Romanes.com

Quelques liens sur des sujets d'actualité

Source: Fnassem

Salon du Patrimoine Culturel 2007 sur le thème "Patrimoine et Environnement" - Paris (Carrousel du Louvre), 8 au 11 novembre 2007
Lire l'article

Nicolas Sarkozy souhaite remettre l'architecture au coeur de ses choix politiques
Lire l'article

Le Sénat met en ligne un rapport sur les Monuments historiques
Lire l'article


L’Abbaye de Boscodon

Située dans un très beau cadre de montagne, à 1150m d’altitude, l’abbaye de Boscodon est un remarquable monument du XIIème siècle. Ce fut la plus grande abbaye de la région et la principale maison de l’Ordre monastique de Chalais (proche des cisterciens), qui s’est répandu au Moyen Age dans le Dauphiné et la Provence.

Appelés par le Seigneur Guillaume de Montmirail, propriétaire du territoire de Boscodon, des moines de Chalais arrivèrent en 1142. Ils commencèrent par la construction de l’église abbatiale, qui dura 32 ans, et édifièrent ensuite les bâtiments du monastère, quadrilatère entourant le cloître.

A partir de la seconde moitié du XIVème siècle, d’incessantes guerres ( Guerre de Cent Ans, guerres de religions, guerre entre la France et la Savoie...) et de fréquents raids de pillards mirent à sac les bâtiments monastiques et le cloître, épargnant heureusement l’abbatiale. Les reconstructions, restaurations et agrandissements des bâtiments d’habitation ont apporté des transformations architecturales importantes. L’abbaye chalaisienne est devenue bénédictine à la fin du XIVème siècle.

Confisquée par l’archevêque d’Embrun vers 1770, l’abbaye cesse d’exister en tant que telle, transformée en centre d’exploitation forestière. La révolution de 1789 la transforme en bien national. Boscodon devient ainsi un hameau paysan en 1791, comptant une vingtaine de familles et une école.

Elle va être rachetée peu à peu, à partir de 1972, par l’Association des Amis de l’Abbaye, classée M.H. en 1974. L’Association mène à bien son relèvement et sa restauration depuis cette date. Après des chantiers de jeunes, ce sont des entreprises locales et une entreprise de réinsertion qui effectuent les travaux, sous la direction de l’Architecte en Chef des M.H., Francesco Flavigny.

Une communauté de frères et de soeurs (Dominicains, Dominicaines et Frère Missionnaire des Campagnes), souvent rejointe par des amis laïcs, y réside en permanence et l’anime au plan spirituel.

L’Abbatiale représente évidemment l’élément essentiel de l’abbaye puisqu’elle est le cadre et l’outil de la prière presque constante des moines, de jour comme de nuit. Ils s’y retrouvent toutes les trois heures, depuis les Vigiles (ou Matines), la nuit, jusqu’aux complies, avant le coucher.

Un espace nu

L’architecture de l’abbatiale est dépouillée à l’extrême, parce qu’elle doit aider les moines dans leur effort de dépouillement intérieur : rien ne doit venir arrêter leur avancée vers la simplicité radicale du mystère divin que l’homme porte au fond de lui-même. Donc, pas d’images, pas de représentations : ni sculptures, ni chapiteaux, ni vitraux, ni peintures... Juste des formes, des proportions, des symboles. Et la lumière...

Un soin extrême

On notera en revanche le soin avec lequel on a taillé et assemblé les pierres à joints vifs, réalisé les voûtes et les arcs doubleaux (légèrement brisés), les arcs des fenêtres, des portes, les rives de toit, les trompes des angles, composé les ébrasements des fenêtres : pauvreté, dépouillement ne signifient nullement indigence ou négligence ; elles se mettent au contraire au service de la véritable beauté, celle qui émane de la justesse des proportions et de la stricte fonctionnalité d’une architecture.

Le véritable luxe d’une telle abbatiale, outre la perfection des proportions, réside dans la maîtrise de la lumière. L’église est bien sûr orientée vers le soleil levant. On entre au couchant et, s’approchant du sanctuaire, on s’avance vers le levant : on “passe” (Pâque) de l’ombre à la lumière, de la fin de la vie à la naissance.

