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Fontdouce: festival contes et concerts de 2009

Fondée il y a 900 ans, l’Abbaye de Fontdouce (Charente-Maritime) se situe dans un remarquable écrin de verdure et offre un cadre privilégié pour les manifestations culturelles. Les contes et concerts se déroulent dans une salle à l’acoustique surprenante ou alors en plein air dans les jardins de l’abbaye. Le Festival s’étend sur six soirées : deux soirées contes, deux soirées de récitals de piano et deux soirées de concerts jazz et jazz manouche. En 2008, l’abbaye a accueilli 2400 spectateurs pour l’évènement grâce à la qualité et l’originalité de la programmation mêlant artistes locaux et internationaux dans une ambiance conviviale. Le festival renforce la notoriété de l’Abbaye de Fontdouce, tout comme Fontdouce apporte une dimension esthétique exceptionnelle au festival.

Le Festival Contes et Concerts 2009 aura lieu du 2 au 7 août à l’abbaye de Fontdouce.

Le programme 2009 est le suivant :

Dimanche 2 août à 20h30

Contes de Grimm et Perrault : « Jean de Fer » et le « Chat Botté » par la Compagnie l’Oiseau Tonnerre

Lundi 3 août à 20h30

Spectacle Jacques Brel : « Ces gens-là » avec Pierre Dumousseau et Monique Tréhard

Mardi 4 août à 21h dans la salle capitulaire

Récital de piano de David Bismuth

Hommage à Chopin : de Bach, Mozart, Beethoven à Debussy

Mardi 5 août à 21h dans la salle capitulaire

Récital de piano de David Kadouch

Oeuvres de Haydn, Beethoven, Schumann

Jeudi 6 août à 18h30 dans l’enclos abbatial

Swing d’O – Quartet de Jazz Manouche

Jeudi 6 août à 21h30 dans le pré

Eric Bourciquot Trio invite Shanna Waterstown et Carl Schlosser : Hommage à Billie Holliday

Vendredi 7 août à 18h30 dans les jardins

Le « New Rochelle Jazz Band » de José Cando invite Marc Laferrière : Hommage à Sidney Bechet

Vendredi 7 août à 21h30 dans le pré

Marc Antony et son « Good Book Project » invite Daniel Huck et Jean-Pierre Derouard : Hommage à Louis Armstrong

Contacts:

Abbaye de Fontdouce
17 770 Saint-Bris-des-Bois
Tel / fax : 05 46 74 77 08

fontdouce@wanadoo.fr

BLANZAC-PORCHERESSE. Un comité au chevet du patrimoine

Le tout jeune Comité de découverte, de sauvegarde et de valorisation du patrimoine en Blanzacais et alentours a tenu sa première réunion, jeudi 14 mai, dans une salle de la mairie.

Autour du président, Jean-Michel Vinsonnaud, une quinzaine de bénévoles et le conseiller général, François Lucas. « S'il suffisait d'une preuve de notre utilité, lance Jean-Michel Vinsonnaud, c'est la découverte permanente de petit patrimoine très intéressant comme ce lavoir-fontaine retrouvé au village de Chez Chantre. Je suis certain qu'il existe bien d'autres trésors inconnus sur le secteur. »

Mise en valeur du patrimoine

Depuis sa création fin 2008, le comité n'a pas chômé. La dissolution de l'Office de tourisme du Blanzacais effective, il a pris le relais pour gérer les visites de la chapelle des Templiers, à Cressac. « Nous venons de signer une convention tripartite avec l'Église réformée de Barbezieux, propriétaire de l'édifice et la commune. »

Sur le premier trimestre, près de 80 visiteurs ont déjà été accueillis. « À ce sujet, souligne Jean-Michel Vinsonnaud, je remercie tous les bénévoles qui ont reçu le public et qui ont participé à l'entretien de la chapelle. » L'association a également organisé et participé à plusieurs manifestations qui ont mis en valeur le patrimoine. Des visites guidées mais surtout des concerts l'un à l'église de Péreuil avec l'ensemble ukrainien Plaï et un autre à Plassac avec le trio Prêt à chanter. « Nous n'avons pas perdu notre temps et notre agenda va être encore bien rempli cet été. »

Nuit romane le 5 juillet

Dans le cadre du programme de valorisation de l'Art Roman, mené par le Pays Sud-Charente, l'association a établi un copieux calendrier de manifestations.

