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Visite de St Leu d'Esserent

Construite au moment où l’on passait de l’art roman au gothique, l’abbatiale de Saint-Leud’Esserent recèle un peu de chacun de ces grands courants architecturaux. On s’en rendra compte de visu par la visite guidée programmée ce matin afin d’en apprendre davantage sur ce monument. Construite aux XIIe et XIIIe siècles, l’abbatiale va traverser les siècles et leurs conflits non sans difficulté.


A commencer par la guerre de Cent Ans durant laquelle l’édifice sera dévasté à trois reprises par les troupes anglaises, en 1419, en 1430 et, surtout, en 1436, où l’abbatiale est incendiée. L’abbatiale parvient néanmoins à subsister et s’octroie une salutaire cure de jouvence au XIXe siècle avec la réfection du prieuré et du cloître.
Le répit sera hélas de courte durée, l’abbatiale va à nouveau pâtir des destructions occasionnées par un conflit, la Seconde Guerre mondiale. En 1944, les Allemands implantent à Saint-Leu leur usine d’assemblage pour les missiles V1, ancêtres des fusées, destinées à être lancés sur l’Angleterre. Ce choix fera de Saint-Leu et tous ses environs des cibles privilégiées pour l’aviation alliée. Ces bombardements massifs auront pour effet de littéralement couper en deux l’abbatiale. Aujourd’hui, cette survivante surplombe toujours la vallée de l’Oise et se visite au même titre que le quartier qui l’entoure, où subsistent encore de nombreux vestiges du Moyen Age.
Aujourd’hui à 10 heures, à l’abbatiale de Saint-Leu-d’Esserent. Tarif : 3,50 et 2,5 €. Tél. 03.44.56.38.10.

Source: Le Parisien

L'année Saint Guillaume commémore le 800ème anniversaire de la Mort du moine-archevêque de Bourges

Le diocèse catholique de Bourges et les Amis de la cathédrale ont lancé le 10 jnavier l'Année saint Guillaume en mémoire du 800ème anniversaire de la mort du moine-archevêque de Bourges Guillaume de Donjon.
Le tympan du portail Nord de la cathédrale de Bourges raconte les nombreux miracles qui lui sont attribués...

Cette année sera marquée par des manifestations religieuses et culturelles

Au programme :

Concerts :
16 mai, avec la Maîtrise de Notre-Dame de Paris ;
30 mai, La Création, de Haydn ;
14 novembre, par le Chœur Aria.

Conférences :
29 et 30 octobre, colloque international.

Expositions :
20 mai-30 août, céramiques de vitraux de la cathédrale ;
août-octobre, « Les métiers de bâtisseurs », parvis des métiers ; « Vies et mémoire de saint Guillaume »,
bibliothèque des Quatre-Piliers...

Visites guidées thématiques avec l'office de tourisme, toute l'année.

Amis de la cathédrale, 9, rue Molière, 18000 Bourges, tél. 02.48.65.41.28 ; courriel : amiscathedralebourges@neuf.fr
source: pelerin.info

L'église Saint-Baudel retrouvera son air d'antan (18/01/2009)

De l'arrière, on remarque la complexité architecturale due aux différents ajouts.

« Saint-Bouize est la déformation de Saint-Baudel, qui donne son nom à l'église du village », explique Jacques Veyrier, président des Amis de Saint-Baudel qui contribuent à la restauration de l'édifice avec la mairie. L'homme est intarissable, car le monument crée des passions.
Érigée en quatre étapes, l'église Saint-Baudel est un chef-d'œuvre de complexité de par les différentes époques dont elle porte la trace. La base est une église romane berrichonne « pure », composée de deux rectangles construits au XIIe siècle.
Au XIVe siècle, une tour est élevée par le conte de Sancerre, à la demande des paroissiens. Nous sommes au cœur des guerres de religions et la tour en souffrira : elle était deux fois plus haute à l'origine. Il faut ensuite attendre le XVIIIe siècle pour la construction de la sacristie, puis 1836 pour l'ajout de la chapelle.
En 1850, le curé demande sa démolition pour un édifice plus moderne, ce qui sera refusé.
Aujourd'hui, l'église est propriété de la mairie de Saint-Bouize, et l'association de Jacques Veyrier travaille à sa sauvegarde. Treize tableaux ont été restaurés en 2005 et, deux ans plus tard, une grille a été ajoutée à l'intérieur pour matérialiser la première porte du XIIe siècle. « C'est un travail de longue haleine, car nous courons les subventions », explique le président.
D'autant plus que les projets à venir sont importants : la mairie et l'association espèrent réaliser 300.000 € de travaux intérieurs, toujours sous le conseil des Monuments de France et avec l'accord de l'archevêché. Réfection de la voûte en parquet de châtaignier, sablage des pierres, remplacement des crépis à l'ancienne, restauration de la chapelle et reconstitution d'un arc voûté en pierre au-dessus de l'autel : voilà qui redonnera à l'église son air d'antan.
En attendant les subventions, les membres jouent les fourmis et réussissent à récolter des fonds grâce à leurs actions (brocante, bourse aux vêtements, marché de Noël). Le reste du temps, JacquesVeyriet conduit les visiteurs à la demande, groupes ou solitaires, et leur raconte l'histoire de l'église en guide intarissable.

