Romanes.com

Bellac: Un véritable trésor historique

Les amateurs d'histoire l'ont appris il y a quelques mois, le Christ de la collégiale est une merveille qui a traversé huit siècles d'histoires. Le Christ en croix que tous les saint-juniauds connaissaient a fait l'objet d'une restauration intégrale qui a révélé un véritable trésor, totalement inattendu et qui fait désormais l'objet de toutes les attentions.
Cette oeuvre remarquable est une 'œuvre en bois polychromé d'un grand intérêt historique qui a été classée pour cette raison aux Monuments historiques depuis le 18 avril 2002. Sa taille importante, sa posture attestent que cette 'uvre date du XIIe siècle, peu après la construction de la Collégiale. Ce Christ roman est l'un des rares en place dans une église, la grande majorité des 'œuvres de ce type sont conservées dans des musées.
(...) En 2008, les travaux de restauration ont été confiés à Bénédicte Le Blanc et Élisabeth Wolkowski, deux restauratrices de la région de Tours. Cette restauration a été possible grâce à l'aide financière du Ministère de la culture et de la Communication, de la DRAC du Limousin qui a subventionné l'opération à hauteur de 50 %. Le coût de l'opération est de 4.999,28 euros pour l'étude et 18.561, 92 euros pour la restauration de l''œuvre. À l'issue de cette intervention qui a duré plusieurs mois, le christ a trouvé sa place au sein de la collégiale et bénéficie d'un système d'alarme et de télésurveillance particulièrement performant....
source: Le populaire

L'appel au voyage et à la découverte du patrimoine jacquaire

Depuis plus de 25 ans, le succès du pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle ne se dément pas d'une année sur l'autre. "Les chiffres donnent le vertige. En 2007, plus de 114 000 pèlerins se sont vu remettre à Santiago la Compostela, le certificat délivré par l’archevêché. Vingt ans plus tôt, ils n’étaient que 2 900. En 2008, 33 569 pèlerins de plus de 80 nationalités ont été recensés au bureau d’accueil de Saint-Jean-Pied-de-Port, carrefour vers l’Espagne, soit près de cinq fois plus qu’en 1999", explique Élisabeth Petit, journaliste et auteur avec Gaële de La Brosse, d'un superbe hors-série que vient de publier l'hebdomadaire Pèlerin...

Qu'il soit accompli sur des motivations religieuse, culturelle ou sportive, la richesse du patrimoine historique et religieux et la beauté des paysages comptent également dans l'attrait qu'exercent ces chemins vers Compostelle. En 1987, L' Europe a inscrit le Chemin de Saint-Jacques comme premier Itinéraire Culturel Européen. En 1998, les quatre voies jacquaires françaises ont été classées par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité.

Compostelle l'appel du chemin, 100 pages, Actuellement en vente en kiosque pour 7 euros.

Sur cette même thématique, le site Pèlerin.info a lancé deux blogs :

GD_marcheur.jpg Le blog des marcheurs
Pour savoir où, quand, comment et avec qui marcher. Ouvert à tous, pèlerins et randonneurs, le blog est aussi le lieu pour échanger les bons plans (matériel, rencontre, expériences). Gilles Donada, journaliste à Pèlerin, vous fait partager ses bonnes infos et ses coups de cœur.


jacquesnieuvarts.thumbnail.jpg Pèlerins et nomades
"J’arpenterai ou rejoindrai ici les marches des hommes, curieux et me sentant en sympathie profonde avec ces marches qui sont aussi les nôtres, celles de tous. Quelques mots au fil des jours, en photos parfois, en poésie peut-être, dans les couleurs multiples que prend le quotidien, décidé en fait à débusquer de l’in-ordinaire dans le quotidien comme il va." C'est ainsi que le P. Jacques Nieuviarts présente son blog.

Découvrir les meilleurs sites sur Compostelle

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Retrouvez sur Patrimoine en blog d'autres notes sur des thèmes voisins dans les rubriques Actualité du patrimoine Mondial de l'Humanité classé par l'Unesco

Belgique : Journées du patrimoine religieux

Pelerin.info nous signale les journées du patrimoine religieux de Belgique

A l'occasion des 450 ans d'existence de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, nos voisins belges organisent les 21 et 22 mars 2009 les Journées du patrimoine religieux...

