.
Une plongée dans la société de l’An Mil, ses peurs, ses croyances, racontées par un moine parti en pèlerinage vers St Jacques de Compostelle.


Des projections de documentaires suivies de débat sont en préparation.
Renseignements auprès du Musée de l’Abbaye, Place Saint Michel - 05 63 57 14 65 - http://www.ville-gaillac.fr

En parallèle, la médiathèque municipale de Laguépie (Tarn et Garonne), commune-halte sur ce même itinéraire, présente l’exposition “Des chemins vers Compostelle à l’Itinéraire culturel européen” du lundi 3 octobre jusqu’au 30 octobre 2011 à la médiathèque municipale, rue du Puech Bas.
Renseignements : 05 63 30 31 54 - http://www.laguepie-en-rouergue.fr

conférence: Conques (itinéraire du Puy en Velay) à Toulouse (Itinéraire d’Arles vers St Jacques de Compostelle).

Autour de la thématique du voyage, de la pérégrination jacquaire et de l’itinéraire culturel pédestre qui relie Conques (itinéraire du Puy en Velay) à Toulouse (itinéraire d’Arles vers St Jacques de Compostelle), trois conférences sont co-organisées par l’association du Bas-Rouergue vers Compostelle, l’ACIR Compostelle, l’IOA et l’association des Bastides du Rouergue.

(Entrée libre)


Mardi 29 novembre 2011 à 18h30
Villefranche-de-Rouergue, Office de Tourisme
“En chemin, voyages et voyageurs du Moyen Age”
par Sophie Cassagnes-Brouquet, professeure d’histoire médiévale à l’université de Toulouse II - le Mirail

Le Moyen Age a laissé dans la mémoire collective l’image du serf attaché à sa terre et à son village, craintif face à la forêt et terrifié par la perspective de l’étranger. Une vision qui n’est pas tout à fait fausse, mais bien partielle.
Elle fait peu de cas des foules de pèlerins qui se pressent vers les sanctuaires les plus éloignés : vers Jérusalem au péril de la mer et des Sarrasins, vers cet autre Finisterre qu’est Saint-Jacques de Compostelle et bien sûr vers Rome.
Elle oublie les marchands qui trafiquent dans les ports et les foires, les compagnons se déplaçant de chantier en chantier.
Elle passe sous silence l’errance romanesque des chevaliers de la Table Ronde.
Le voyage est au cœur des mentalités médiévales et le chemin l’un des lieux les plus chargés de symboles de la période.


Vendredi 3 février 2012 à 18h30
Villeneuve-d’Aveyron, Office de Tourisme
“Un site du patrimoine mondial : les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France”
par Aline Tomasin, vice-présidente de l'ACIR Compostelle (www.chemins-compostelle.com)

Qu'est-ce que le patrimoine mondial ? Pourquoi et comment les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ont ils été inscrits sur la liste du patrimoine mondial ?
Lors de cette conférence illustrée, Aline Tomasin explorera la valeur universelle exceptionnelle de ce patrimoine qui est devenu un bien de l'humanité toute entière. Elle exposera les conditions d’une inscription sur la Liste du patrimoine mondial.


Mardi 21 février 2012 à 18h30
Villefranche-de-Rouergue, Office de Tourisme
“Le chemin de Compostelle : la liaison Conques-Toulouse”
par Christian-Pierre Bedel, directeur de l’IOA

Entre la via podiensis et la via tolosana, Christian-Pierre Bedel évoquera les secrets d'un itinéraire occitan, balisé de repères jacquaires, emprunté par les comtes de Toulouse et les faidits du catharisme. En passant par les bastides de trois départements et au travers de vignobles disparus ou bien présents, le romieu peut aussi découvrir les trésors d'un millénaire de littérature occitane.

Informations :
Pays d'art et d'histoire des Bastides du Rouergue
Association des Bastides du Rouergue
Maison du Patrimoine
Anciens Bains-Douches
12200 Villefranche-de-Rouergue

chauffailles 21/10 : conférence sur la Sculpture romane en Bourgogne

Quelle voix plus experte que celle de Bernard Morot-Gaudry, sculpteur et romancier, pour évoquer les trésors que les siècles nous ont légué en héritage ?

La Bourgogne est riche d’un patrimoine architectural qui a largement contribué à sa réputation. Tout au sud de la région, un chapelet d’églises romanes sculpte un magnifique bijou dont le bocage Charolais-Brionnais est l’écrin qui le magnifie. C’est de cette richesse incomparable que Bernard Morot-Gaudry viendra parler vendredi 21 octobre.

Bernard Morot-Gaudry pratique avec le même bonheur l’écriture et la sculpture. Très impliqué dans les milieux artistiques, il est président national de l’Union des syndicats et organisations professionnelles des arts visuels. Ses sculptures, souvent monumentales, ornent des lieux publics ou privés en France et à l’étranger.

Dans son roman historique La tentation d’Ève, Bernard Morot-Gaudry met en scène le sculpteur roman Gislebertus qui entreprend en 1131 de tailler dans la pierre l’Ève de la cathédrale d’Autun. Il fait revivre de façon captivante et documentée l’agitation du chantier de la basilique, perturbé par une série d’événements inquiétants au seiLinkn feutré de la ville épiscopale.

C’est en connaisseur, avec l’œil d’un artiste contemporain sur un artiste médiéval, qu’il nous parlera de la sculpture romane en Bourgogne, autour de l’exceptionnel Gislebertus et de sa Tentation d’Ève, célèbre dans le monde entier.

Cette conférence, qui aura lieu chez Gribouille, vendredi 21 octobre, à partir de 19 h 30, sera illustrée de nombreuses images.


source: LSL

Circuit du 19 octobre sur l'art roman avec l'office du tourisme de saint Jean d'Angely


Toulouse: 17,18,19 et 20 octobre: les frontières pyrénéennes au moyen-age

Ce colloque Jeunes chercheurs organisé dans le cadre de la Thématique 1 – Fronteras – du laboratoire FRAMESPA (UMR 5136) propose à des historiens, historiens de l'art, archéologues et littéraires de diverses universités françaises et espagnoles de mener une réflexion sur la notion de frontière dans les régions pyrénéennes au Moyen Âge à partir de l'étude des relations (échanges, conflits, etc.) entre les entités chrétiennes et / ou musulmanes. Il s'agira également, en croisant les apports de différentes disciplines, de donner une vision globale des nouveaux travaux sur ces espaces en perpétuel mouvement.

Annonce

Les frontières pyrénéennes au Moyen Âge (VIe-XVe s.) : nouvelles thèses, nouveaux débats., 19-20-21 octobre 2011, Université Toulouse II Le Mirail - Maison de la Recherche - salle D31

Mercredi 19 octobre

  • 09h30/10h00 : Présentation du colloque (S. Gasc et C. Venco-Salaün)
  • 10h00/ 10h30 : Introduction (Philippe Sénac - Université de Toulouse II)
  • 10h30/11h00 : Morgane Uberti (Université de Paris IV) : Le recours à l'écrit lapidaire dans la zone pyrénéenne (VIe-VIIe s.).

11h00/11h30 : Pause

  • 11h30/12h00 : Mikel Pozo Flores (Universidad del País Vasco) : Vascones y wascones. Las relaciones entre las dos vertientes de los Pirineos occidentales según las fuentes escritas y los testimonios arqueológicos (siglos VI-IX).
  • 12h00/12h30 : Christian Folch Iglesias (Universitat Autὸnoma de Barcelona) : Territorios y poblamiento en el noreste de Catalunya entre los siglos VI y XI.