Visite sur demande : contacter Jacques Veyrier au 06.12.23.79.79.

Source: La nouvelle république

Chefs d'oeuvre du gothique normand exposés aux Jacobins de Toulouse

Dans la lignée de ses grandes expositions consacrées au patrimoine, l’Ensemble Conventuel des Jacobins de Toulouse, en collaboration avec le Musée de Normandie de Caen, invite à découvrir trois siècles de trésors de Haute et Basse-Normandie, pour la première fois réunis du 17 janvier au 20 avril 2009...

CHEFS D’ŒUVRE DU GOTHIQUE EN NORMANDIE- Sculpture et orfèvrerie du XIIIe au XVe siècle-à l’ Ensemble conventuel des Jacobins de Toulouse du 17 janvier au 20 avril 2009
Dans la lignée de ses grandes expositions consacrées au patrimoine, l’Ensemble Conventuel des Jacobins de Toulouse, en collaboration avec le Musée de Normandie de Caen, invite à découvrir trois siècles de trésors de Haute et Basse-Normandie, pour la première fois réunis, et qui disent l’étonnante vitalité de la production artistique de cette région du XIIIe au XVe siècle. Dans une parfaite cohérence d’espace et de temps, ces sculptures et ces pièces d’orfèvrerie du Moyen Age ne pouvaient trouver sous les voûtes du Réfectoire des Jacobins, plus bel écrin. En effet, l'Ensemble Conventuel des Jacobins de Toulouse demeure, à ce jour, un magnifique exemple, entièrement réalisé en briques, de construction monastique des XIIIe et XIVe siècles, ce qui en fait le véritable joyau de l'art gothique languedocien.

A Toulouse, l’exposition s’ouvre avec splendeur par Marie Madeleine, vêtue de sa seule chevelure. Ce chef d’œuvre de la Collégiale d’Ecouis, bien que reconnu en l’état actuel des recherches comme Marie Madeleine, pourrait aussi évoquer la légende de Marie l’Egyptienne dont le culte s’était répandu en Occident.Dans un parcours volontairement chronologique, les neufs apôtres du Collège apostolique de Saint-Pierre de Jumièges, véritables "colonnes vivantes", sont associés aux pièces d’orfèvrerie qui laissent entrevoir la richesse des décors des églises et des cathédrales d’alors, comme la châsse des reliques de saint Taurin, réalisée vers 1240, en argent et cuivre doré, sertie d’émaux et conservée à Evreux. Puis, véritablement unique, une Mise au tombeau dont la composition traduit avec intensité le sentiment de douleur de chacun des sept personnages qui vivent cet épisode de la Passion du Christ. Par sa qualité exceptionnelle, cet ensemble sculpté n’est pas sans rappeler celui de Monesties dans le Tarn. A la fin du Moyen Age, le culte des saints se multiplie et, ici, pour représenter cette ferveur, les saints vénérés dans nombre de régions de France - saint Pierre, saint Jacques, saint Denis - côtoient les saints les plus populaires en Normandie tels sainte Barbe, toujours adossée à sa tour, ou saint Clair, invoqué pour les affections oculaires. Enfin, pour parfaire son cheminement, le visiteur est accompagné de Vierges à l’Enfant - pour l’essentiel en pierre polychrome - miraculeusement parvenues jusqu’à nous, et dont les visages sont empreints de douceur et de sérénité.A noter par sa rareté, une superbe série de vitraux. La peinture sur verre de Dives-sur-Mer qui présente des anges musiciens fait écho, dans un heureux parallèle, aux superbes peintures murales de la Chapelle Saint Antonin qui jouxte le Réfectoire des Jacobins où, sur un fond de bleu orné de fleurs de lys blanches, des anges jouent de la viole, de la cornemuse, de la harpe et du psaltérion. Par ailleurs, dans l’exposition, deux statues de rois musiciens soulignent aussi qu’à cette époque au nord comme au sud de la France, trouvères d'Oïl ou troubadours d'Oc, poètes et musiciens apportent à l'Europe le culte de la femme et de la Vierge, l'amour courtois et l'idéalisme chevaleresque. Cette exposition veut démonter le foisonnement créatif normand de la période gothique.