Les festivités démarreront à partir du 5 juillet, pour accueillir le festival régional des Nuits romanes. Dès le début de l'après-midi la place Saint-Arthémy accueillera diverses animations (marché des producteurs, théâtre de rue, repas champêtre...) pour terminer par une visite commentée de l'église Saint-Arthémy par un guide conférencier de Via patrimoine et le concert d'un quintet issu de l'orchestre du Poitou-Charentes.

Deux autres dates ont été inscrites en partenariat avec l'opération du Pays baptisée « Un été Roman en Sud-Charente » : le 19 juillet pour un circuit découverte de quatre églises entre Conzac, Cressac, Blanzac et Puypéroux, le 7 août pour une randonnée concert entre Blanzac et la chapelle des Templiers qui se conclura par le récital de deux musiciens au violoncelle et au clavecin.

source ET PHOTOS: Sud Ouest

Le patrimoine en Languedoc-Roussillon : Un secteur économique vital

Consciente d'être dotée d'un patrimoine historique et naturel exceptionnel, la région Languedoc-Roussillon a commandité en 2006, en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles, une étude sur l’impact socio-économique du patrimoine auprès du Cabinet d’études Figesma.

Cette étude voulue par la Région Languedoc-Roussillon et la DRAC porte sur un champ élargi du patrimoine et des données quantitatives approfondies. Elle fait suite à une étude pionnière de l’Agence régionale du patrimoine Provence-Alpes-Côte d’Azur, menée en 2004, qui portait sur l’impact socio-économique des seuls monuments historiques ouverts au public.
Il apparaît que le patrimoine représente 14,8 % de l’économie touristique et 3 millions de visiteurs patrimoniaux effectuant en moyenne 2,5 visites de site lors de leur séjour !

Quelques chiffres :

L'économie du patrimoine en Région Languedoc-Roussillon : 1,46 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Le patrimoine est aujourd’hui une activité vitale dans l’économie régionale. Il génère près de : 18 400 emplois ETPT dont 6 400 directs et 12 000 indirects,soit 3,8 % des équivalents temps plein travaillés régionaux.

Au plan économique, en 2006, l’économie du patrimoine représente : 1,46 milliards d’euros de chiffre d’affaires (0, 44 M€ direct et 1, 02 M€ indirect), soit 2 % de la production marchande (à titre de comparaison, l’industrie agro-alimentaire régionale représente 3,4 % de la production marchande).

Le patrimoine constitue un vivier important d’emplois très variés non-délocalisables et le plus souvent exportables : les missions scientifiques, culturelles et de médiation doivent rester au cœur de l’activité des structures et doivent être renforcées : 21 millions de touristes ont fréquenté la région en 2006, dont 14,8 % sont des touristes patrimoniaux et plus de 9 millions de visites sont comptabilisées sur les sites régionaux...

Téléchargez l'enquête

source: Pelerin.info

Les troubadours de l'Art Roman en Languedoc-roussillon

Ce festival itinérant au long cours déroule 40 concerts dans 25 sites de la région. Notre sélection ci-dessous.

Connaissez-vous l'abbaye de Saint-Papoul, monastère bénédictin du Lauragais ? C'est ce petit bijou architectural du XIIe siècle qui accueille demain (18 h) le concert d'ouverture du 4e festival Les troubadours chantent l'art roman en Languedoc-Roussillon. L'Ensemble Tre Fontane y donnera des chansons puisées dans le répertoire des poètes qui inventèrent l'amour courtois dans une langue d'Oc alors florissante.

