Délaissée depuis plusieurs décennies, son agonie fait peine à voir.
Il s'agit pourtant d'un ensemble du 18ème siècle siècle intéressant et esthétique dans un milieu naturel très agréable qui aurait toutes ses chances de séduire des visiteurs, des touristes, des randonneurs...
Seuls de rares squatters et pilleurs ont pris la peine de visiter et de dégrader lâchement ce monument qui fait partie du patrimoine lorrain et se devrait d'être mis en valeur.
Ce bâtiment classé MH risque donc de disparaître faute de conscience globale et de pouvoirs publics à même d'avoir les assises pour faire des travaux de force (commune très rurale d'une Meuse assez pauvre aujourd'hui avec une abbaye isolée dont la rénovation et la mise en sécurité seraient chères).
Qu'importe, il faut que le plus grand nombre prenne conscience de ces dommages et que le courant s'inverse pour garder un joyaux du patrimoine de Lorraine.
Anthony Koenig sur FNASSEM
Chaque été depuis vingt-cinq ans, le festival de Beaune fait résonner en la basilique Notre Dame les divines envolées des grandes œuvres musicales des XVIIème et XVIIIème siècles. 2008 ne faillira pas à la règle et les mélomanes pourront écouter le Dixit Dominus de Haendel, l’Ottavia restituita al trono de Scarlatti et l’intégrale des Six motets de Jean Sébastien Bach, proposés par des exécutants aussi prestigieux que ceux du Collegium Vocale de Gand dirigés par P. Reuss, de l’orchestre de Turchini, placé sous la direction de A. Flori et de l’ensemble Les Eléments, dirigé lui-même par J. Suhubiette. La soirée étant réservée à l’audition des œuvres, les festivaliers ont tout le loisir de découvrir en cours de journée une région riche d’un patrimoine historique et monumental tout à fait exceptionnel. Ville favorisée par le chancelier de Bourgogne Nicolas Rolin - celui que l’on voit en prière auprès de la célèbre Vierge du Louvre peinte par Van Eyck - Beaune propose son musée du Vin mais aussi la visite de son Hospice, écrin du joyau que constitue le Jugement dernier de Rogier Van der Weyden. L’étape dijonnaise permet de découvrir la crypte de la cathédrale Saint Bénigne et le palais des ducs de Bourgogne édifié à l’époque où les « grands ducs d’Occident » apparaissaient comme les princes les plus puissants du continent, toujours présents au Musée des Beaux Arts à travers le superbe tombeau réalisé pour Philippe le Hardi, le premier de la lignée. Ce qui reste du transept monumental de l’abbaye de Cluny III laisse imaginer ce qu’était, avant sa destruction et sa transformation en carrière de pierres à la faveur de la Révolution, le plus grand édifice de l’Europe du XIIème siècle. Plus modeste , la chapelle de Berzé la Ville fournit l’un des meilleurs exemples de ce que fut, en matière de peinture, l’école bourguignonne de la fresque romane, bien différente de celles du Berry, du Poitou ou du Roussillon. Enfin, le pèlerinage de Vézelay, où l’église de la Madeleine fut brillamment restaurée au XIXème siècle par Viollet le Duc sera l’occasion pour les visiteurs, confrontés à la Pentecôte qui occupe le tympan du narthex, de renouer avec la spiritualité des temps médiévaux, celle qui animait le Cistercien Bernard de Clairvaux quand, au milieu du XIIème siècle, il prêchait en ce lieu inspiré la deuxième croisade.
En terre provençale, c’est dans le parc du château de Florans que se déroule, comme chaque été, le festival de piano de La Roque d’Anthéron. Les heureux élus qui pourront y participer écouteront des oeuvres de Chopin, de Schubert (Impromptu n°3 en sol bémol majeur, Mélodie hongroise en si mineur, Quintette pour piano et cordes en la majeur..) de Rachmaninov (Suite n°2 pour piano à quatre mains opus 17) et Ravel (Rhapsodie espagnole pour orchestre, transcription à quatre mains), des oeuvres interprétées par Brigitte Engerer, Boris Berezovsky, José Gallardo et Francesco Piemontesi au piano, auxquels il faut ajouter Olivier Charlier (violon), Gérard Caussé (alto), Henri Demarquette (violoncelle) et Vincent Pasquier (contrebasse). Le marché de l’Isle sur la Sorgue, le village médiéval d’Oppède le Vieux, le château du marquis de Sade, les abbayes cisterciennes de 
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