Chaque matin, le soleil levant illumine le sanctuaire, le lieu du Christ en croix et de la messe, tandis que le chœur des moines chante, à l’office des Laudes, le cantique de Zacharie (Nouveau Testament) : Béni soit le Seigneur qui a visité et sauvé son peuple, Soleil levant qui vient nous visiter”.

De grandes fenêtres

On aura remarqué la luminosité étonnante de cette église romane, due à la taille déjà importante des fenêtres et aux vastes ébrasements qui captent le maximum de lumière à l’extérieur pour la diffuser largement à l’intérieur.

La technique romane déjà influencée par le gothique naissant a permis cette audace de fragiliser les murs par de vastes ouvertures : les contreforts, rejetés complètement à l’extérieur afin de garder aux murs intérieurs leur nudité, jouent pourtant déjà le rôle de piliers soutenant les arcs doubleaux et les arcs extérieurs. On a obtenu ainsi une structure modulaire, rendant relativement indépendante chaque travée, et soutenant par elle-même, indépendamment des murs gouttereaux, une partie de la poussée de la voûte, de la charpente et de la toiture.

(extraits du petit document destiné aux visiteurs)

Abbaye de Boscodon
05200 - CROTS
Tel. 04 92 43 14 45

Publications : Art de l'enluminure N°22

  N° 22- septembre/octobre/novembre 2007 - 8,00 €-ISSN : 0758413X

- La Bibliothèque municipale d'Arras et ses collections patrimoniales
- L’Évangéliaire de Saint-Vaast : Reproduction des miniatures accompagnées d'un commentaire
- Nouvelles de l'enluminure

http://www.art-enluminure.com/

Journées européennes du patrimoine

Créées en 1984 par le ministère de la culture, les Journées européennes du patrimoine ont lieu, tous les ans, le troisième week-end de septembre.

Evènement culturel de la rentrée, ces journées témoignent de l’intérêt des Français pour l’histoire des lieux et de l’art. En 2006, elles ont enregistré plus de 12 millions de visites. Le succès de la manifestation repose sur la grande diversité du patrimoine proposé aux visiteurs : parallèlement aux chefs d’œuvre de l’architecture civile ou religieuse sont mis à l’honneur les témoins des activités industrielles ou agricoles, les parcs et jardins, les sites archéologiques, les objets mobiliers, le patrimoine littéraire, fluvial ou militaire...

Voici quelques lieux célèbres :

Bonnes visites !

L’Eglise catholique veut-elle encore de ses églises ?

Nous retranscrivons ici le très bon article de Benoit de Sagazan sur un sujet d'actualité brûlant:

Hier, mardi 11 septembre, les Journées Juridiques du Patrimoine, qui fêtaient leur dixième anniversaire au sénat, ont consacré une grande partie de leur colloque aux menaces qui pèsent particulièrement sur les églises rurales.

L’Eglise catholique veut-elle encore de ses églises ? C’est la question un brin provocante que le bâtonnier Alain de la Bretesche, président des JPP, a posé à Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême, qui y répondait devant une salle comble.

La question ainsi posée reflétait l’inquiétude provoquée par de récentes destructions d’églises, notamment en Maine-et-Loire (Voir le dossier "églises en péril" ) et largement relayée dans la presse depuis le mois le mai, ainsi que par de nombreuses associations de défense du patrimoine, présentes dans la salle.
Parmi elles, le récent Observatoire du patrimoine religieux (OPR), fondé par Béatrice de Andia, a récemment tiré une sonnette d’alarme sur la méconnaissance que l'on a sur le sujet : « « il est impossible, a déclaré Béatrice de Andia, de défendre un patrimoine que l’on ne connaît pas. Or on ne sait pas s’il compte 60 000 ou 100 000 édifices. On ne sait pas dans quel état il se trouve… »
Pour cette raison précise, la fondatrice de l’OPR, qui a lancé son organisation dans une grande opération de recensement sur l’ensemble du territoire français. Quant à la menace qui pèse sur des églises en péril,, « vu que l’Etat a fait et défait », elle a appelé de ses « vœux un clergé bâtisseur ou mieux rebâtisseur. »