Durant ce week-end, les conseils de fabrique des 800 églises et chapelles du diocèse sont invités à les ouvrir et à prendre des initiatives pour honorer ces journées : visites guidés, expositions d'objets exceptionnels ou d"archives...
Au cours des célébrations dominicales, les prédicateurs sont également invités à attirer l'attention des fidèles sur les objets remarquables de l'église (fonts baptismaux, vitraux, peinture....) qui "souvent contiennent toute une catéchèse qui mérite d'être mise en valeur"...

Pourquoi ne verrait-on pas une initiative similaire en France ? Pourquoi pas un week-end festif de découverte de nos églises, de nos chapelles et des arts sacrés ?

J'ai déjà eu l'occasion de faire cette proposition dans le passé, à l'instar de ce qu'ont déjà expérimenté avec succès des diocèses dans d'autres pays européens : Avenir des églises : des solutions existent-elles ?

Lire aussi d'autre notes sur ce thème en rubrique Quel avenir pour nos églises ?

Dialogos: Concert exceptionnel Samedi 28 mars à l'Église St Séverin (Paris, 5e arr.) à 20h.

Dialogos présentera "Abbo Abbas, Polyphonies de l'an mil", à l'occasion de la sortie du disque éponyme chez Ambronay Éditions (distribution Harmonia Mundi).


Dans ce beau programme, quatre voix de femmes, mêlant virtuosité et émotion, redonnent vie aux trésors poétiques et musicaux de l'occident médiéval. Loin de l'exercice rhétorique, elles font dialoguer les riches mélodies du Xème siècle avec de brillantes improvisations dans le style des chantres de l’an mil.
Un concert à ne pas rater!

Église St Séverin (5e arr.) - 1, rue des Prêtres Saint Séverin - 75005 Paris - M° Cluny, St Michel.

Réservations et achats de places :
* Dans les boutiques parisiennes d'Harmonia Mundi : offre spéciale 1 disque en avant-première + 1 place de concert (30 euros). Des billets plein tarif y sont également disponibles à la vente.
* Sur place une demi-heure avant le concert.
* En réservant auprès de : Fnac - Carrefour - Géant - 0 892 68 36 22 (0,34E/min)
Dialogos aura le plaisir d’offrir un disque à toute personne confirmant la réservation d’un groupe de 10 personnes (tarifs préférentiels). Contact réservation de groupes : info@ensemble-dialogos.org

Katarina Livljanic, directrice artistique de Dialogos, sera l'invitée de Lionel Esparza sur France Musique mardi 24 mars dans « Le Magazine » (18h-19h30).

Vézelay célèbre le 30ème anniversaire de son classement au patrimoine mondial

Célébration du 30ème anniversaire de l’inscription de Vézelay au Patrimoine mondial de l’UNESCO
Du 12 avril au 25 octobre 2009 (entre Pâques et la Toussaint)
Vézelay célèbre en 2009 le 30ème anniversaire de l’inscription de la basilique et de la colline de Vézelay au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
En 1979, la basilique et la colline de Vézelay sont parmi les cinq premiers sites inscrits en France sur la liste des biens ayant une valeur universelle exceptionnelle.
Pour célébrer cet anniversaire qui honore le grand attrait esthétique et l’intégrité culturelle de l’un des plus beaux villages de France, Vézelay organise d’avril à octobre 2009 une série d’événements, répartis en cinq temps forts.
Le patrimoine de Vézelay associe en un même lieu, architecture, histoire, nature préservée et dimension spirituelle. Une vingtaine de manifestations en harmonie avec les lieux s’y dérouleront du dimanche 12 avril au dimanche 25 octobre, sur le thème « la lumière, la voix et la pierre ».
Pendant quelque 80 jours et soirs d’été, se dérouleront concerts, expositions, randonnées, spectacles, visites à thème… avec beaucoup d’entrées libres.
Téléchargez le programme

Retrouvez sur Patrimoine en blog d'autres notes sur des thèmes voisins dans les rubriques Actualité du patrimoine classé par l'Unesco en France et Patrimoine de l'Yonne

Forez: Apprendre le langage de l'icône

Du mercredi 22 au dimanche 26 avril, de 9h30 à 17h, Sylvène Bonnet-Bürgel propose un stage de peinture d'icône dans son atelier de Marols dans les Monts du Forez. Le matériel est compris dans les tarifs (planche + tout le nécessaire pour peindre à la détrempe à l'oeuf avec les pigments naturels selon les techniques traditionnelles, sauf la feuille d'or pour ceux qui souhaitent dorer à la feuille).

