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Gaillac (Tarn) - Exposition et projection sur les chemins de Compostelle et l'itinéraire pédestre et culturel Conques - Toulouse

Gaillac (Tarn) est une halte sur l’itinéraire culturel pédestre reliant Conques (Voie du Puy en Velay) à Toulouse (Voie d’Arles).

Cet itinéraire a été ouvert en sentier de randonnée en 2010 grâce à l’action conjuguée des comités départementaux de la randonnée pédestre, de l’association Du Bas Rouergue vers Compostelle et de l’ACIR Compostelle.

Les communes à travers diverses manifestations s’impliquent pour faire reconnaître la dimension culturelle de ce sentier. Cette vieille route médiévale est jalonnée de traces de dévotion à saint Jacques et de passages de pèlerins circulant entre les grands sanctuaires dédiés à sainte Foy et à saint Sernin.

L’abbaye Saint-Michel de Gaillac accueille l’exposition “Des chemins de Compostelle à l’itinéraire culturel européen” proposée par l’ACIR Compostelle. 18 panneaux retracent l’histoire et l’évolution du pèlerinage vers Compostelle, les mythes qui tissent son histoire, les itinéraires, les motivations des pèlerins d’hier et des cheminants d’aujourd’hui. A cette occasion, une collection d’objets est exceptionnellement réunie pour évoquer la dévotion et les passages des pèlerins dans le gaillacois.

A voir du 22 octobre au 31 décembre, ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h et de 14h à 18h
Entrée : 2,50€ - tarif réduit : 1,50€

Pause café au musée « Présentation du patrimoine des chemins tarnais vers Compostelle »
Jeudi 17 novembre 2011
De 12h45 à 14h, 2.5 €, café offert

Projection d’une fiction-documentaire « L'An Mil chronique de la fin du monde » réalisé en 2000 par Claude BARSAC
mercredi 23 novembre 2011
réalisé en 2000 par Claude BARSAC à l’auditorium Don Vayssette, Avenue Cavaillé-Coll.
Une plongée dans la société de l’An Mil, ses peurs, ses croyances, racontées par un moine parti en pèlerinage vers St Jacques de Compostelle.


Des projections de documentaires suivies de débat sont en préparation.
Renseignements auprès du Musée de l’Abbaye, Place Saint Michel - 05 63 57 14 65 - http://www.ville-gaillac.fr

En parallèle, la médiathèque municipale de Laguépie (Tarn et Garonne), commune-halte sur ce même itinéraire, présente l’exposition “Des chemins vers Compostelle à l’Itinéraire culturel européen” du lundi 3 octobre jusqu’au 30 octobre 2011 à la médiathèque municipale, rue du Puech Bas.
Renseignements : 05 63 30 31 54 - http://www.laguepie-en-rouergue.fr

conférence: Conques (itinéraire du Puy en Velay) à Toulouse (Itinéraire d’Arles vers St Jacques de Compostelle).

Autour de la thématique du voyage, de la pérégrination jacquaire et de l’itinéraire culturel pédestre qui relie Conques (itinéraire du Puy en Velay) à Toulouse (itinéraire d’Arles vers St Jacques de Compostelle), trois conférences sont co-organisées par l’association du Bas-Rouergue vers Compostelle, l’ACIR Compostelle, l’IOA et l’association des Bastides du Rouergue.

(Entrée libre)


Mardi 29 novembre 2011 à 18h30
Villefranche-de-Rouergue, Office de Tourisme
“En chemin, voyages et voyageurs du Moyen Age”
par Sophie Cassagnes-Brouquet, professeure d’histoire médiévale à l’université de Toulouse II - le Mirail

Le Moyen Age a laissé dans la mémoire collective l’image du serf attaché à sa terre et à son village, craintif face à la forêt et terrifié par la perspective de l’étranger. Une vision qui n’est pas tout à fait fausse, mais bien partielle.
Elle fait peu de cas des foules de pèlerins qui se pressent vers les sanctuaires les plus éloignés : vers Jérusalem au péril de la mer et des Sarrasins, vers cet autre Finisterre qu’est Saint-Jacques de Compostelle et bien sûr vers Rome.
Elle oublie les marchands qui trafiquent dans les ports et les foires, les compagnons se déplaçant de chantier en chantier.
Elle passe sous silence l’errance romanesque des chevaliers de la Table Ronde.
Le voyage est au cœur des mentalités médiévales et le chemin l’un des lieux les plus chargés de symboles de la période.


