Nous vous présentons ces deux premiers numéros dont le contenu est d'une richesse exceptionnelle, qui vous permettront d'accroître sûrement votre savoir et de développer votre réflexion et votre esprit critique . Les contenus de ces revues vous donneront l'occasion d'enrichir vos connaissances de l'histoire des progrès des techniques et des sciences de l'humanité , au cours des premiers siècles de notre ère . Ils vous permettront surtout de développer votre compréhension et vos représentations des techniques elles-mêmes : des métiers, des savoir-faire, des compétences, des tours de main , de l'état d'esprit des artisans et des bâtisseurs de ces époques . Ces connaissances sont fondamentales car les débuts de l'émancipation de l' Europe par rapport au reste du monde sont apparus, ont émergés, au cours de la construction des grandes Abbayes Bénédictines et des Cathédrales gothiques .
Voici l'avant-propos de ce premier numéro :
C'est inévitable, un numéro chasse l'autre . Il n'empêche, à la rédaction des cahiers de Sciences et Vie nous ressentons souvent un pincement au coeur devant la brièveté de leur existence . Nous nous sommes donc offert le luxe de revisiter les thèmes que vous avez plébiscités . Et avons ainsi réunis, à titre exceptionnel, les plus belles pages des Cahiers dans une toute nouvelle collection dédiée aux bâtisseurs du sacré . Histoire de donner une seconde vie à une somme de connaissances recueillies précieusement avec l'aide des meilleurs spécialistes . Mais aussi pour rendre hommage aux hommes qui ont travaillé la pierre, le bois, le verre et le fer , les mots et les mythes, et qui nous ont laissés les plus beaux témoignages de leur foi . Les cathédrales, à commencer par Notre-Dame de Paris, étaient toutes désignées pour ouvrir, avec magnificence, cette série . I.BAvant-propos de la rédaction du deuxième cahier : Les Monastères et le Mont Saint-Michel
Avec les monastères se poursuit la collection des Cahiers de Science et Vie qui réédite les plus belles pages dédiées aux bâtisseurs du sacré . Après les Cathédrales, ce second opus (ouvrage) s'attache à montrer comment, du Xe au XIIe siècle, les communautés monastiques se multiplient en Europe et pourquoi l'ordre des cisterciens en particulier va développer de remarquables savoir-faire . La Règle qui les guide leur impose de subvenir eux-mêmes à leurs propres besoins . Ils doivent se nourrir et se vêtir, mais aussi se faire sidérurgistes et forgerons, verriers et tuiliers, hydrologues ... et deviennent par la force des choses de formidables ingénieurs, architectes et artisans . Que de chemins parcourus depuis la fondation du premier monastère en Gaule, vers 360 . Cette " Maison de prières " bâtie sur le site de Ligugé n'est qu'une modeste construction de bois . Mais après les invasions barbares, les monastères, ou plus exactement les abbayes, puisque par extension ce mot désigne aussi leurs bâtiments, s'offrent la protection, la blancheur et la beauté de la pierre taillée . Et s'octroient ainsi une part d'éternité . L'exceptionnelle longévité du mont Saint-Michel en témoigne : la merveille de l'Occident fête cette année ses 1300 ans d'histoire . I.B.Le Lys et la Crosse
Vers 1300, deux pouvoirs, animés d'une même ambition de s'affirmer et de s'étendre, transforment le visage de la Cité .Cette illustration, signée F .MOIREAU, 2006, représente une partie de la représentation de la Foire aux Lards .
A l'ensemble religieux répond, de l'autre côté de l'île, le Palais, siège du pouvoir royal . Entre ces deux géants prospèrent, à l'étroit, les multiples acteurs de la vie citadine .
Paris célèbre la fête pascale . Sur le parvis de Notre-Dame, le spirituel fait place nette à la bonne chère . Pendant trois jours, le porc salé, qui se vend sous toutes ses formes, est à l'honneur .
La fête gourmande bat son plein . Acheteurs et curieux s'affairent autour des exposants et de leurs tables sommaires où s'étalent les morceaux de jambon . [ A gauche, Notre-Dame, en face, l'Hôtel-Dieu].
Le Mont Saint-Michel , le chantier de l'abbaye au XIe siècle . Illustration Jean Benoît HÉRON .
Cette illustration de F . MOIREAU représente la rue commerçante, seule voie pratique pour accéder sur les hauteurs du Mont .
Sur les chemins de la foi .
Tout au long du Moyen Âge les pèlerins, bravant les épidémies et les dangers de la route, affluent en nombre au Mont . En ces temps où la peur de l'Enfer occupait les esprits, mieux valait garantir, fût-ce au prix de longs mois de marche, la paix de l'âme .Source: Les Gerboises
Harassés de fatigue, des pèlerins adultes et enfants arpentent la rue principale . La plupart arborent des coquilles peintes de couleurs vives . Un bourgeois achète quelques souvenirs avant de reprendre le chemin inverse .
0 comments:
Enregistrer un commentaire