50 euros la journée (non adhérent 70 euros) . Pour les non adhérents: 2 journées découverte à 50 euros par jour, cotisation annuelle pour les adhérents à l'association 40 euros. Chacun peut s'inscrire 1, 2, 3, 4 ou 5 jours.

Renseignements auprès de l'association Sylabb 04 77 76 54 79.

Article du 13 juin 2006: Saint-Romain-le-Puy: le langage de l'icône


Comment deux expressions artistiques en apparence très différentes, à savoir l’art roman, une forme d’architecture répandue dans nos contrées et l’art iconographique que l’on croit l’apanage de la tradition chrétienne orientale, peuvent-elles intégrer le même langage ?

C’est à cette question que Sylvène Bonnet-Burgel, à l’invitation de l'association Aldebertus - une association dynamique qui s'est donnée pour but de sauvegarder et promouvoir le prieuré de Saint-Romain-le-Puy, haut lieu forézien s'il en est - est venue proposer quelques éléments de réponse dans la nef du prieuré perché.



A droite: Anne et Joachim. Les églises romanes " étaient des icônes ". Leur intérieur était entièrement peint. Le prieuré de Saint-Romain garde de beaux restes de ses couleurs mais dans le Forez, le prieuré de Pouilly-lès-Feurs est un des rares a les avoir gardé presque entièrement. L'iconographe de son côté, dans sa réalisation, pose la feuille d'or puis pose les ténèbres (les couleurs sombres) pour revenir à la lumière par l'éclaircissement. La genèse de l'icône suit ainsi la Genèse.

D’origine slave, Mme Bonnet-Burgel a baigné dans les hauts-lieux de l’art sacré et fut peintre d’icônes dans un couvent de dominicaines de l’Ain. Tombée amoureuse de notre région, elle s’est installée à Marols où elle anime un atelier d’icônes et propose des stages à celles et ceux qui souhaitent apprendre à les peindre selon les techniques traditionnelles.

Mme Bonnet-Burgel débuta son exposé en définissant ce qu’est une icône, en protestant d’abord contre le lieu commun qui voudrait que l’iconographie ne soit que le monopole de l'’Eglise d’Orient, de la Grèce ou de la Russie. "C’est faux, nous dit-elle, l’icône, si elle s’est surtout développée en Europe de l’Est, prend sa source dans tout le bassin gréco-romain." Mais aussi - et c’est quand même un gros point de différence avec la peinture telle qu’elle s’est exprimée en Occident par la suite - une icône n’est pas un portrait, elle est l’expression d’un monde transfiguré. "Si l’icône, ajoute-t-elle, invite le spectateur à se laisser voir par elle, tandis qu’un monument, roman ou autre, submerge le visiteur et l’incite à voir, sinon comprendre, tout un monde de formes, il n’en demeure pas moins qu’il y a dans le fond, entre les deux, l’expression d’un même langage".


L’étude de l’architecture romane et de l’iconographie nous introduit dans une même science traditionnelle des formes, des lignes et des couleurs qui les relient entre eux. Ces deux arts sacrés nous incluant tout entier dans la célébration du mystère qu’ils expriment chacun à leur manière et qui est celui contenu dans les Ecritures. Tout est affaire de symbolisme et de logique, de rapport en somme, quand les chiffres donnent naissance à des figures géométriques, lesquelles évoquent des concepts : matière, imperfection, dualité, homme/femme, union, perfection, esprit…

Le monument roman et l’icône obéissent ainsi à un plan géométrique similaire qui traduit le cheminement initiatique, depuis le rectangle imparfait jusque vers l’accomplissement...




A droite, un Christ Pantocrator (transparent-modèle d'icône) qui s'intègre parfaitement dans le plan du prieuré de Saint-Romain. Les points de tangeante correspondent parfaitement.