Les maires, propriétaires des églises édifiées avant la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, en 1905, sont les premiers gestionnaires des bâtiments cultuels.
Par la voix de Pierre le Floc’h, maire de Saint-Sulpice-de-Favières (Essonne), on a mesuré « le parcours du combattant » d’un élu décidé coûte que coûte à sauver son église, alors que le coût de la restauration dépasse de très loin tout ce qu’une commune de 320 habitants pourrait engager…
Pour un maire prêt à soulever des montagnes, combien sont tentés de baisser les bras, de « déconstruire » comme il est d’usage de dire aujourd’hui, ou plus simplement d’attendre que le temps destructeur fasse son œuvre de ruine…

Face à ces questions, ces menaces, il est peu de dire que la réponse de l’évêque d’Angoulême était attendue.

L’Eglise veut-elle encore de ses églises ?
« J’accepte d’entendre les cris d’alarme », s’est d’abord exprimé, Mgr Dagens. Il a déclaré les entendre comme une « prise de conscience publique appelant à des responsabilités communes ».
« L'avenir de nos églises rurales dépend aussi de la reconnaissance de l'Eglise par la société », a-t-il aussitôt souligné. Car les églises ne sont pas que les témoins plus ou moins prestigieux d’un passé révolu.
Elles ne peuvent pas être confondues avec des musées ou des lieux de mémoire, elles sont d’abord des lieux de prière qui font vivre des hommes et des femmes d’aujourd’hui. On ne saurait honorer la valeur historique et artistique de nos églises sans reconnaître la vocation actuelle et permanente de ces lieux : apprendre à vivre de Dieu.
« Nos églises ne vivent pas seulement du passé dont elles sont témoins. Elles vivent de la vie des croyants qui prennent l’initiative de les ouvrir, de les entretenir et de s’y rassembler ».

Néanmoins, l’Eglise peut-elle mieux faire pour ses églises ?
L’évêque d’Angoulême a reconnu qu’il pouvait exister des défaillances dans la prise en compte de la dimension artistique et culturelle de ces édifices, par les communautés catholiques et leurs responsables.
Il a plaidé pour une concertation plus soutenue et régulière avec les élus, les responsables culturels et les responsables des communautés chrétiennes, comme lui-même l’a instituée dans son propre diocèse.
« Nous avons à nous éduquer mutuellement, a-t-il souligné, artistiquement et liturgiquement. »
Il a également plaidé pour les églises soit témoin de ce que vivent les croyants (« la liturgie produit aussi de la culture ») qu’elles soient accessibles à tous, sans oublier qu’elle remplissent aussi une fonction sociale.
Mais il refuse une « co-gestion culturelle » des églises qui confèreraient aux responsables culturels l’animation artistique des églises, et cantonnerait l’Eglise dans un seul service liturgique.

Mgr Claude Dagens a montré qu’il était possible d’agir pour maintenir vivante (et donc debout) les églises rurales, même dans un contexte générale de baisse des vocations sacerdotales et d'évolotion des pratiques religieuses traditionnelles… Qu’en est-il ailleurs ?

Les Xèmes journées juridiques du patrimoine

Lancement du réseau européen des journalistes du patrimoine

L'association des Journalistes du Patrimoine étend son réseau en Europe.

Elle entend ainsi constituer un relais de communication des associations, institutions, organismes, entreprises et personnes privées à destination des médias. Ce réseau servira aussi à rapprocher les journalistes, leur apportant des informations sur l'actualité du patrimoine en Europe.

Le lancement officiel de ce réseau se fera le 24 septembre 2007. Une trentaine de journalistes représentant la presse européenne du patrimoine se retrouveront à Paris lors d'une réception à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine. Ils participeront ensuite à un voyage de presse en région Centre et en région des Pays-de-la-Loire du 25 au 28 septembre 2007.