12h30/14h30 : Repas

  • 14h30/15h00 : Sébastien Gasc (Université de Toulouse II) : Les découvertes de monnaies musulmanes dans les Pyrénées et le sud de la Gaule : l’apport de la numismatique à l’étude des contacts entre al-Andalus, royaumes chrétiens et Francs (VIIIe-Xe s.).
  • 15h00/15h30 : Clément Venco-Salaün (Université de Toulouse II) : La frontière religieuse et les relations commerciales entre al-Andalus et les Carolingiens (IXe-Xe s.). Entre Pirenne et Lombard : l'irruption des marchands chrétiens.

15h30/16h00 : Pause

  • 16h00/16h30 : Jordi Gibert Rebull (Universitat Autὸnoma de Barcelona) : De l’occupation carolingienne à la conquête des comtes : la frontière dans la Catalogne centrale pendant le haut Moyen Âge (fin VIIIe-deb. XIe s.).
  • 16h30/17h00 : Julien Bellarbre (Université de Limoges) : La perception de la frontière espagnole dans l'historiographie aquitaine (VIIIe-XIIe s.).

Jeudi 20 octobre.

  • 10h00/10h30 : Marie-Béatrice Mounier (Université de Toulouse II) : Chrétiens et musulmans dans le monde pyrénéen occidental (VIIIe-XIe s.) : quelle frontière archéologique ?
  • 10h30/11h00 : Florian Gallon (Université de Bordeaux III) : Des moines à la lisière de deux mondes. Monachisme et frontière dans la péninsule Ibérique du haut Moyen Âge (VIIIe-XIe s.) : enjeux pratiques et idéologiques.

11h00/11h30 : Pause

  • 11h30/12h00 : Annick Miro (Université de Toulouse II) : Sur le sens de « marka tolosana » : nouvelles interprétations sur la domination des comtes de Toulouse en Pallars et Ribagorce au IXe siècle.
  • 12h00/12h30 : Maëlys Letteron (Université de Toulouse II) : Stratégies politiques et alliances matrimoniales dans les Pyrénées occidentales : la famille royale de Pampelune aux IXe et Xe siècles.

12h30/14h30 : Repas

  • 14h30/15h00 : Alexandre Giunta (Université de Toulouse II) : Des « francos » à Saragosse en 1118. Retour sur une expédition militaire révélatrice des enjeux transfrontaliers pyrénéens.
  • 15h00/15h30 : Maritchu Etcheverry (Université de Toulouse II) : Alliances politiques et échanges artistiques franco-ibériques au XIIe siècle: Pierre d'Andouque et les arts à Pampelune et Compostelle.

15h30/16h00 : Pause

  • 16h00/16h30 : Marlène Bel (Université de Montpellier III) : Les portails sculptés du Val d'Aran (Catalogne, XIe-XIIIe s.) et leurs liens avec l'art roman des régions voisines (Comminges, Couserans, Ribagorza, Pallars, Urgell).
  • 16h30/17h00 : Thibaut Lasnier (PCR Fortifications médiévales dans les comtés de Foix, Couserans, Comminges) : Échanges et conflits entre Couserans et Pallars : comparaison des ouvrages castraux (XIIe-XIVe s.)

Vendredi 21 octobre.

  • 10h00/10h30 : Jérôme Ros (MNHN - UMR 7209) : Les échanges de denrées alimentaires en Roussillon et Catalogne d'après les sources historiques et archéobotaniques (Xe - XVe s.)
  • 10h30/11h00 : Guillermo Tomás Faci (Universidad de Zaragoza) : La construcción de una frontera interior: el límite entre Aragón y Cataluña durante el siglo XIII.

11h00/11h30 : Pause

  • 11h30/12h00 : Natividad Arias Contreras (Universidad de Zaragoza) : Ainsa y el mercado en los siglos XIII-XIV.
  • 12h00/12h30 : Mathilde Baron (Université de Toulouse II, Casa de Velázquez) : En deçà et au-delà des Pyrénées : scènes frontalières dans les Regum Aragonum res geste de Gonzalo García de Santa María (fin XVe- début XVIe siècle)

12h30/14h30 : Repas

  • 14h30/15h00 : Sandra de la Torre (Universidad de Zaragoza) : Las casas fuertes del pirineo aragonés en la Baja Edad Media.
  • 15h00/ 15h30 : Conclusion (Carlos Laliena Corbera - Universidad de Zaragoza)
  • 15h30/16h00 : Fermeture du colloque (S. Gasc et C. Venco-Salaün)

concert Dialogos à Paris le 23/03

Vendredi 23 mars Judith - Une histoire biblique de la Croatie renaissante
Ensemble DIALOGOS
Ensemble de musique médiévaleLink
Katarina Livljanic, voix, direction
Norbert Rodenkirchen, flûtes, dvojnice
Albrecht Maurer, vièle, lirica

Lieu:
Amphithéâtre 1 – Centre Assas - Université Panthéon-Assas
92, rue d’Assas – 75006 Paris

Les Concerts de midi :
UFR de musique et musicologie – Université Paris-Sorbonne (Paris IV)
1, rue V. Cousin – 75230 Paris cedex 05
Tel : 06 89 17 49 35
Mail : contact@concertsdemidi.fr - www.concertsdemidi.fr

conférence: Le rituel liturgique et sa 'mise en scène': espaces, ornements et fonctions de l'église romane


Barcelona - La Vall de Boí 25 - 28 October 2011

www.arspicta.cat
ARS PICTA, consolidated research group by the Generalitat of Catalunya
Dept. History of Art Fac. Geografia i Història - Universitat de Barcelona
C/Montalegre, 6-8 - 08001-Barcelona Fax. +34 934037596 arspicta@ub.edu

EHESS: Dominique Iogna-Prat élu directeur d’études cumulant

Dominique Iogna-Prat est directeur de recherche au CNRS. Il a d’abord travaillé sur le monachisme latin du Moyen Âge, spécialement Cluny et l’ecclésiologie des moines de Francie occidentale à la genèse de la Réforme grégorienne (XIe-XIIe siècles), l’examen des traités doctrinaux clunisiens lui permettant de montrer comment les moines noirs se sont engagés au service de la papauté dans la lutte contre toute expression d’hétérodoxie et d’altérité (hérésie, judaïsme, Islam). Son intérêt pour les polémiques anti-hérétiques l’a ensuite amené à se concentrer sur le phénomène d’« institutionnalisation » de l’Église sous la forme d’un monument visible et la confusion entre contenant et contenu (église et Église), comme si la seule façon d’aborder la question de la société chrétienne supposait d’entrer dans une église de pierre, lieu de l’engendrement sacramentel des fidèles dans le corps du Christ.

« Territoires de l’Église », le titre d’ensemble donné à sa direction d’études à l’EHESS, est à entendre dans deux sens complémentaires : il s’agit, d’une part, de traiter de l’Église latine comme force d’organisation et de structuration dans le long terme de l’histoire de la territorialité occidentale ; d’autre part, comme le laisse entendre le sous-titre, la démarche se situe dans une position d’interface entre l’histoire du Moyen Âge et les autres sciences de la société : les « territoires de l’Église », envisagés depuis l’époque où l’ecclésial se confondait largement avec le social, constitueraient une manière de préhistoire à toute réflexion sur le social, une vaste « somme », un long préliminaire à la constitution de l’outillage conceptuel des sciences sociales des religions.