Ce festival au long cours (17 mai au 25 octobre) visite des monuments (églises, prieurés, châteaux) hors des sentiers battus par le tourisme, et explore un répertoire médiéval (musiques et chants) tout aussi original. Quarante concerts au total sur 25 sites dans les cinq départements de la région, de Saint-Michel de Cuxa à Vézénobres en passant par l'ermitage de Sainte-Énimie. « En trois ans, nous avons fidélisé un public dans des endroits où il ne se passait pas grand-chose » commente le directeur artistique Gérard Zuchetto qui défend « l'esprit des troubadours : humanisme et "convivencia", l'art de vivre ensemble ». Des formations spécialisées dans la musique ancienne (Mora Vocis, Perceval, Carmine, Musicantica...) et des troubadours d'aujourd'hui, d'ici ou d'ailleurs (Aman, Asswate, Canta mi Alma, Roger Atikpo...) composent le programme de ce bucolique festival des champs et des abbayes.

SÉLECTION
13 juin, Caunes-Minervois : Ensemble Dachti (musique arabo-andalouse).
18 juin, Beaucaire : Ensemble Aman (chants séfarades).
3 juillet, Valmagne- Villeveyrac : Mora Vocis (polyphonies médiévales).
20 juillet, Aigues-Mortes : Troubadours Art Ensemble (conte épique et musical).
31 juillet, Nasbinals : Sesqualtiera (flûtes du monde) et Ensemble Carmine (polyphonies).
20 août, Arles-sur-Tech : Trio Asswate (musique arabo andalouse) et Annacruz (polyphonies).
6 septembre, Villelongue-Saint-Martin-le-Viel : Ensemble Witiza (polyphonies grégoriennes).
13 septembre, Fontcaude : Roger Atikpo (griot africain) et Troubadours Caravane.

Site web: www.festival-troubadoursartroman.fr

source: J.- M. G./Midi-libre

Festival musical à l'Abbaye de la Lucerne d’Outremer

Du 5 juillet au 19 septembre 2009 à l'Abbaye de la Lucerne d’Outremer, dans la Manche, le festival, intitulé « Le Chemin de l’Abbaye », fera revivre en musique les grandes étapes de la vie de ce joyau d’architecture normande médiévale et honorera le cinquantenaire de sa mise en restauration....

L'abbaye

Construite dans la seconde moitié du XIIe siècle, en 1143, par des religieux venus de Dommartin (Picardie). l'Abbaye est petite-fille de Prémontré, abbaye-mère de l’Ordre. Elle fut restaurée au XVème et au XVIIème siècles. Dans un site ombragé et pittoresque s'élèvent les constructions romanes, d'esprit cistercien par leur sobriété et leur rigueur. L'ensemble est dominé par une tour anglo-normande qui déjà annonce l'architecture gothique.

Vendue comme bien national à la Révolution, l'abbaye fut transformée en filature puis en scierie de pierres. Les deux entreprises périclitèrent entraînant la ruine des bâtiments. En 1928, La Lucerne est enfin classée Monument Historique. En 1959, l'Abbé Marcel Lelégard commence la restauration de l’abbaye. En 1981, il crée la Fondation afin de pouvoir pérenniser la mise en valeur du site.

Les concerts :

L'événement est organisé par les « Amis de l’Abbaye de la Lucerne » .A l’issue de chaque concert, les spectateurs sont invités à échanger avec les artistes autour d’un verre…

5 juillet (20h30) : 1ère période (XIIè siècle)
Drame Pascal de la Résurrection “Les Trois Marie au Sépulcre” : plain-chant théâtralisé, costumé (drame liturgique) par le Collegium Norbertinum et l’ensemble Ave Maris Stella, 5 solistes et 3 instrumentistes.