Ainsi, dans l’église romane, c’est le narthex rectangulaire qui accueille le visiteur dans l’édifice. Autrefois les gens qui n’étaient pas baptisés n’avaient pas le droit d’aller plus loin et d’avancer dans la nef en direction du chœur. " Dans l’icône, traditionnellement de forme rectangulaire, le visage nimbé du personnage correspond au chœur dans le plan roman ", explique
Sylvène Bonnet-Burgel.

source: Forez Info

In mémoriam Dominique Autié

Tardivement j'ai compris que la fermeture du blog de Dominique Autié l'était du fait de son décès... Ce petit article servira à me rattraper, et à introduire un sujet dont il avait si merveilleusement parlé étant éditeur de métier, les éditions Zodiaque dont il avait fait quelques magnifiques pages et photographies: Vierges romanes, Points Cardinaux, Jours de nativité, Gallerie

Dominique Autié nous a quitté cette semaine [27 mai 2008], à Toulouse, emporté par une maladie foudroyante à l’âge de 59 ans. Connu de tous, il fit preuve durant toute sa vie d’une activité entièrement vouée au livre.

Auteur, il publia des essais (Approches de Roger Caillois, Privat) puis des romans (Le clavier bien tempéré et surtout Le Bec dans l’eau aux éditions Phébus) avant de développer un blog (la place de l’auteur étant selon lui tout autant sur Internet que dans le monde de l’imprimé).

Éditeur, il dirigea les éditions Privat avant de fonder InTexte avec sa compagne Sylvie Astorg. Travaillant avec le Muséum de Toulouse, il y mena également des projets qui lui tenaient à cœur comme la parution de L’Ensemble conventuel des Jacobins de Toulouse de Maurice Prin.

Formateur, il enseigna en BTS édition puis dans le Master « Système, pratique et diffusion de l’édition imprimée et électronique » de l’université Toulouse-Le Mirail. S’étant largement impliqué dans cette formation dès sa naissance et aux cours des trois années suivantes, il fut un enseignant disponible, jamais avare de son temps, ne mesurant pas ses efforts et contribuant activement au devenir des étudiants des différentes promotions.

Rappelons enfin que Dominique, fils et petit-fils d’ouvriers typographes, a patiemment constitué, au sein des locaux d’InTexte, une très belle bibliothèque à la hauteur de sa culture du livre. Passionné par l’œuvre de Georges Bataille, dont il faisait collection, gageons qu’il a rejoint sereinement cette mort dont le philosophe français parlait avec tant de justesse.

Le rapport qu’il entretenait aux livres et à ses contenus s’apparentait à celui d’un esthète qui nourrissait une véritable « amitié » comme aurait pu l’entendre un certain Maurice Blanchot. C’est à cette amitié que nous – communauté de lecteurs – souhaitons rendre un ultime hommage par-delà les mots et où qu’il soit désormais.

Source: Benoît Berthou, Eric et Hervé Floury

Autre hommage

Son blog: Dominique Autié

Expo : Le roi René, au-delà d'une légende, à Angers

Le roi René, « Fondateur et patron de l'église » selon les termes de l'époque, laissa son empreinte et contribua à l'embellissement de la plus ancienne et la plus remarquable église d'Angers : la collégiale Saint-Martin.

Pour le 600e anniversaire de sa naissance et parmi les nombreuses manifestations organisées en partenariat avec la Ville d'Angers et le Centre des monuments nationaux, le Conseil général de Maine-et-Loire présente à la collégiale Saint-Martin, du 21 mars au 12 juillet 2009, une exposition exceptionnelle intitulée « Le roi René, au-delà d'une légende ». Elle sera l'un des temps forts de cette saison commémorative.

L’exposition
« Pourquoi se souvient-on encore du roi René ? »
Par la diversité des territoires sur lesquels il régna, de l'Anjou à la Provence en passant par Naples et la Sicile, par son rôle de mécène, de chevalier et d'artiste, le roi René a laissé dans l'histoire de France et dans celle de l'Europe un souvenir particulier. Chaque lieu qui l'évoque, chaque lignée qui s'en réclame, a des raisons différentes de l'inscrire dans son passé et d'en commémorer les hauts et menus faits.
Ce ne sont pas seulement les étapes de la vie du souverain ou ses souvenirs personnels qu'il faut chercher ici, mais la perception qu'eurent ceux qui se sont souvenus de lui, de son règne, ou qui les ont imaginés.

Les œuvres d'art en provenance de divers pays et provinces françaises : peinture, vitrail, gravure, sculpture, tapisserie, bibliophilie, constituent ici, non pas son histoire seule, mais celle tout aussi riche de son historiographie.
Cette exposition, conçue comme un cheminement progressif au travers des différents lieux d'ancrage et moyens d'expression artistique qui ont célébré la légende du « bon roi René », nous rappelle combien ce prince curieux de tout était aimé de ses sujets et que, six cents ans plus tard, il demeure un symbole fort de l'Anjou.