Sous l’intitulé programmatique de « L’Église au risque de l’espace public », D. Iogna-Prat propose, au cours de sa première année d’enseignement, de poursuivre l’enquête entamée dans La Maison Dieu (paru en 2006) sur la « pétrification » de l’Église sous une forme visible et monumentale emblématique d’un englobement, d’une prise de contrôle de la société chrétienne par l’institution ecclésiale. Dans un passage célèbre de son Esthétique (III, i, 3), Hegel voyait dans l’architecture gothique « le centre caractéristique du romantisme », et il faisait de la cathédrale médiévale un idéal-type, « une œuvre qui existe pour elle-même », « un être pour soi ». Est-ce à dire que la référence monumentale à l’Église accompagne l’histoire du christianisme en tant qu’universalisme éthique dans les grands systèmes philosophiques classiques ? Sans doute, mais au fil d’une histoire qui voit se découpler les domaines du théologique et du politique. D’où la nécessité de confronter la monumentale Église médiévale aux formes modernes de la communauté, de 1200 à 1700, depuis la scolastique jusqu’à l’absolutisme, dans une longue pré-modernité sécularisée au cours de laquelle s’opèrent de larges mouvements de transferts de sacralité de l’Église à la Cité et à l’État, avec l’émergence de la politique comme « science de l’architecture ».

Le second versant de l’enseignement proposé est méthodologique. Dans une réflexion sur la pluralité des mots et l’unité des concepts, il s’agit de contribuer au déploiement des interactions entre les différentes approches spécialisées du social et du religieux, en tirant paradoxalement profit de l’extranéité du médiéviste, en jouant de son « influence inactuelle » (comme disait Nietzsche du philologue). Nourri à la fois de patristique, une période clé dans la christianisation du vocabulaire classique (grec et latin), et de l’extraordinaire vivier lexical des scolastiques, le spécialiste du Moyen Âge peut, en effet, offrir une utile approche philologico-historique du vocabulaire des sciences sociales en amont de sa première formalisation dans les cultures philosophiques nationales aux XVIIe et XVIIIe siècles. « Théologie politique », « religion de l’État », « sécularisation » : autant d’entrées pour replacer le « territoire » du médiéviste dans l’intelligibilité à long terme de la tradition sociologique, pour redonner du sérieux à une vaste période de l’Histoire, entre Augustin et Spinoza, Descartes ou Locke, que la philosophie politique enjambe trop souvent sans égard.

Texte: EHESS Photo: M.Taupin

Concert Dialogos 24/09 Collégiale de Champeaux

L'ensemble Dialogos se produira dans le cadre du festival d'Ile de France, à la Collégiale de Champeaux, ce samedi 24 septembre 2011 à 20h45.


« La Vision de Tondal » est l'un des textes visionnaires les plus populaires du XIIe siècle, véritable préfiguration de la Divina commedia de Dante. La reconstruction musicale de ce programme est basée sur les recherches musicologiques de Katarina Livljanic sur le chant croate glagolitique et des polyphonies latines de l'époque.
Acclamé par les critiques de disque (Diapason d’or de l’année, 5 Joker de Crescendo, 5 Etoiles de Goldberg, coup de Coeur Charles Cros), ce programme reçu en août 2009 un « Edinburgh Herald Angel Award » venant récompenser les meilleurs concerts et spectacles du festival.

Pour se rendre sur le lieu du concert, il existe une navette au départ de Paris. Renseignements/réservation au 01 58 71 01 01(13h-19h du lundi au vendredi et 11h-16h le samedi) ou sur www.festival-idf.fr

Castelnaudary. Les Jeudis de l'architecture

L'école de Chaillot, intégrée à la cité de l'Architecture et du Patrimoine, délivre chaque année, au sein de sa formation, une série de cours d'histoire de l'architecture destinés principalement aux architectes spécialisés dans la conservation et la restauration architecturales, urbaines et paysagères ainsi qu'aux architectes et urbanistes de l'État.

Dans sa volonté d'ouverture, l'école a enregistré ces cours retraçant les principales époques de l'histoire de l'architecture et vous propose de les découvrir sous la forme de projections gratuites au théâtre des Trois-Ponts (entrée libre), à 19 h 30.

Voici les cinq premières, sur les dix que comptent les Jeudis de l'architecture .

Jeudi 15 septembre : «Rome, l'architecture héritière et ses techniques», par Jean-Pierre Adam, architecte, archéologue et professeur à l'école polytechnique fédérale de Lausanne, à l'école du Louvre et à l'école de Chaillot (durée 1 h 55).

Jeudi 6 octobre : «Architecture paléochrétienne ecclésia et martyrium», par François Heber-Suffrin, maître de conférences émérite à l'université Paris X-Nanterre en histoire de l'art du Moyen Âge (durée 1 h 57).

Jeudi 24 novembre : «L'architecture romane, le temps des expériences», par Quitterie Cazes, maître de conférences en histoire de l'art médiéval à l'université de Paris I-Panthéon-Sorbonne (durée 1 h 56).

Jeudi 15 décembre : «L'architecture gothique : la disparition du mur (XIIe-XIIIe siècles)», par Philippe Plagnieux, professeur à l'université de Besançon et enseignant à l'école nationale des Chartes et à l'école de Chaillot (durée 1 h 39).

Jeudi 26 janvier 2012 : « Attaque et défense des places fortes à l'âge classique (XIVe-début XVIe siècles)», par Nicolas Fauchère, archéologue, historien de la fortification, professeur à l'université de Nantes et à l'école de Chaillot.

Information et renseignement : tél. 04 68 94 60 88.

Perpignan: Romanes et gothiques: Vierges à l'Enfant restaurées des Pyrénées-Orientales

Le Conseil Général des P-O. présente l'exposition de Vierges à l'enfant restaurées à la Chapelle Notre Dame des Anges. Entrée libre.

Le Vernissage de l’exposition "Romanes et gothiques: Vierges à l'Enfant restaurées des Pyrénées-Orientales" a lieu le 14 septembre 2011 à 18h, en présence des Conseillers Généraux de Perpignan membres de l’exécutif départemental: Toussainte CALABRÈSE (Bas Vernet), Jean-Louis CHAMBON (Saint-Jacques), Hermeline MALHERBE (Saint Assiscle - La Gare - Parc Ducup), Ségolène NEUVILLE (Saint-Martin) et Jean VILA (Saint-Gaudérique).

Exposition du 15 septembre au 17 décembre 2011
  • Nom du contact : Chapelle Notre-Dame des Anges
  • Téléphone du contact : 04 68 85 89 40
  • Email du contact :
  • *Rue : 32 rue Maréchal Foch
  • *Code postal : 66000
  • *Commune : Perpignan

Poitiers: expositions au musée Sainte Croix

La Ville de Poitiers et Grand Poitiers organisent, d’août 2011 à janvier 2012, une série d’événements autour de leur patrimoine d’exception datant du Xe au XIIe siècle. L’exposition du musée Sainte-Croix, L’Âge roman. Au temps des comtes-ducs d’Aquitaine, du 16 septembre 2011 au 16 janvier 2012, sera le moment fort de cette saison romane.

(Communiqué) Le musée Sainte-Croix redéploie à cette occasion ses très belles collections médiévales, enrichies d’oeuvres sorties des réserves, et présente l’actualité de la recherche sur cette période.