10 juillet (20h30): Carte blanche à François Lombard (organiste “historique” ayant donné des concerts au cours des 50 années écoulées et ayant enregistré l’orgue de La Lucerne) :
Programme de musique baroque

11 juillet (20h30) : 2nde période (XVIIè siècle)
La seconde période évoquée ci-dessus étant fort longue (trois siècles) est celle qui couvre les restaurations après les destructions et pillages des guerres de religion. Chants de Dévotion sous le règne de Louis XIII (extraits du programme du CD “La Semaine Mystique”) par la Faenza. Quatuor de chanteurs, luth et(ou) clavecin

13 juillet (20h30) : 3ème période (de la Révolution à 1959)
Pièces romantiques et du début du XXè siècle pour trio à cordes par l’ensemble Capricordes

Des repères historiques et une évocation du cheminement de l’abbaye seront proposés au public au travers de la présence narrative et poétique d’un conteur : Fabrice Hervé du « ».

19 septembre (17 h) : F. Koelh : pardessus de viole, basse de viole et violoncelle baroque et O. Thuault : orgue

Renseignements et réservations: 06.89.51.17.41 festival.lucerne@free.fr
Abbaye de la Lucerne d’Outremer
Source: pelerin.info

Les grands ducs de Bourgogne à la Tour Jean-sans-Peur

Les Grands ducs de Bourgogne, exposition présentée jusqu'au 11 novembre 2009 dans le cadre des 600 ans du début de de la construction de la tour Jean sans Peur, à Paris et des 10 ans de son ouverture au public...

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L'exposition

expo_ducsbourgogne.jpg De 1363 à 1477, de Philippe le Hardi à Charles le Téméraire, les Grands ducs de Bourgogne édifièrent une puissance comparable au royaume de France ou au Saint-Empire romain germanique.
Par une politique de mariages, d’achats et de guerres, leur pouvoir s’étendit de la Flandre à la Franche- Comté. Leur cour, à l’étiquette rigoureuse, fut l’une des plus fastueuses de la fin du Moyen Âge et ils firent travailler les plus grands artistes. En un seul instant, la mort du Téméraire mit fin au grand rêve d’un royaume de Bourgogne.

L’exposition permet de comprendre le rôle politique de ces princes face à la Couronne, leur stratégie d’expansion territoriale, leur mécénat et leurs fastes.

Renseignements pratiques sur le site www.tourjeansanspeur.com
Tour Jean sans Peur, 20, rue Etienne Marcel - 75002 Paris
Tél . : 01 40 26 20 28 - fax : 01 40 26 20 04

396084133_025778e2d2.jpg La Tour Jean sans Peur

C o n s t ruite entre 1409 et 1411, la tour Jean sans Peur est le dernier vestige du palais parisien des ducs de Bourgogne. Elle porte le nom de son commanditaire, régent du royaume de France, sous le règne du roi Charles VI. Depuis 1999, la tour Jean sans Peur est gérée par l’association des amis de la tour Jean sans Peur.

En 2009, elle fête donc ses 10 ans d’ouverture au public et les 600 ans du début de sa construction. Plusieurs éléments font de la tour Jean sans Peur un site unique en France :
- un édifice hautement symbolique
Construit au moment de la prise de pouvoir de Jean sans Peur, entre 1409 et 1411, il manifeste sa puissance au coeur de Paris : elle fut la plus haute tour civile de Paris.
- un monumental escalier à vis
À l’instar de l’escalier du roi Charles V au Louvre, il s’agit de l’un des passages officiels dans la demeure. Il se termine par une voûte végétale exceptionnelle, chef-d’oeuvre de sculpture flamboyante.
- des chambres très sophistiquées
Aménagées dans les derniers niveaux, elles servaient de lieu de réunion privée. Dotées chacune de latrines très sophistiquées, elles témoignent d’un grand confort. Ces latrines “de luxe” sont également les plus anciennes de Paris.
- un parcours muséographique exceptionnel
L’exposition permanente permet de comprendre l’histoire et les fonctions de la tour et de s’immerger dans le contexte de l’époque (histoire, architecture et vie quotidienne au début du XVe siècle).
- la restitution du décor et du mobilier
Depuis 2003, a débuté la restitution d’une partie du mobilier et des vitraux de la tour. En 2009, l’ensemble des fenêtres seront pourvues de vitraux grâce au soutien de la Fondation Gaz de France.