Site Internet de l'association : www.journalistes-patrimoine.org

20e anniversaire des itinéraires culturels du Conseil de l’Europe au Puy-en-Velay

Sur les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle

Il y a vingt ans, le 23 octobre 1987, le Conseil de l’Europe créait les itinéraires culturels européens et le premier d’entre eux, les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est parce qu’elle fut le point de départ de la via podiensis, l’une des routes menant vers le sanctuaire galicien, que la ville du Puy-en-Velay et son Hôtel Dieu furent inscrits par l‘UNESCO en 1998 au Patrimoine mondial de l’Humanité. C‘est donc tout naturellement en ce haut lieu chargé d’histoire et riche d’une ancienne tradition spirituelle que sera célébré, du 27 au 29 septembre, le vingtième anniversaire des Itinéraires culturels européens.
Fondé en 1949, le Conseil de l’Europe s’est donné, entre autres missions, celles de favoriser l’émergence d’une identité culturelle européenne, de consolider les liens forgés par l’histoire entre les différents Etats du vieux continent, de promouvoir un vrai tourisme culturel, de sauvegarder le patrimoine et de développer le dialogue interculturel. Transnationaux par nature, les itinéraires culturels apparaissent comme le moyen le plus approprié à la mise en oeuvre d’une telle entreprise. Des parcours organisés autour de la mémoire de saint Martin de Tours, de Mozart ou de Vauban ont pris la suite mais il en est aussi d’autres, consacrés à la Hanse, de Londres à Novgorod et de Bergen à Lübeck, à l’héritage de l’Andalousie musulmane, à la route des Vikings, qui relie Suéde et Normandie, Islande et Sicile ou au réseau des grands sites clunisiens, de Cluny à Payerne ou à San Juan de la Pena.
La célébration du vingtième anniversaire des itinéraires offrira l’occasion de nombreuses manifestations : expositions, représentations théâtrales, débats, ainsi qu’un Salon du Livre qui sera lui-même l’occasion de nombreuses tables rondes relatives aux rencontres nées de la marche, au parcours intérieur qu’implique le chemin de Saint-Jacques ou consacrée à un hommage au célèbre écrivain-voyageur Nicolas Bouvier. Parmi les personnalités qui participeront à ces diverses manifestations, on retiendra surtout Julia Kristeva, qui évoquera dans la conférence inaugurale « La dimension interculturelle du voyage », Joseé Maria Ballester, qui présentera un « Historique du chemin européen », Marie Hélène Fraissé, animatrice de l’émission « l’Echappée belle » que France Culture consacre au voyage et au monde de l’aventure, Sylvain Tesson, le célèbre arpenteur de l’Himalaya et de la Sibérie, Jean-Claude Bourlès, auteur de plusieurs ouvrages remarqués consacrés au pèlerinage galicien et Gaëlle de La Brosse, spécialiste elle aussi du chemin de Saint-Jacques et auteur d’un récent ouvrage consacré au célèbre Tro Breiz armoricain.

Site de l'association

Du manuscrit aux premiers livres imprimés, Ces deux supports entraient-ils en concurrence à la fin du Moyen Âge ?

Le dimanche 16 septembre, l'association ABC de Bréhan et les Editions Millefeuille fêteront le patrimoine.

C'est dans ce cadre que les Editions Millefeuille vous proposeront, à 15h30, à la salle qui abrite la fameuse presse d'impression, une rencontre-conférence autour du thème :

"Du manuscrit aux premiers livres imprimés
Ces deux supports entraient-ils en concurrence à la fin du Moyen Âge ?"

A l'occasion de cette rencontre, vous pourrez découvrir quelques livres très anciens de la bibliothèque de l'abbaye de Tymadeuc (située entre Bréhan et Rohan), prêtés spécialement pour les Journées du Patrimoine par le moines de l'abbaye.

Plus d'informations sur cette abbaye ici : http://www.pays-pontivy.com/culture/timadeuc.php

L'imprimerie Bréhannaise : Au cours de l'année 1484, Jean II, vicomte de Rohan s'assure les services de Robin Fouquet et de Jean Crès, deux maîtres imprimeurs afin de faire fonctionner la première presse d'imprimerie Bretonne. La présence de deux moulins à papiers sur les rives du Lié, et appartenant à Jean de Rohan du Gué de l'Isle aidera à la réussite du projet et le 16 décembre 1484, sors le premier ouvrage imprimé en Bretagne : Le trépassement de la vierge.
À cette époque le "moulin à papier" produit 1000 rames de papier par an, principalement destinées à l'écriture et à l'emballage. À présent ce Moulin est reconverti dans la production de farine, mais à conservé le nom de "moulin à papier".