Ensemble Conventuel des Jacobins - Tél. : 05 61 22 21 92 (Entrée de l'exposition par l'église des Jacobins, rue Lakanal)Ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 19h Entrée : 5 euros (tarif réduit et groupe 2,50 euros )Visites commentées par des conférenciers de la Mairie de Toulouse : tous les jours à 15h, dimanches et jours fériés à 15h et 16h30 et sur demande pour les groupes

Source: Pelerin.info
Sainte Marie Madeleine, 1311-1315, Statue, pierre avec traces de polychromie, Écouis (Eure), Crédit phot : RMN/J-G. Berizzi
Huit anges musiciens, Deux panneaux de vitrail,Vers 1320-1330,Dives-sur-Mer (Calvados),Inventaire général du patrimoine culturel de Basse Normandie/ P.Corbierre

18-21 juin 2009 - Le "premier art roman" Cent ans après

Colloque international - La construction entre Saône et Pô autour de l’an mil

Les églises du Jura sont depuis longtemps reconnues comme l’un des principaux ensembles du « premier art roman » tel qu’il fut défini par Josep Puig i Cadafalch. Cent ans après les premières publications de l’érudit catalan, il convient de faire le point sur un concept qui, après avoir ouvert des horizons à la recherche, a fini par la paralyser. C’est le mur, point de départ de la définition du « premier art roman », qui est au coeur de cette nouvelle réflexion. Le développement de l’archéologie du bâti permet une approche réactualisée de ces questions, dans le cadre d’études de cas approfondies comme celles qui ont pu être menées ces dernières années en Franche-Comté à Saint-Lupicin, Saint-Désiré de Lons-le-Saunier et Baume-les- Messieurs, dans le cadre d’une convention entre l’Université de Franche-Comté, le Service régional de l’Archéologie de Franche-Comté et l’UMR 5594 du CNRS (Auxerre/Dijon). Au-delà d’une meilleure connaissance des méthodes constructives, ces investigations ont fait évoluer l’histoire des débuts de l’architecture romane sur des points essentiels tels que le plan des chevets et le voûtement des nefs. Puig i Cadafalch avait défini le « premier art roman » comme un art international dont l’aire de diffusion s’étendait de la Catalogne à la Dalmatie et de la vallée du Pô à celles du Rhin et de la Meuse. Qu’en est-il réellement ? Les recherches récentes ont contribué à mettre en évidence des particularismes régionaux qui doivent être confrontés, sans préjuger des conclusions auxquelles nous parviendrons. Un certain nombre d’études monographiques ont également mis en lumière le rôle moteur de quelques grands chantiers en Lombardie, dans le Piémont, mais aussi dans le royaume de Bourgogne, disparu en 1032, qui s’étendait jusqu’à la Saône et couvrait une large partie de la Suisse actuelle. C’est cette zone sensible, définie néanmoins avec une certaine souplesse, qui a été retenue comme point de départ d’une réflexion collective sur la géographie artistique du « premier art roman » telle qu’on peut l’appréhender de nos jours.

Comité scientifique
- Sébastien BULLY, chargé de recherche au CNRS (UMR ArteHis, Dijon)
- Jordi CAMPS I SORIA, conservateur, Museu nacional d’Art de Catalunya, Barcelone
- René LOCATELLI, professeur honoraire, Université de Franche-Comté
- Philippe PLAGNIEUX, professeur, Université de Franche-Comté
- Christian SAPIN, directeur de recherche CNRS (UMR ArteHis, Dijon)
- Anna SEGAGNI MALACART, professeur, Université de Pavie
- Éliane VERGNOLLE, professeur honoraire, Université Franche-Comté

Programme PDF

Conques. à la recherche des anges de l'abbatiale romaine

L'office de tourisme de Conques organise, ce vendredi 2 janvier 2009, à 16 h 30, une visite thématique « à la recherche des anges de l'abbatiale romane de Conques » (joyaux de la sculpture médiévale).

Lors de cette visite placée en fin d'après-midi, les visiteurs pourront partir à la recherche des représentations des anges sur les supports sculptés des XIe et XIIe siècles, tant en extérieur qu'à l'intérieur de l'abbatiale. La visite animée par Anne Romiguière, guide de l'office de tourisme de Conques, débute à 16 h 30, vous conduira aux confins du Moyen âge, à travers l'art sacré, dans une approche des différents styles et du thème de la représentation des anges dans la sculpture romane. Inscription au musée Fau et départ sur la place de l'église. Le tarif par personne est de 4,50 € (accès des tribunes limité aux plus de 12 ans).

Les visites guidées sont normalement programmées, sauf samedi et dimanche et jour de l'An. Voir les horaires à l'office de tourisme.

Pour tous renseignements, contacter l'office de tourisme de Conques au 05 65 72 85 00 ou 0 820 820 803, ou tourisme@conques.fr (www.conques.fr).

source: La dépêche