Depuis son ouverture au public en 1999, la tour Jean sans Peur a reçu plus de 10 0000 visiteurs, ce qui la place au troisième rang des lieux civils médiévaux les plus visités à Paris, après le Musée national du Moyen Âge et la Conciergerie .

source: Pelerin.info

Icônes bulgares à la Sainte-Chapelle de Vincennes

C’est à un double événement que Le Monde de la Bible a souhaité s’associer: l’ouverture très attendue de la Sainte-Chapelle restaurée du château de Vincennes et l’inauguration de l’exposition exceptionnelle qu’elle accueille jusqu’au 30 août: «Les trésors des icônes bulgares, du IVe au XIXe siècle».
Ces deux événements en effet nous intéressent. Le premier, parce que l’on attend toujours avec beaucoup d’impatience le retour d’un chef-d’œuvre. Des années de travaux ont été nécessaires pour que nous puissions admirer à nouveau ce lieu hors du commun.
Commencée en 1390 et achevée en 1552, la Sainte-Chapelle offre une profusion de décors sculptés remarquables et des vitraux de chœur de toute beauté, sur lesquels Nicolas Beaurain raconte des épisodes de l’Apocalypse de saint Jean. Digne héritière de la Sainte-Chapelle de Paris, désirée par Saint Louis pour accueillir les reliques de la Passion du Christ, achetées à Constantinople, celle de Vincennes obéit quelques siècles plus tard à la même commande. Elle constitua par la volonté de Charles V et d’Henri II un inestimable reliquaire pour ces épines de la sainte couronne et ces morceaux de la sainte croix qui y furent pieusement déposés.
Cinq cent cinquante ans après le dépôt des reliques venues d’Orient, la Sainte-Chapelle de Vincennes accueille, pour inaugurer sa renaissance, d’autres visiteurs liés à cette Église byzantine.
Ces quatre-vingts icônes, sept manuscrits et quatre sculptures, exposés ici constituent le second événement que nous avons plaisir à célébrer. Ces œuvres, présentées dans une chapelle que ses fondateurs ont voulu dédier à la Trinité et à la Vierge, y expriment toute leur sensibilité et leur puissance. Et c’est quasiment un privilège qui nous est offert de les contempler en si grand nombre et d’en étudier le développement de l’art durant seize siècles, depuis le temps du premier royaume bulgare jusqu’à l’époque de la domination ottomane. Un art qui puise sa source notamment dans les récits bibliques, canoniques ou apocryphes.

Benoît de Sagazan

Lire aussi :
Les trésors des icônes bulgares
et La Sainte-Chapelle le joyau de Vincennes par Jean-Baptiste Michel journaliste et écrivain

Les premiers retables (XIIe-début du XVe siècle) - Une mise en scène du sacré

Exposition au Louvre du 10-04-2009 au 06-07-2009, Aile Richelieu, entresol

Élément central du décor du culte chrétien, le retable n’est pourtant apparu qu’au XIIe siècle.


Le musée du Louvre propose pour la première fois de retourner aux origines du retable et d’en suivre les premiers développements, à travers des exemplaires remarquables issus des collections du Louvre, mais également d’autres musées et d’églises. Avec quelques incursions européennes, sont surtout
présentés des retables français, reflets de l’importance probable de la France dans la genèse de cet art.


L’exposition parcourt les XIIe, XIIIe et XIVe siècles, durant lesquels les retables se déploient dans des matériaux, formes et couleurs variés, répondant aux préoccupations des commanditaires et des artistes. Au début du XVe siècle, s’achève l’histoire de ces
premiers retables, dont les images contribuaient à mettre en scène le drame sacré qui se déroulait sur l’autel.