Les trésors du musée Sainte-Croix, chefs-d’oeuvre de l’art roman, y seront exposés dans une mise en scène totalement renouvelée : le vase de Saint-Savin, le chapiteau dit « de la Dispute », l’ensemble sculpté de l’abbaye de Nanteuil-en-Vallée jamais montré à ce jour dans son intégralité, le manuscrit de sainte Radegonde…


Des « Cartes blanches », offertes à différentes institutions de conservation etLink de valorisation du patrimoine (Conservation régionale des monuments historiques, musée des Monuments français, Inrap, Centre d’études supérieures de civilisation médiévale, CNRS et Société des Antiquaires de l’Ouest), permettront de faire état des découvertes et des recherches récentes sur l’archéologie romane.

Des démonstrations de savoir-faire en matière de restauration dans les abbayes de Saint-Benoît et Fontaine-le-Comte, conférences et concerts feront écho à cette exposition.

Sur le net : http://www.musees-poitiers.org/

Source: Pelerin.info

Dialogos: prochains concerts

DALMATICA A LA FONDATION ROYAUMONT - 17 septembre 2011

Temps fort de sa première année de résidence, Dialogos donnera Dalmatica à la
Fondation Royaumont, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.
Ce programme est né de la rencontre entre quatre chanteuses de Dialogos et six chanteurs
traditionnels croates (dirigés par Josko Caleta), porteurs de la tradition orale de leur région.
Ensemble, ils explorent les multiples facettes des mélodies sacrées dalmates depuis le
Moyen-âge et forment une magnifique mosaïque sonore mêlant chants savants et chants
populaires, latin et slavon, à l’image de la double culture de cette région de la Méditerranée.

Renseignements: www.royaumont.com

LA VISION DE TONDAL EN ILE DE FRANCE ET EN PICARDIE

Festival d’Ile de France : Abbaye de Champeaux - 24 septembre 2011
Les Belles pages de l’Aisne : Eglise de Coucy-le-Château - 9 octobre 2011

Histoire d’un homme inconscient dont l’âme quitte le corps, La Vision de Tondal est l’un des textes visionnaires les plus populaires
du XIIe siècle, véritable préfiguration de la Divina commedia de Dante. La reconstruction musicale de ce programme est basée
sur les recherches musicologiques de Katarina Livljanic sur le chant croate glagolitique et des polyphonies latines de l’époque.
Acclamé par les critiques de disque (Diapason d’or de l’année, 5 Joker de Crescendo, 5 Etoiles de Goldberg, Coup de Coeur
Charles Cros), la Vision de Tondal a reçu en août 2009 un « Edinburgh Herald Angel Award » venant récompenser les meilleurs
concerts et spectacles du festival.

21 septembre 2011, Combs-la-Ville (77)
Masterclass autour des chants de la Dalmatie médiévale
Sandrah Silvio et Sylvie Vucic-Spehar, chanteuses de l’Ensemble Dialogos, interviendront auprès du Chœur Variatio.

24 septembre à 17h, Médiathèque Astrolabe, Melun (77)
Conférence : L’au-delà au Moyen âge et dans la Vision de Tondal
Présentation de Mattia Cavagna, professeur en littérature médiévale à l’Université de Louvain (Belgique) et de Sanda Herzic,
metteur en scène de l’ensemble Dialogos.

24 septembre : Festival d’Ile de France / Collégiale de Champeaux, France, 20h45
Programme : La Vision de Tondal
www.festival-idf.fr

9 octobre : Belles pages de l’Aisne, Coucy-le-Château, France, 17h
Programme : La Vision de Tondal
www.belles-pages-aisne.fr

http://www.ensemble-dialogos.org/

Le festival Voix et Route Romane ouvre samedi

L'église Saints-Pierre-et-Paul accueille samedi soir trois solistes pour le retour du célèbre festival itinérant des musiques anciennes qui fera étape à Andlau le samedi suivant.

L'ensemble Alla Francesca se produira samedi à 20 h 30 dans l'église romane de Rosheim pour un concert de musique instrumentale et vocale du tournant du Moyen Âge et de la Renaissance. Entre art savant et populaire, les trois solistes chantent des mélodies joyeuses traitant avec ironie des tragédies de l'amour. Au travers de textes et de compositions musicales poétiques, Alla Francesca en explore toutes les facettes. L'ensemble Alla Francesca est aujourd'hui considéré comme une référence Placé ...
Réservations : festival Voix et Route Romane, 37 avenue de la Gare, Rosheim, 03 90 41 02 01, accueil@voix-romane.com. 12 EUR, réductions

Workshop d'Angers sur la Mobilité des clercs et la circulation culturelle au Moyen Age qui se tiendra à Angers en novembre 2011

"Mobilité des clercs et circulation culturelle en Europe (XIIe-XVe
siècles)" - Workshop du GDRE « Aux origines de la modernité étatique
en Europe : L’héritage des clercs médiévaux » - Angers, 17-19 novembre
2011

http://www.univ-angers.fr/fr/recherche/unites-et-structures-de-recherche/pole-ll-shs/cerhio-universite-d-angers/mobilite-des-clercs-et-circulation-culturelle-en-europe.html

http://www.sites.univ-rennes2.fr/cerhio/spip.php?article850&lang=fr


PROGRAMME

Jeudi 17 novembre 2011 (Château d’Angers, 14h00-18h00)

Fabrice DELIVRÉ (MCF, Paris I-Panthéon Sorbonne), Dominique
IOGNA-PRAT (Directeur de recherche, CNRS), Hélène MILLET (Directrice
de recherche, CNRS) : Bilan et programmation des activités du GDRE ;
appels à projets européens ; perspectives d’élargissement.

Vendredi 18 novembre 2011 (Château d’Angers, 9h00-13h00)

Thème : La mobilité des clercs en Europe

Fabrice DELIVRÉ (MCF, Paris I-Panthéon Sorbonne), Hugues LABARTHE
(UMR FRAMESPA, Toulouse II-Le Mirail), Les translations épiscopales en
Europe

Maria Da Rosario BARBOSA MORUJAO (Université de Coïmbra, Portugal), La
mobilité des clercs portugais en Europe à la fin du Moyen Âge

Riccardo PARMEGIANI (Assistant, Université de Bologne, Italie), La
mobilité universitaire des clercs médiévaux

Thierry PÉCOUT (MCF, Université de Provence, IUF), Entre la Provence
et le royaume de Naples : carrières d’évêques (milieu XIIIe-milieu
XIVe siècles)

Céline BÉRAUD (MCF, Université de Caen), La mobilité contemporaine des
clercs : les prêtres immigrés dans les paroisses françaises

Vendredi 18 novembre 2011 (Château d’Angers, 15h00-19h00)

Thème : La culture juridique des clercs dans les territoires angevins

Isabelle HEULLANT-DONAT (PR, Université de Reims), La culture
juridique des clercs dans le royaume angevin de Naples au XIVe siècle

Marie-Madeleine de CEVINS (PR, Université de Rennes II), Gergely KISS
(MCF, Université de Pécs, Hongrie), La culture juridique des clercs
dans le royaume de Hongrie sous les rois angevins au XIVe siècle

Jean-Michel MATZ (PR, Université d’Angers), La culture juridique des
clercs en Anjou-Maine (XIVe-XVe siècles)

Maria Alessandra BILOTTA (Post-doctorante, Université Lille 3 -
Universidade Nova de Lisboa), L’iconographie des manuscrits juridiques
médiévaux (France du Midi, Italie)