Autour de la manifestation
Cette manifestation sera accompagnée d'événements culturels accueillis dans la collégiale : conférences, animations pédagogiques, médiations tout public et concerts.
À l’occasion de l'inauguration de l'exposition, la collégiale Saint-Martin accueillera le chœur du Queen's College de Cambridge dont la fondatrice fut Marguerite d'Anjou, fille du roi René et épouse du roi d'Angleterre Henry VI. Le chœur britannique se produira le lendemain à la cathédrale St Maurice d'Angers, aux côtés de l'École Maîtrisienne des Pays de la Loire.

600e anniversaire
Tout au long de l’année 2009, le Conseil général de Maine-et-Loire, la Ville d’Angers et le Centre des monuments nationaux proposent une saison culturelle commémorative autour du 600e anniversaire de la naissance du roi René en terre angevine. Cette année sera l’occasion pour le public de découvrir ou de redécouvrir plus de dix sites angevins autour de nombreuses manifestations révélant les multiples facettes de ce personnage singulier et contrasté. Le Conseil général de Maine-et-Loire se devait de rendre un bel hommage au roi René dans cette collégiale qu’il a contribué à embellir.

La collégiale Saint-Martin
En 2006, après vingt ans de travaux, le Conseil général de Maine-et-Loire restituait aux Angevins la plus ancienne et la plus remarquable église d'Angers : la collégiale Saint-Martin. Cet édifice carolingien, propriété du Département, est un site majeur de l'architecture religieuse en France et en Europe. Église des premiers comtes d'Anjou, fondateurs de l'une des plus puissantes dynasties de l'ère médiévale, elle doit tout d’abord son renouveau à Foulques Nerra au XIe siècle, qui y institua treize chanoines. La collégiale Saint-Martin a été l'objet de toutes les attentions de René d'Anjou pendant son règne au XVe siècle. Il fit notamment surélever le transept, aujourd'hui encore recouvert d'une charpente lambrissée richement décorée portant les armes des maisons d'Aragon, d'Anjou, de Bar et de Hongrie.

Collégiale Saint-Martin
23 rue Saint-Martin – Angers
Tél. 02 41 81 16 00
Fax : 02 41 81 16 01
Courriel : Info_collegiale@cg49.fr
Programme complet des événements:

Droits d'entrée
Plein tarif : 3 € / Tarif réduit : 2 € / Gratuit jusqu'à 18 ans.
Carte Privilège : 7 € (accès illimité pour 1 an et tarifs réduits sur certaines animations).
Audio-guides gratuits en cinq langues.

Jours et horaires d’ouverture du site :
Du 1er juin au 30 septembre : tous les jours, de 10h à 19h.
Du 1 er octobre au 31 mai : du mardi au dimanche, de 13h à 18h.
Fermé le 1 er janvier, 1 er et 8 mai, 1 er et 11 novembre, 25 décembre.

Réservations : groupes, visites commentées (le week-end ou sur rendez-vous)
Téléphone : 02 41 81 16 00
Animations pédagogiques :
Téléphone : 02 41 81 16 07. Courriel : ateliers_collegiale@cg49.fr

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Restauration de Hautecombe

Les travaux de rénovation de l'abbaye d'Hautecombe vont se poursuivre. L'État vient d'accorder un crédit de 500 000 euros.


La grue est là, mais les travaux de rénovation de la toiture de l'abbaye d'Hautecombe sont arrêtés. Engagé depuis trois ans, le chantier a marqué une pause, faute de crédits. Le contexte économique difficile avait fait craindre un long arrêt. C'est finalement l'inverse qui se produit. Hautecombe va bénéficier d'une enveloppe de 500 000 euros de l'Etat au titre du plan de relance de l'économie en Savoie. Une bonne nouvelle pour la communauté du Chemin neuf, qui gère le site depuis 1992, et pour les touristes, très nombreux à se rendre au nord du lac du Bourget chaque année, pour visiter l'un des hauts lieux du patrimoine savoyard.
Selon les années, entre 120 000 et 150 000 personnes sont comptabilisés sur le site. Une grande majorité participe aux visites payantes de l'abbaye, commentés grâce à un réseau radio et des casques audio. Si les Français sont les plus nombreux, les Italiens sont très intéressés par ce coin de terre savoyarde où repose la famille royale. Humbert II, dernier roi d'Italie a été inhumé à Hautecombe en 1983, son épouse Marie-José en 2001. « Paradoxalement, les Savoyards visitent assez peu Hautecombe, sauf pour faire découvrir le lieu à de la famille ou des amis », souligne soeur Véronique, la responsable des visites.