Les retables, comme le reste du mobilier liturgique des églises médiévales, ont subi les vicissitudes du temps. Situés au-dessus de l’autel, à portée de main, ils ont souvent fait l’objet de vandalisme et de vol depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. En outre, les changements liturgiques et les bouleversements ecclésiastiques généraux les ont concernés au premier chef. Aussi ces oeuvres, éléments essentiels de la piété médiévale qui faisaient l’objet
d’investissements esthétiques et artistiques considérables, sont elles aujourd’hui méconnues. Malgré les pertes substantielles, un grand nombre d’oeuvres françaises sont préservées pour les XIIe et XIIIe siècles, à un moment où cette catégorie d’objets est encore
largement embryonnaire.


Ainsi, la présence au Louvre de trois retables de l’ensemble exceptionnel de la basilique de Saint-Denis a été le moteur initial de cette exposition. La question des retables médiévaux a été le plus souvent abordée sous l’angle des retables de l’extrême fin du Moyen Âge et du
début du XVIe siècle. Mais cet engouement a conduit à une association fréquente entre le retable et l’une de ses catégories tardives, le retable à volets, et avec le domaine de la peinture.

Pourtant, à l’aube de la Renaissance, les retables étaient encore largement dus à des sculpteurs.
Les oeuvres montrées appartiennent donc au premier chef à la sculpture, sous toutes ses formes et dans tous les matériaux (pierre, marbre, albâtre, bois), comme c’était le cas pour la majorité des premiers retables dans l’Occident médiéval. L’orfèvrerie certainement plus importante par le passé, notamment pour les retables des églises majeures, sera représentée par quelques exemples remarquables, la plupart ayant été pillés, fondus ou vandalisés. D’autres types d’oeuvres seront également exposées pour évoquer d’un côté l’autel dont procèdent les retables
et de l’autre les objets de dévotion qui s’en sont au contraire inspirés.

Ce catalogue est édité à l'occasion de l'exposition présentée au Musée du Louvre, Paris, du 10 avril au 6 juillet 2009.
Etude d'une sélection d'une cinquantaine de retables du XIIe au début du XVe siècle, provenant des collections du Musée du Louvre.
Un volume relié de 22x28cm, 280 pages, avec de nombreuses illustrations couleur, LE POGAM, OFFICINA ITALIE, avril 2009,
En annexe : corpus de 148 retables français sculptés.

Communiqué de Presse

Site du louvre, autre site sur l'exposition




Citadelles & Mazenod: réédition de L’Art roman de Marcel Durliat

Les éditions Citadelles et Mazenod rééditent une nouvelle mouture du fabuleux livre de Marcel Durliat qui n'est pas qu'un beau livre, les amateurs apprécierons aussi l'esthétisme des illustrations

C’est une magistrale synthèse que nous propose l’ouvrage de Marcel Durliat. Refusant de le passer au crible d’une théorie exclusive et réductrice comme de ramener son origine à une perspective unique, distinguant au contraire trois foyers différents qui vont animer sa diversité - art roman méridional, source ottonienne, art du nord de la France -, cernant en même temps au plus près sa définition en n’abordant que l’art strictement religieux, délimitant de façon plus rigoureuse sa durée (XIe et XIIe siècles) dégageant enfin de façon neuve l’interaction entre l’œuvre et la société, c’est à une vision renouvelée de l’art roman que nous invite l’auteur.

Avec ses admirables illustrations en couleurs augmentées de 120 illustrations dans cette édition remise à jour, et son exceptionnelle documentation, ce texte, se déployant comme une symphonie magistrale, donne de l’art roman l’image la plus exhaustive. Par sa remise à jour très importante, et son élargissement à l’Europe (spécialement l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne), cet ouvrage restera sans rival et assurément encore la référence en la matière.

Points forts

Un classique dont la maquette a été entièrement modernisée

120 documents en couleurs supplémentaires

Un texte de référence, toujours d’actualité, revu par un grand spécialiste, qui fut l’élève de Marcel Durliat.

Un ouvrage qui est toujours la référence incontournable, aussi bien pour les bibliothèques, les étudiants en histoire de l’art et les amateurs.