Samedi 19 novembre 2011 (Bibliothèque municipale d’Angers, 9h30-12h00)

Thème : Le patrimoine des livres manuscrits du Moyen Âge

Marc-Édouard GAUTIER (Bibliothèque municipale d’Angers, conservateur
des Fonds anciens), Les manuscrits juridiques médiévaux conservés à
Angers (présentation, atelier de travail)

Yann POTIN (Archives nationales, Paris), Trésors de livres du Moyen
Âge et conditions de conservation

Conclusions

COMITÉ SCIENTIFIQUE:

Fabrice DELIVRÉ, MCF Paris I-Panthéon Sorbonne, UMR LAMOP
Dominique IOGNA-PRAT, Directeur de recherche au CNRS, Directeur UMR LAMOP
Hélène MILLET, Directrice de recherche au CNRS, UMR LAMOP
Jean-Michel MATZ, PR Université d’Angers, UMR CERHIO

COMITÉ D’ORGANISATION:
Carole AVIGNON, MCF Université d’Angers, UMR CERHIO
Dominique IOGNA-PRAT, Directeur de recherche au CNRS, Directeur UMR LAMOP
Isabelle MATHIEU, MCF Université d’Angers, UMR CERHIO
Jean-Michel MATZ, PR Université d’Angers, UMR CERHIO

Ensemble Cum Jubilo: prochain concerts

-17 septembre 18 h : Abbaye Sainte-Croix de la Cossonnière SAINT-BENOIT 86280
« Femmes du Moyen-âge »
Journées du Patrimoine – Communauté d’Agglomérations de Poitiers - entrée libre.

-18 septembre 17 h : Eglise St-Gervais-St-Protais JONZAC 17500
« Femmes du Moyen-âge »
Journées du Patrimoine – Communauté de Communes de Haute Saintonge – entrée libre.

-24 septembre 20h30 : Commanderie des Templiers d’OZON - CHATELLERAULT 86106.
« La Vierge et la Croix »
17h - Conférence de Philippe Josserand : « Les Templiers, des religieux d’un genre nouveau ».
18h - Conférence de Catherine Ravenne : « Cultes des Templiers ».
Musique de manuscrits des 10e et 13e siècles.
Conférences : 10 € Concert : 15 €

Direction artistique : Catherine Ravenne, contralto
Angélique Greuter, Sarah Richards, sopranos
Laurence Esquieu, Claire Geoffroy-Dechaume, mezzos

Chants de Venance Fortunat 6e siècle, Hildegard von Bingen 12e siècle -
Manuscrit de Fleury-sur-Loire 12e siècle -
Graduel de Fontevrault 13e siècle - Codex de Las Huelgas 13e siècle -
«Lamentations» de Betsy Jolas création 2009

www.cumjubilo.com

XIXème congrès international de la société renardienne

du 21 au 24 septembre, autour du roman de renart

Programme (PDF)


Autres congrès: Eulalie.net

Presse: Éternel Maître de Cabestany

Très en vogue au XIIe siècle, le culte marial donna lieu à une foule de représentations dans la sculpture romane. Parmi tous les visages de la Vierge ciselés dans la pierre, un se détache, signature d'un homme ou plus sûrement de son atelier. Un exemplaire se trouve sur le tympan de l'église de Cabestany qui met en scène une Assomption. Un second se trouve dans l'église de Rieux-Minervois.

Nous sommes sur les traces d'un "imagier" des plus originaux de son temps : celui que l'on désigne, faute de connaître son patronyme, sous le nom du Maître de Cabestany.

Un conteur
L'oeuvre de cet artiste est concentrée, pour l'essentiel, dans les Pyrénées-Orientales et dans l'Aude, avec deux incursions en Catalogne Sud et en Toscane, dans les environs de Florence (lire ci-contre).

L'art du Maître se caractérise par "une articulation expressive et narrative d'une densité rare" (1). L'homme est un conteur. Dans l'abbaye de Saint-Hilaire, près de Carcassonne, est conservé un sarcophage sur lequel est représenté le martyre de Saint-Sernin. Chronologiquement, tout est dit : du jugement au châtiment, le Saint traîné par le taureau et les restes de sa dépouille relevés par les Saintes Puelles. Mais on lit cette histoire... de droite à gauche, comme les écritures arabes et hébraïques.

Le tympan de l'église de Cabestany est encore une authentique mise en scène. La Vierge est à l'extrême droite de l'ensemble, dans une position inclinée. Elle épouse la courbe ascendante que dessinent autour d'elle les anges qui la propulsent vers le Ciel.

Au Boulou, c'est une fuite en Égypte que le Maître raconte. On y voit la Vierge tenant l'enfant Jésus dans ses mains graciles.

Le génie du Maître de Cabestany réside aussi dans son esthétique. Les Vierges de Cabestany et de Rieux rivalisent dans ce domaine. Elles sont privées de regard, comme si elles n'étaient déjà plus de ce monde. Et les doigts de leurs mains placées le long de leur corps sont d'une longueur infinie, comme si elles s'élevaient de terre dans un mouvement ascendant initié par Dieu.

L'oeuvre d'un sage
À Rieux, la sculpture atteint un rare niveau de perfection. La Vierge est placée dans un écrin : l'église à plan centré qui comprend une nef à quatorze côtés au centre de laquelle s'insère un choeur de forme heptagonale reposant sur quatre piliers et trois colonnes. Pour André Bonnery, un des grands spécialistes du Maître de Cabestany, il s'agit d'une représentation du temple de la Sagesse illustrant le verset 9-1 du Livre des Prophètes : "La Sagesse a bâti sa maison, elle a dressé sept colonnes". Au Moyen-Âge, la Vierge était considérée comme la plus haute représentation de la Sagesse. En consacrant aux deux ce qui peut être regardé comme son chef-d'oeuvre, le Maître de Cabestany est entré en Éternité.

Source: L'indépendant Illustration: Jean-Luc Bobin

Presse: Conques, ses richesses et l’harmonie du lieu

Étiré à flanc de coteaux, le village enserre l’abbatiale Sainte-Foy suivant un arc de cercle. Le tout s’enchâsse dans un site superbe, en forme de “concha” (en latin, coquille). C’est Conques.

Classé “Grand site de Midi-Pyrénées”, répertorié parmi les “Plus beaux villages de France”, célèbre étape sur le chemin de Saint-Jacques, référence en matière d’architecture romane et d’orfèvrerie médiévale, Conques invite à la découverte, à la flânerie, respire une sérénité certaine.

Pour faire simple, peu de lieux en Midi-Pyrénées, voire en France, peuvent s’enorgueillir d’une telle accumulation de richesses. L’abbatiale romane et sa “forêt des chapiteaux”, les vestiges du cloître, le pont des pèlerins, le Trésor de l’an mil miraculeusement préservé des vicissitudes de l’Histoire (une visite incontournable !), les vitraux de Pierre Soulages..., ce village, si authentique, est une halte, immanquable, pour toutes celles et tous ceux qui visitent l’Aveyron.

Mieux. "Il y a quelque chose de plus qui tient de l’harmonie du lieu, assure Régine Combal, directrice de l’office de tourisme. On vient effectivement chez nous pour un tas de raisons, notamment notre patrimoine architectural. Mais Conques, c’est aussi une atmosphère particulière, spirituelle. La présence de la communauté religieuse en est, quelque part, le garant". La politique touristique de la commune n’est, bien sûr, pas étrangère à ce “supplément d’âme” ressenti dans chaque rue, aux abords de chaque monument.