Vendredi 3 février 2012 à 18h30
Villeneuve-d’Aveyron, Office de Tourisme
“Un site du patrimoine mondial : les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France”
par Aline Tomasin, vice-présidente de l'ACIR Compostelle (www.chemins-compostelle.com)

Qu'est-ce que le patrimoine mondial ? Pourquoi et comment les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ont ils été inscrits sur la liste du patrimoine mondial ?
Lors de cette conférence illustrée, Aline Tomasin explorera la valeur universelle exceptionnelle de ce patrimoine qui est devenu un bien de l'humanité toute entière. Elle exposera les conditions d’une inscription sur la Liste du patrimoine mondial.


Mardi 21 février 2012 à 18h30
Villefranche-de-Rouergue, Office de Tourisme
“Le chemin de Compostelle : la liaison Conques-Toulouse”
par Christian-Pierre Bedel, directeur de l’IOA

Entre la via podiensis et la via tolosana, Christian-Pierre Bedel évoquera les secrets d'un itinéraire occitan, balisé de repères jacquaires, emprunté par les comtes de Toulouse et les faidits du catharisme. En passant par les bastides de trois départements et au travers de vignobles disparus ou bien présents, le romieu peut aussi découvrir les trésors d'un millénaire de littérature occitane.

Informations :
Pays d'art et d'histoire des Bastides du Rouergue
Association des Bastides du Rouergue
Maison du Patrimoine
Anciens Bains-Douches
12200 Villefranche-de-Rouergue

chauffailles 21/10 : conférence sur la Sculpture romane en Bourgogne

Quelle voix plus experte que celle de Bernard Morot-Gaudry, sculpteur et romancier, pour évoquer les trésors que les siècles nous ont légué en héritage ?

La Bourgogne est riche d’un patrimoine architectural qui a largement contribué à sa réputation. Tout au sud de la région, un chapelet d’églises romanes sculpte un magnifique bijou dont le bocage Charolais-Brionnais est l’écrin qui le magnifie. C’est de cette richesse incomparable que Bernard Morot-Gaudry viendra parler vendredi 21 octobre.

Bernard Morot-Gaudry pratique avec le même bonheur l’écriture et la sculpture. Très impliqué dans les milieux artistiques, il est président national de l’Union des syndicats et organisations professionnelles des arts visuels. Ses sculptures, souvent monumentales, ornent des lieux publics ou privés en France et à l’étranger.

Dans son roman historique La tentation d’Ève, Bernard Morot-Gaudry met en scène le sculpteur roman Gislebertus qui entreprend en 1131 de tailler dans la pierre l’Ève de la cathédrale d’Autun. Il fait revivre de façon captivante et documentée l’agitation du chantier de la basilique, perturbé par une série d’événements inquiétants au seiLinkn feutré de la ville épiscopale.

C’est en connaisseur, avec l’œil d’un artiste contemporain sur un artiste médiéval, qu’il nous parlera de la sculpture romane en Bourgogne, autour de l’exceptionnel Gislebertus et de sa Tentation d’Ève, célèbre dans le monde entier.