Expositions, concerts

Les visites sont diffusées par les casques audios en français, italien, anglais, allemand et néerlandais. Pour répondre à une hausse constante, depuis trois ou quatre ans, des visiteurs espagnols, une nouvelle traduction a été commandée. Elle sera proposée avant le printemps. Prenant la suite des moines bénédictins en 1992, la communauté du Chemin neuf a donné un nouvel élan touristique à l'abbaye, qui accueille le public toute l'année, pour des visites, des séjours ou des formations.
« En une quinzaine d'années, l'activité s'est développée », constate soeur Véronique. Pour répondre à la demande, le magasin de vente de souvenirs et de produits religieux a été rénové et agrandi, en 2005. « Après trois-quatre mois de travaux, les conditions d'accueil des visiteurs et de présentation des produits ont vraiment changé. On respire et les affaires s'en ressentent. Les recettes financent le fonctionnement et les chantiers de rénovation », détaille la responsable des visites. Au plus haut de la saison, cinq personnes s'occupent à temps plein de l'accueil, de la billetterie et des activités directement liées aux visites. Toute l'année, les vingt-cinq membres permanents de la communauté du Chemin neuf sont mis à contribution pour le fonctionnement et l'entretien de l'abbaye ou l'animation des ateliers de reproduction d'icônes sur bois, de fabrication de bougies, de pâtes de fruits, de confitures, etc. destinés à la vente.
Toutefois, ces recettes ne suffisent pas. Les collectivités sont mises à contribution régulièrement (Europe, Etat, région département...) ainsi que des mécènes privés.
Mais le jeu en vaut la chandelle. Outre les visites, Hautecombe accueille chaque été des concerts et des expositions. Et, une fois l'an, à l'occasion des Journées européennes du patrimoine, il est possible de pousser quelques portes supplémentaires, comme celle menant au cloître.
source: La Vie Nouvelle

Ensemble dialogos : nouveaux concerts et créations

Voici les prochaines dates de concert de l'ensemble de musique médiévale vocale Dialogos:

Barlaam et Josaphat, les étonnantes pérégrinations d’une légende cosmopolite
Cette nouvelle création, conçue autour de la légende de Josaphat et son maître Barlaam, s’inspire d’une version christianisée de la vie de Bouddha. De la Grèce aux pays slaves, à l’Italie Méridionale et la France, cette histoire a traversé toute l’Europe médiévale. Inspiré par l’itinéraire cosmopolite de cette histoire et sa dimension universelle, ce programme fait se rencontrer les différentes langues et cultures musicales médiévales dans une incroyable Babel sonore.
Katarina Livljanic (voix), Norbert Rodenkirchen (flûtes), Albrecht Maurer (vièles)
Première française du programme le 17 mai au Festival Jean de la Fontaine
(Chateau Thierry). www.festival-jeandelafontaine.com


La Vision de Tondal - A la recherche des chantres de la Dalmatie médiévale
7 mars, Basilique de St Maurice, Suisse www.martolet.ch

Abbo Abbas - Polyphonies françaises et anglaises de l’an mil
28 mars, Église St Séverin, Paris www.ensemble-dialogos.org
7 avril, Iglesia San Juan de Los Caballeros, Segovia, Espagne www.fundaciondonjuandeborbon.org

Judith - Une histoire biblique de la Croatie renaissante
16 avril, Église St Louis des Français, Rome, Italie
Concert réalisé à l’initiative de l’Ambassade de Croatie à Rome en partenariat avec l’Ambassade de France à Rome et la Fondation Nuovi Mecenati.

Dalmatica - De l’oral à l’écrit, chants sacrés de l’Adriatique
1er mai, Festival Europamusicale, Munich, Allemagne
www.europamusicale.eu
31 mai, Abbaye de Bonmont, Chéserex, Suisse
www.bonmont.ch

Barlaam et Josaphat : NOUVEAU PROGRAMME
17 mai, Festival Jean de la Fontaine, Château-Thierry, France