L’utilisation de l’espace public prend, à Conques, tout son sens avec, en particulier, une signalisation en harmonie parfaite avec le lieu et une volontée affichée de recevoir tous les publics. La visite du village est ainsi aujourd’hui adaptée aux déficients visuels grâce à la mise en place de carnets de dessins en relief, de guides en gros caractères, de moulages et de maquettes tactiles.

Mais Conques, c’est aussi, désormais, une place ouverte aux métiers d’art et créateurs. Onze ateliers ou boutiques ont pignon sur rue et concourent à l’animation du site. Régine Combal, au demeurant, s’en félicite publiquement : "Leur implantation est une excellente chose. Qu’artisans et artistes prennent le devant sur le commerce de souvenir permet de préserver l’authenticité du lieu".

De la même façon, la directrice de l’office de tourisme voit d’un œil complice la “renaissance” du vin de Conques, avec un chai situé au débouché du chemin de Saint-Jacques , et une cave ouverte dans le village où l’on peut déguster trois vins et des tapas ("un délice !").

L’évidence est là, saisissante. A chaque pas posé. Conques s’arpente, se découvre en toute quiétude. Et à son rythme. Les visites y sont légion.

L’une, cependant, est vivement recommandée par Régine Combal en haute saison : la “nocturne” - tous les soirs, sauf programmation de grands concerts - des tribunes de l’abbatiale. "C’est vraiment à faire !". Une documentation permet à tout un chacun de découvrir les chapiteaux romans, tandis qu’un accompagnement à l’orgue et une illumination progressive des vitraux viennent parfaire la visite. Une autre façon de découvrir Conques qui, décidément, fourmille en son bourg médiéval de tant d’atouts et de curiosités.

Sources: Midi libre Photo:DANIEL BRUEL

Eté 2011 Visiter le patrimoine roman poitevin et charentais

Jusqu’à la fin août, le festival des Nuits romanes fera vibrer l’extraordinaire patrimoine roman de la région Poitou-Charentes. C’est aussi l’occasion de découvrir cet art si riche et si exceptionnel dans cette région


l'Art roman en Poitou-Charentes par Region-Poitou-Charentes

Un voyage dans l'art arménien et l'art roman

Entre les pierres romanes de nos pays d'Ouest et le patrimoine arménien de l'Anatolie et du Caucase, il y a des échos singuliers et surprenants.

Si vous souhaitez faire un voyage audio et visuel en Arménie et en Turquie et partager un dialogue culturel entre l'art arménien et l'art roman, je suis heureux de vous inviter à la rencontre :

L'espace, le motif et l'image
un parcours comparé dans l'art arménien et l'art roman

Cette présentation aura lieu :

  • le 26 juillet à 21:00 à Jonzac, Espace Culturel des Carmes, dans le cadre de l'Université d'été des Archives Départementales. Renseignements : 05 46 48 91 13
  • le 27 août à 16:00 au Musée de St-Jean d'Angély, dans le cadre de l'exposition Roman d'investigations : témoins sculptés. Renseignements : 05 46 25 09 72

L'entrée est libre pour ces deux événements. Après la présentation, un moment d'échanges avec le public et de dédicace des livres est prévu.

Si vous le souhaitez, vous trouverez plus d'infos ici.

Arles 25/09 : Mobilité des manuscrits et circulation des modèles et des enlumineurs en Méditerranée occidentale

Conférences à l'Académie d’Arles dimanche 25 septembre 2011 dans la salle d’honneur de l’hôtel de ville de Arles sur le sujet suivant :

"Mobilité des manuscrits et circulation des modèles et des enlumineurs en Méditerranée occidentale (Midi de la France, Catalogne, Italie) entre XIIIe et XIVe siècles" par
Maria Alessandra BILOTTA, historienne de l’art médiéval, spécialiste de l’enluminure du Midi de la France.

Site web: http://academie.arles.free.fr/accueil_027.htm

« Chants du Ciel et de la Terre », 34ème Festival International de Musiques Sacrées et Musique du Monde de Sylvanès (Aveyron)

Du 10 juillet au 28 août, le Festival de Sylvanès propose des rendez-vous spirituels et musicaux tout au long de l’été. L’Abbaye accueille une fois de plus des musiciens, chanteurs et artistes en tout genre pour un programme de spectacles autour du thème « Chants du Ciel et de la Terre »

L'Abbaye de Sylvanès

Fondée au 12ème siècle par un brigand repenti, l’Abbaye de Sylvanès est un magnifique édifice cistercien classé Monument Historique dès 1854. Grâce à l’action dynamique de l’association les Amis de Sylvanès, elle offre de nombreuses activités et constitue l’un des points forts du tourisme culturel dans le Sud de l’Aveyron. Au cœur du Parc naturel régional des Grands Causses, elle se situe dans un cadre exceptionnel. Elle est maintenant célèbre pour ses manifestations culturelles, spirituelles et musicales.

Le Festival de Musiques Sacrées

Pour sa 34ème édition, le Festival International de Musiques Sacrées mêlera le grand répertoire des œuvres sacrées vocales et chorales avec des chants et musiques traditionnels de diverses régions du monde et des créations contemporaines inédites. En tant que haut lieu culturel, artistique, éducatif et musical, l’abbaye de Sylvanès favorise les liens entre les arts et propose, en complément du programme de concerts, des spectacles de danse et de poésie.

Plus de 30 concerts sont organisés à l’Abbaye et dans des sites patrimoniaux de l’Aveyron. Des stages de choral sont proposés. Les familles peuvent passer des moments privilégiés grâce à des animations conçues spécialement pour le jeune public. Chaque année, plus de 15 000 visiteurs participent à ce festival et profitent d’un large éventail de styles musicaux.

Regards croisés, expositions et découverte du patrimoine clunisien du Jura

Tout au long de l’été, Baume-les-Messieurs et Gigny-sur-Suran accueillent plusieurs expositions mettant en valeur le lien entre le patrimoine clunisien du Jura et les artistes contemporains… Histoire médiévale et art contemporain se retrouvent dans les abbayes jurassiennes jusqu’au 8 juillet à Gigny et jusqu’au 16 octobre à Baume-les-Messieurs

L’histoire des lieux

Fondée vers 909-910 par l’abbé Bernon, six moines de Baume-les-Messieurs et six moines de Gigny-sur-Suran, l’Abbaye de Cluny apparait aujourd’hui comme le symbole du renouveau monastique en Europe. Dès sa fondation, l’Abbaye de Cluny apparait comme un foyer de la règle bénédictine et un centre culturel particulièrement important. Les communautés clunisiennes ont durablement marqué l’architecture et la vie du Jura.

L’abbaye de Baume-les-Messieurs doit sa physionomie actuelle aux abbés qui en ont embellit les bâtiments. C’est de ce lieu d’exception que partit l’abbé Bernon pour fonder Cluny. Elle constitue actuellement un lieu d’expositions riches qui offre de découvrir son histoire en même temps que le patrimoine de la région et des créations contemporaines.

L’église de Gigny-sur-Suran, fondée en 890, est un remarquable monument d’architecture romane. Elle joua un rôle essentiel dans le grand élan de la Chrétienté au Xème siècle. Des panneaux illustrés, placés au sein de l’église, retracent l’histoire de l’abbaye.