L'Art Roman, Marcel Durliat, 1087 ill. dont 298 en couleur, 620 pages, relié sous jaquette et coffret illustré, 2009

béziers: manifestations culturelles médiévales du Vendredi 22 mai

Visites guidées : 15 h, 16 h, 17 h, thème "le Bestiaire biterrois", "Béziers romane, cathare et gothique", églises de la Madeleine et Saint-Jacques avec moments musicaux (20 personnes maximum) avec une guide de l'office de tourisme.

Conférence :
18 h, musée du Biterrois, Robert Cavalié, historien, raconte "Juillet 1209 : Trencavel face à la Croisade en ordre de marche".

source: midi libre

Les rendez-vous du patrimoine mondial : célébration en Val de Loire

En 2000, l'UNESCO a inscrit le Val de Loire sur la Liste du patrimoine mondial de l'humanité, comme paysage culturel vivant et évolutif. Du 20 juin au 8 juillet 2009, de Sully-sur-Loire à Chalonnes-sur-Loire , les habitants et visiteurs du Val de Loire pourront célébrer ce patrimoine naturel et culturel d'exception.

En attendant ce rendez-vous, la Mission Val de Loire et France 3 Paris-Ile de France-Centre organisent un concours photo ouvert à tous jusqu'au 31 mai 2009. De nombreux lots sont à gagner, dont un vol en montgolfière, un week-end à Chambord, ou encore un dîner sur la Loire.

Le thème du concours photo est :

Val de Loire, notre patrimoine mondial :
Quel paysage voulez-vous transmettre à vos enfants ?

En savoir plus sur le concours photo et cette célébration : http://www.rendezvousdupatrimoinemondial.fr/

Atelier de la FNASSEM : Agir pour la sauvegarde des églises - Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire), La Chatonnière, vendredi 3 juillet 2009

Le 2ème atelier de la FNASSEM se tiendra le vendredi 3 juillet 2009 de 9h à 18h dans la Galerie troglodyte du château de la Chatonnière à Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire).

Avec la Fondation du Patrimoine

En collaboration avec l'Observatoire du Patrimoine Religieux et la Sauvegarde de l'Art Français

Atelier animé par Maître de la Bretesche, secrétaire général de la FNASSEM et président de l'association des Journées Juridiques du Patrimoine.

Programme

  • 9h - Accueil
  • 9h15 - Introduction par Kléber Rossillon, président de la FNASSEM, et Béatrice de Andia, présidente de l'Observatoire du Patrimoine Religieux
  • 9h45 - La législation française en vigueur (loi de 1905 et jurisprudence contemporaine) / Les cas extrêmes : éviter la destruction d'une église, la procédure de péril - par Me de la Bretesche
  • 11h - Les relations avec l'Eglise Catholique : utilisation de l'église pour le culte, sa position sur les manifestations culturelles par Monseigneur Aubertin, archevêque de Tours, ou son représentant
  • 11h45 - La création d'une association de sauvegarde, sa participation à l'élaboration des documents d'urbanisme (PLU...) et son droit d'ester en justice (en atelier) par l'équipe de la Fnassem
  • 12h30-14h - Déjeuner
  • 14h - L'inventaire de l'Observatoire du Patrimoine Religieux : sa boîte à outils et ses actions (en atelier) par Mme Claire Constant, conservateur général honoraire du patrimoine et l'équipe de l'OPR
  • 14h45 - Faire connaître les églises par des visites et des conférences par le responsable d'une association locale
  • 15h30 - Pause
  • 15h45 - Les aides à la restauration des églises par Olivier de Rohan-Chabot, président de la Sauvegarde de l'Art Français, deux représentants de la Fondation du Patrimoine et un représentant du président de la Région Centre
  • 17h15 - Conclusion

Participation aux frais (déjeuner inclus) : 60 € / personne (adhérent Fnassem à jour de leur cotisation ou affilié à une association membre de la Fnassem) - L'adhésion à la Fnassem est de 38 €

Télécharger le bulletin d'inscription

Renseignements et inscriptions auprès d'Anne Le Clésiau au 01 41 18 50 70