Cette conférence, qui aura lieu chez Gribouille, vendredi 21 octobre, à partir de 19 h 30, sera illustrée de nombreuses images.


source: LSL

Circuit du 19 octobre sur l'art roman avec l'office du tourisme de saint Jean d'Angely


Toulouse: 17,18,19 et 20 octobre: les frontières pyrénéennes au moyen-age

Ce colloque Jeunes chercheurs organisé dans le cadre de la Thématique 1 – Fronteras – du laboratoire FRAMESPA (UMR 5136) propose à des historiens, historiens de l'art, archéologues et littéraires de diverses universités françaises et espagnoles de mener une réflexion sur la notion de frontière dans les régions pyrénéennes au Moyen Âge à partir de l'étude des relations (échanges, conflits, etc.) entre les entités chrétiennes et / ou musulmanes. Il s'agira également, en croisant les apports de différentes disciplines, de donner une vision globale des nouveaux travaux sur ces espaces en perpétuel mouvement.

Annonce

Les frontières pyrénéennes au Moyen Âge (VIe-XVe s.) : nouvelles thèses, nouveaux débats., 19-20-21 octobre 2011, Université Toulouse II Le Mirail - Maison de la Recherche - salle D31

Mercredi 19 octobre

  • 09h30/10h00 : Présentation du colloque (S. Gasc et C. Venco-Salaün)
  • 10h00/ 10h30 : Introduction (Philippe Sénac - Université de Toulouse II)
  • 10h30/11h00 : Morgane Uberti (Université de Paris IV) : Le recours à l'écrit lapidaire dans la zone pyrénéenne (VIe-VIIe s.).

11h00/11h30 : Pause

  • 11h30/12h00 : Mikel Pozo Flores (Universidad del País Vasco) : Vascones y wascones. Las relaciones entre las dos vertientes de los Pirineos occidentales según las fuentes escritas y los testimonios arqueológicos (siglos VI-IX).
  • 12h00/12h30 : Christian Folch Iglesias (Universitat Autὸnoma de Barcelona) : Territorios y poblamiento en el noreste de Catalunya entre los siglos VI y XI.

12h30/14h30 : Repas

  • 14h30/15h00 : Sébastien Gasc (Université de Toulouse II) : Les découvertes de monnaies musulmanes dans les Pyrénées et le sud de la Gaule : l’apport de la numismatique à l’étude des contacts entre al-Andalus, royaumes chrétiens et Francs (VIIIe-Xe s.).
  • 15h00/15h30 : Clément Venco-Salaün (Université de Toulouse II) : La frontière religieuse et les relations commerciales entre al-Andalus et les Carolingiens (IXe-Xe s.). Entre Pirenne et Lombard : l'irruption des marchands chrétiens.

15h30/16h00 : Pause

  • 16h00/16h30 : Jordi Gibert Rebull (Universitat Autὸnoma de Barcelona) : De l’occupation carolingienne à la conquête des comtes : la frontière dans la Catalogne centrale pendant le haut Moyen Âge (fin VIIIe-deb. XIe s.).
  • 16h30/17h00 : Julien Bellarbre (Université de Limoges) : La perception de la frontière espagnole dans l'historiographie aquitaine (VIIIe-XIIe s.).

Jeudi 20 octobre.

  • 10h00/10h30 : Marie-Béatrice Mounier (Université de Toulouse II) : Chrétiens et musulmans dans le monde pyrénéen occidental (VIIIe-XIe s.) : quelle frontière archéologique ?
  • 10h30/11h00 : Florian Gallon (Université de Bordeaux III) : Des moines à la lisière de deux mondes. Monachisme et frontière dans la péninsule Ibérique du haut Moyen Âge (VIIIe-XIe s.) : enjeux pratiques et idéologiques.

11h00/11h30 : Pause

  • 11h30/12h00 : Annick Miro (Université de Toulouse II) : Sur le sens de « marka tolosana » : nouvelles interprétations sur la domination des comtes de Toulouse en Pallars et Ribagorce au IXe siècle.
  • 12h00/12h30 : Maëlys Letteron (Université de Toulouse II) : Stratégies politiques et alliances matrimoniales dans les Pyrénées occidentales : la famille royale de Pampelune aux IXe et Xe siècles.