Les expositions

Les expositions réalisées dans le cadre de « Regards croisés » associent l’histoire des lieux et les visions de plusieurs artistes contemporains sur le patrimoine clunisien du Jura. Elles prolongent les festivités du 1100ème anniversaire de la fondation de Cluny. Chacun des artistes présentant ses œuvres s’est inspiré des sites dans lesquels elles sont exposées pour créer un lien fort entre histoire, patrimoine et modernité.

A Baume-les-Messieurs, la présentation d’œuvres de plusieurs artistes contemporains fait écho à l’exposition retraçant l’histoire de l’abbaye. Les visiteurs découvrent les premiers résultats des recherches archéologiques en cours, les travaux de ses illustres abbés, la vie des moines, et la richesse de son patrimoine : archéologie, histoire de l’art, ethnographie, géologie du paysage, exposition de la vaisselle des moines, maquettes de l’abbaye, sculptures romanes,… c’est un regard complet, riche et varié que propose cette exposition sur l’abbaye de Baume-les-Messieurs.
Du 20 juin au 18 septembre dans le logis abbatial de l’Abbaye de Baume-les-Messieurs


Josette Coras/Baume-les-Messieurs: une rencontre
Josette Coras a vécu 50 ans dans l’Abbaye de Baume-les-Messieurs, dont elle a restauré le logis abbatial. Ses gravures reflètent son amour de la nature et du patrimoine du Jura. Sa connaissance intime et son vécu du lieu lui ont inspiré une œuvre unique et originale. Les paysages, gravés ou peints, créent un monde en relief qui révèle la force minérale et végétale de la région et redonne vie aux moines fondateurs de Cluny.
Du 14 mai au 16 octobre à l’Abbaye de Baume-les-Messieurs


Empreintes de lumière de Martin Becka

Les photographies de l’Abbaye de Baume-les-Messieurs prises par Martin Becka en 2007 sont exposées en dialogue avec celles de Victor Régnault de 1856. La confrontation des leurs clichés révèle des aspects inédits de l’abbaye.
La singularité du travail de Becka vient notamment de son utilisation de procédés remontant aux débuts de l’histoire de la photographie. Grâce à cette technique, il crée un répertoire de supports, textures, matières, ombres et lumière d’une grande diversité. Mêlant techniques anciennes et regards modernes, il joue sur la confusion des temps.
Utilisant les procédés techniques du XIXème siècle, Martin Becka donne une vision nouvelle des paysages et des statuaires médiévales de Baume-les-Messieurs et Cluny. Un polyptique évoque l’histoire des douze moines qui fondèrent la grande abbaye bourguignonne de Cluny en 909-910 avec une grande modernité. L’ensemble des clichés de l’abbaye médiévale qu’il propose lors de cette exposition ont un caractère étonnamment contemporain.
Du 14 mai au 16 octobre à l’Abbaye de Baume-les-Messieurs
Du 8 juillet au 7 août à l’ancienne école de Gigny-sur-Suran


Grain de pierre d’Agnan Kroichvili

Initialement formé à l’archéologie, la démarche d’Agnan Kroichvili porte sur l’ « empreinte », les traces laissées par le passé et les origines de l’homme. Dans ses travaux, il cherche à créer un lien entre le passé et le présent. Pour cette exposition, il a centré son intérêt sur les dalles funéraires de Gigny et Baume-les-Messieurs. Au moyen des arts plastiques, et notamment du dessin, il redonne vie aux personnages couchés dans la pierre dans le logis et l’église abbatiale.
Du 14 mai au 16 octobre à l’Abbaye de Baume-les-Messieurs
Du 8 juillet au 7 août à l’ancienne école de Gigny-sur-Suran


Une présence absente d’Agnan Kroichvili

Cette œuvre composée de treize toiles rend hommage aux treize moines fondateurs de l’Abbaye de Cluny. Elle représente 910 moines, pour symboliser la date de fondation de Cluny, reliés par un fil pour montrer l’unité et la continuité entre les hommes. Chacun de ces moines est nommé, insistant ainsi sur leurs personnalités propres et leur existence réelle.
Du 14 mai au 16 octobre dans l’église de l’Abbaye de Baume-les-Messieurs

A noter que l'artiste Agnan Kroichvili expliquera sa démarche en animant des visites guidées de ces expositions:
- samedi 23 juillet à 11h et 14h30 dans le logis abbatial de Baume-les-Messieurs
- samedi 23 juillet à 16h30 à l'ancienne école de Gigny-sur-Suran
- samedi 20 août à 11h, 15h et 16h30 dans le logis abbatial de Baume-les-Messieurs


Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny

Plus de 400 femmes, brodeuses et couturières, françaises, allemandes et suisses ont réalisé cette œuvre collective rassemblant deux séries de 13 bannières composées de 1040 carrés. Chacun de ces carrés reprend la rosace clunisienne orné de motifs inédits qui revisitent l’histoire du Moyen Âge avec la fraîcheur et la gaieté d’un art populaire.
Du 19 juin au 18 septembre à Baume-les-Messieurs
Du 8 juillet au 7 août à Gigny-sur-Suran
Du 9 au 25 septembre à Vaux-sur-Poligny
Pour en savoir plus sur les bannières brodées :
http://marlie.over-blog.com

Autour des expositions

Ateliers pour enfants
A partir de 6 ans
Du 13 juillet au 19 août, les mercredis et vendredis de 14h à 17h30 dans la grande salle du Conseil Général (ancien dortoir des moines) dans la 3ème cour de l’Abbaye de Baume-les-Messieurs
Gratuit
Information : Centre jurassien du patrimoine, 03 84 47 43 37

Livret découverte pour les enfants
Un livret-guide facilite la visite du jeune public

Informations pratiques

Exposition « Regards croisés »
Les expositions de Baume-les-Messieurs sont ouvertes :
du 20 juin au 18 septembre, tous les jours de 11h à 18h
puis du 24 septembre au 16 octobre, uniquement les samedi et dimanche de 11h à 18h
Les exposition de Gigny-sur-Suran sont ouvertes :
du 8 juillet au 7 août, tous les jours de 11h à 18h

Entrée gratuite

Conservation d’histoire naturelle, archéologie et ethnologie
Conseil Général du Jura
17, rue Rouget-de-Lisle
39039 Lons-le-Saunier Cedex
Tél. 03 84 87 34 85
Fax 03 84 87 34 14
Email : juramusees@cg39.fr
Site : www.juramusee.fr

Abbaye de Baume-les-Messieurs
39210 Baumes-les-Messieurs
tél. 03 84 44 95 45
fax 03 84 44 95 40
Email : baumelesmessieurs@wanadoo.fr
Site : www.baumelesmessieurs.fr

Abbaye de Gigny-sur-Suran
Place de l’église
39320 Gigny-sur-Suran
Pour des visites guidées, contacter :
l’ADAPEMONT, rue des Maréchaux,
39320 SAINT JULIEN
Tél. 03 84 85 47 91
Fax : 03 84 85 45 88
Email : pc@adapemont.asso.fr

Visite des tribunes de l'abbatiale de Conques en nocturne

En haute saison, une visite dans les tribunes vous est proposée en nocturne. Une documentation vous permettra de découvrir, à votre rythme, les chapiteaux romans. Un accompagnement à l'orgue et une illumination progressive des vitraux viendront parfaire cette visite.

Durée : 45mn environ - Tarif : 5 €.