12h30/14h30 : Repas

  • 14h30/15h00 : Alexandre Giunta (Université de Toulouse II) : Des « francos » à Saragosse en 1118. Retour sur une expédition militaire révélatrice des enjeux transfrontaliers pyrénéens.
  • 15h00/15h30 : Maritchu Etcheverry (Université de Toulouse II) : Alliances politiques et échanges artistiques franco-ibériques au XIIe siècle: Pierre d'Andouque et les arts à Pampelune et Compostelle.

15h30/16h00 : Pause

  • 16h00/16h30 : Marlène Bel (Université de Montpellier III) : Les portails sculptés du Val d'Aran (Catalogne, XIe-XIIIe s.) et leurs liens avec l'art roman des régions voisines (Comminges, Couserans, Ribagorza, Pallars, Urgell).
  • 16h30/17h00 : Thibaut Lasnier (PCR Fortifications médiévales dans les comtés de Foix, Couserans, Comminges) : Échanges et conflits entre Couserans et Pallars : comparaison des ouvrages castraux (XIIe-XIVe s.)

Vendredi 21 octobre.

  • 10h00/10h30 : Jérôme Ros (MNHN - UMR 7209) : Les échanges de denrées alimentaires en Roussillon et Catalogne d'après les sources historiques et archéobotaniques (Xe - XVe s.)
  • 10h30/11h00 : Guillermo Tomás Faci (Universidad de Zaragoza) : La construcción de una frontera interior: el límite entre Aragón y Cataluña durante el siglo XIII.

11h00/11h30 : Pause

  • 11h30/12h00 : Natividad Arias Contreras (Universidad de Zaragoza) : Ainsa y el mercado en los siglos XIII-XIV.
  • 12h00/12h30 : Mathilde Baron (Université de Toulouse II, Casa de Velázquez) : En deçà et au-delà des Pyrénées : scènes frontalières dans les Regum Aragonum res geste de Gonzalo García de Santa María (fin XVe- début XVIe siècle)

12h30/14h30 : Repas

  • 14h30/15h00 : Sandra de la Torre (Universidad de Zaragoza) : Las casas fuertes del pirineo aragonés en la Baja Edad Media.
  • 15h00/ 15h30 : Conclusion (Carlos Laliena Corbera - Universidad de Zaragoza)
  • 15h30/16h00 : Fermeture du colloque (S. Gasc et C. Venco-Salaün)

concert Dialogos à Paris le 23/03

Vendredi 23 mars Judith - Une histoire biblique de la Croatie renaissante
Ensemble DIALOGOS
Ensemble de musique médiévaleLink
Katarina Livljanic, voix, direction
Norbert Rodenkirchen, flûtes, dvojnice
Albrecht Maurer, vièle, lirica

Lieu:
Amphithéâtre 1 – Centre Assas - Université Panthéon-Assas
92, rue d’Assas – 75006 Paris

Les Concerts de midi :
UFR de musique et musicologie – Université Paris-Sorbonne (Paris IV)
1, rue V. Cousin – 75230 Paris cedex 05
Tel : 06 89 17 49 35
Mail : contact@concertsdemidi.fr - www.concertsdemidi.fr

conférence: Le rituel liturgique et sa 'mise en scène': espaces, ornements et fonctions de l'église romane


Barcelona - La Vall de Boí 25 - 28 October 2011

www.arspicta.cat
ARS PICTA, consolidated research group by the Generalitat of Catalunya
Dept. History of Art Fac. Geografia i Història - Universitat de Barcelona
C/Montalegre, 6-8 - 08001-Barcelona Fax. +34 934037596 arspicta@ub.edu

EHESS: Dominique Iogna-Prat élu directeur d’études cumulant

Dominique Iogna-Prat est directeur de recherche au CNRS. Il a d’abord travaillé sur le monachisme latin du Moyen Âge, spécialement Cluny et l’ecclésiologie des moines de Francie occidentale à la genèse de la Réforme grégorienne (XIe-XIIe siècles), l’examen des traités doctrinaux clunisiens lui permettant de montrer comment les moines noirs se sont engagés au service de la papauté dans la lutte contre toute expression d’hétérodoxie et d’altérité (hérésie, judaïsme, Islam). Son intérêt pour les polémiques anti-hérétiques l’a ensuite amené à se concentrer sur le phénomène d’« institutionnalisation » de l’Église sous la forme d’un monument visible et la confusion entre contenant et contenu (église et Église), comme si la seule façon d’aborder la question de la société chrétienne supposait d’entrer dans une église de pierre, lieu de l’engendrement sacramentel des fidèles dans le corps du Christ.

« Territoires de l’Église », le titre d’ensemble donné à sa direction d’études à l’EHESS, est à entendre dans deux sens complémentaires : il s’agit, d’une part, de traiter de l’Église latine comme force d’organisation et de structuration dans le long terme de l’histoire de la territorialité occidentale ; d’autre part, comme le laisse entendre le sous-titre, la démarche se situe dans une position d’interface entre l’histoire du Moyen Âge et les autres sciences de la société : les « territoires de l’Église », envisagés depuis l’époque où l’ecclésial se confondait largement avec le social, constitueraient une manière de préhistoire à toute réflexion sur le social, une vaste « somme », un long préliminaire à la constitution de l’outillage conceptuel des sciences sociales des religions.

Sous l’intitulé programmatique de « L’Église au risque de l’espace public », D. Iogna-Prat propose, au cours de sa première année d’enseignement, de poursuivre l’enquête entamée dans La Maison Dieu (paru en 2006) sur la « pétrification » de l’Église sous une forme visible et monumentale emblématique d’un englobement, d’une prise de contrôle de la société chrétienne par l’institution ecclésiale. Dans un passage célèbre de son Esthétique (III, i, 3), Hegel voyait dans l’architecture gothique « le centre caractéristique du romantisme », et il faisait de la cathédrale médiévale un idéal-type, « une œuvre qui existe pour elle-même », « un être pour soi ». Est-ce à dire que la référence monumentale à l’Église accompagne l’histoire du christianisme en tant qu’universalisme éthique dans les grands systèmes philosophiques classiques ? Sans doute, mais au fil d’une histoire qui voit se découpler les domaines du théologique et du politique. D’où la nécessité de confronter la monumentale Église médiévale aux formes modernes de la communauté, de 1200 à 1700, depuis la scolastique jusqu’à l’absolutisme, dans une longue pré-modernité sécularisée au cours de laquelle s’opèrent de larges mouvements de transferts de sacralité de l’Église à la Cité et à l’État, avec l’émergence de la politique comme « science de l’architecture ».

Le second versant de l’enseignement proposé est méthodologique. Dans une réflexion sur la pluralité des mots et l’unité des concepts, il s’agit de contribuer au déploiement des interactions entre les différentes approches spécialisées du social et du religieux, en tirant paradoxalement profit de l’extranéité du médiéviste, en jouant de son « influence inactuelle » (comme disait Nietzsche du philologue). Nourri à la fois de patristique, une période clé dans la christianisation du vocabulaire classique (grec et latin), et de l’extraordinaire vivier lexical des scolastiques, le spécialiste du Moyen Âge peut, en effet, offrir une utile approche philologico-historique du vocabulaire des sciences sociales en amont de sa première formalisation dans les cultures philosophiques nationales aux XVIIe et XVIIIe siècles. « Théologie politique », « religion de l’État », « sécularisation » : autant d’entrées pour replacer le « territoire » du médiéviste dans l’intelligibilité à long terme de la tradition sociologique, pour redonner du sérieux à une vaste période de l’Histoire, entre Augustin et Spinoza, Descartes ou Locke, que la philosophie politique enjambe trop souvent sans égard.

Texte: EHESS Photo: M.Taupin