Site OT conques

Visites guidées des églises de Paris cet été

En juillet et en août Art, Culture et Foi / Paris propose des visites guidées gratuites des églises de Paris. Des paroissiens guides bénévoles fournissent des explications historiques et artistiques sur de nombreux édifices et transmettent le message dont ces monuments sont porteurs.

En savoir plus

Presse: Feldbach à l’ombre de son église

À Feldbach, la fête de ce week-end se déroulera à l’ombre de la célèbre église romane du XII e siècle.

Dimanche, la journée débutera par le marché aux puces dès 7 h. Une messe sera célébrée à 10 h en l’église Saint-Jacques. Au cours de cette journée, le Père Jean Zimmermann assurera des visites guidées de l’église, à 14 h 30 et à 15 h 30. Comme depuis plusieurs années, des artistes exposent en ce lieu, dans le cadre du Chemin d’Art sacré en Alsace.

Plus de quarante artisans, dont certains travailleront sur place, sont attendus : jouets et jeux en bois, sabotier, peinture à l’huile et sur bois, savons ciselés, tableaux 3D, crochet, broderie, poterie, gravure sur verre, création de bijoux, sculptures etc.

Des passionnés feront découvrir et partager leurs collections, telles que des camions miniatures en bois, du modélisme de bateaux ou encore de tracteurs anciens.

Côté ambiance, la fête sera animée par « 68 Décibels ». Les membres de l’Ensemble musical et folklorique d’Hirsingue et ceux de l’Aigle Blanc animeront les rues en musique et en démonstration de danses, respectivement au rythme du folklore alsacien et du folklore polonais.

Y ALLER Feldbach, dimanche de 7 h à 20 h. Entrée libre.
Source et photos: L'Alsace

Patrimòni: Le tympan d’une église romane transformé en arc de triomphe, à Lévinhac, et une idée de ballade dans la vallée de la Sorgues

Le nouveau numéro de Patrimòni, le magazine des patrimoines de l’Aveyron et de ses voisins, est livré chez les marchands de journaux ou par correspondance, avec notamment au sommaire Le tympan d’une église romane transformé en arc de triomphe, à Lévinhac, et une idée de ballade dans la vallée de la Sorgues

Patrimòni, est le magazine de tous les patrimoines, faune, flore, bâti, géologie, histoire, archéologie…son but, apprendre à mieux les connaître pour notre curiosité, notre plaisir, mais aussi pour mieux les protéger pour nous et nos successeurs. Il a 36 pages en couleur, il est écrit en français, et trois pages en occitan. Il est édité tous les deux mois, le prochain numéro paraîtra début Septembre. Depuis ce mois de Mai, Patrimòni s’ouvre aux patrimoines des départements voisins, après la Lozère, nous découvrons des patrimoines Héraultais avec cette fois « l’Hôtel de Peyrat » de Pézenas.

Vous trouverez au sommaire :

  • Côté « Histoire » : Le tympan d’une église romane transformé en arc de triomphe à Lévinhac aux portes de St Côme d’Olt – l’Hôtel de Peyrat à Pézenas, son histoire de sa période médiévale à nos jours.
  • Côté « Nature » : La petite histoire des étangs méconnus du Ségala, leur flore, leur faune, les raisons de leur création – La faune dans le patrimoine bâti, et comment mieux l’accueillir.
  • « Passejada« : Une idée de ballade dans la vallée de la Sorgues à St Félix, ancienne cité Hospitalière.
  • Côté « Occitan » : » Un ser de fèsta sul Larzac » e » l’Estivada se sarra ».
  • La présentation de livres : « Decazeville », « JH Fabre en son harmas », « l’Herbier parfumé », « Una lutz sul camin », « Contes et Poëmas de Pelegrins », « Le cahier Max Rouquette n°5″
  • l’Agenda du patrimoine et de la culture des mois de Juillet et Août.

Patrimòni est en vente dans les kiosques aveyronnais (4.60 €), ou par abonnement (27€ pour 1 an et 6 numéros).

Vous pouvez visiter son site pour le découvrir ou connaître les sommaires des anciens numéros : www.patrimoni.fr

Contact : Patrimòni, Camin de Petitous, Ròca Talhada, 12490 Montjaux, Tél. : 05 65 58 19 82, Courriel : patrimoni@wanadoo.fr

Saint Quentin de Chalais: Les églises romanes se réveillent pour l'été

Belles endormies, les églises romanes de nos villages se réveillent chaque été, à l'heure du festival régional des Nuits romanes. La septième saison a débuté à Melle (Deux-Sèvres) samedi 2 juillet pour plus de 100 spectacles dans les plus belles églises de la région. Des trésors architecturaux théâtres de rencontres magiques entre l'art roman et le spectacle vivant.

Parmi eux, l'église du XIIe siècle de Saint-Quentin-de-Chalais, fortifiée à la fin du Moyen Âge et classée à l'inventaire des Monuments historiques en 1913. Elle fait partie des quatre édifices retenus en Sud-Charente pour accueillir le festival des Nuit romanes avec ceux de Mouthiers-sur-Boëme, Blanzac-Porcheresse et Aubeterre-sur-Dronne.

Une première pour la petite commune de 272 âmes, qui réjouit son maire, Joël Papillaud. « L'église est la seule richesse que possède la commune, elle a toujours été considérée avec attention par les municipalités successives qui ont pris soin de la garder en bon état. » Sans jamais avoir assisté à un spectacle des Nuits romanes, l'élu a été emballé par son concept « ce mélange de la culture contemporaine avec l'univers roman ».

Une ode à la déesse de la lune

Saint-Quentin-de-Chalais a le privilège d'accueillir la Cie Arche en Sel, compagnie professionnelle de spectacles médiévaux, de feu et de lumière. « Elle jouera sa dernière création baptisée "Sélun" », annonce Joël Papillaud.

Le spectacle est une ode à la déesse de la lune, à la femme serpent, fille du soleil et de la terre. Le synopsis : « Dans un ballet de feu, aux chants et aux mélodies envoûtantes, Séluna s'éveille… » Vient alors le temps de la farandole et du tourbillon d'étincelles dans un noir total et sur une musique « live » électro-acoustique.

Un spectacle grandiose en forme de défi pour la commune de Saint-Quentin-de-Chalais. Elle se prépare à relever le challenge avec un sacré coup de pouce financier de la Région Poitou-Charentes.

« Sans son soutien, nous n'aurions pas pu monter le budget de 7 000 euros en grande partie subventionné », confie le maire attaché à faciliter l'accès à la culture en milieu rural.

Un point partagé par Jean-Christophe Hortolan. Le conseiller régional, référent du Sud-Charente, a présenté le programme des festivités, le mardi 28 juin, à Blanzac-Porcheresse, en présence des élus et associations relais et partenaires du festival.

Mélodies andalouses

« Les Nuits romanes participent à démocratiser la culture car elles permettent au public de découvrir ou redécouvrir, dans une totale gratuité, les merveilles architecturales de la région en alliant spectacles vivants et concerts de musiques. »

À Saint-Quentin-de-Chalais, le concert qui précédera la Cie Arche en Sel, fera honneur aux mélodies andalouses avec le quintet de Bartjolo Claveria, virtuose de la guitare flamenca : guitare, percussions, violon et chant.

Comme pour chaque soirée des Nuits romanes, elle se clôtura par une dégustation de produits locaux et une mise en lumière de l'église.

Delphine Lamy, Sud Ouest (texte et photo Serge Picard)