Les Bourses déclics jeunes de la Fondation de France

CONCOURS 2008

Les Bourses déclics jeunes de la Fondation de France

Coup de pouce aux vocations !

Inscriptions du 1er septembre jusqu’au 15 novembre 2007

Vous avez entre 18 et moins de 30 ans.

Vous avez une vocation dans le domaine de l'art, l'artisanat, les sciences,

les techniques, la culture, l'environnement, l’humanitaire, l'action sociale...

Les Bourses déclics jeunes de la Fondation de France peuvent vous aider à développer un projet, achever un travail, poursuivre une recherche.

Le montant actuel de chaque bourse est de 7600 €

Depuis 1975, plus de 720 jeunes ont été soutenus.

Pourquoi pas vous ?

Pour concourir, écrivez à :

Bourses déclics jeunes de la Fondation de France

40 avenue Hoche - 75008 PARIS

ou téléchargez le formulaire d’inscription : www.fdf.org

Une démarche partie du cœur …

En 1975, grâce à la généreuse donation de la collection d’œuvres d’art de Léon Salavin et Jeanne Fournier, son épouse, ont été créés au sein de la Fondation de France, les Prêts d’honneur aux jeunes, regroupés aujourd’hui avec d’autres aides sous le nom de Bourses déclics jeunes de la Fondation de France.

Le regret des époux Salavin-Fournier est de ne pas avoir eu d’enfant. Après une belle réussite professionnelle, ils décident de tendre la main à des jeunes guidés par une passion mais confrontés à des difficultés diverses malgré leur persévérance et leurs qualités.

Dans l’esprit du couple Salavin-Fournier, ce qui importe, c’est autant de récompenser financièrement que de soutenir l’idée d’entreprendre, d’encourager l’initiative des jeunes, les aider à trouver leur place dans la société. Pour contribuer à faire école et perpétuer ce geste de solidarité, les jeunes lauréats sont incités à soutenir à leur tour, une fois les obstacles surmontés, d’autres jeunes passionnés, en faisant un don à cette action ou en offrant leur compétence, leur expertise au sein de l’association des anciens lauréats « Itinéraires ».

Conscients qu’on ne peut laisser les jeunes sans perspective, sans projet mobilisateur, sans vision d’avenir, d’autres mécènes s’associent à l’action des Salavin-Fournier en créant à leur tour leurs Bourses déclics jeunes sous l’égide de la Fondation de France.

Livre, spectacle: Toute la terre à vif

Rémi Prin qui fut le fondateur de COSEI qui édita entre autre un CD Rom sur l'art roman d'Aulnay de Saintonge et Visage, qui est aussi un des pionnier de l'Art roman sur Internet, nous fait part de la parution récente d'un livre de poèmes et nous convier à un spectacle créé à partir de certains de ses textes:

Toute la terre à vif, qu'on voit, le livre, explore ce qui se tisse d'incandescence entre la musique des mots, l'écho des corps et le sens réconciliés. On y retrouve les pas du voyage, des lieux rêvés, des rencontres, des regards puisés dans la mousse murmurée des tendresses. La poésie est ce qui dit la précarité humaine, entre la mémoire et l'amour...

En savoir plus sur ce livre et en découvrir quelques extraits : http://www.parole-et-patrimoine.org/poemes/toute-la-terre-a-vif/
Si vous souhaitez vous le procurer : http://www.parole-et-patrimoine.org/component/option,com_facileforms/Itemid,55/

Un peu d'espace encore, qu'on enlève au silence, le spectacle, sera créé le 15 septembre 2007, à l'église de Haimps, près de Matha (17), à 21 H, dans le cadre des Journées du Patrimoine et de la programmation Créa'Vals en Vals de Saintonge.
La vie, dans le hasard des rencontres qu'elle suscite, fait parfois merveilleusement les choses. En 2006, j'ai rencontré Jean-Marie Bréhier, le metteur en scène et l'animateur de la Comédie de l'Eperon (http://www.comedie-eperon.com/index.html). Sa mise en scène et la qualité du spectacle L'innocent venu d'ailleurs, monté à partir de poèmes de Daniel Reynaud, m'ont ébloui. De son côté, il a su pénétrer mes textes comme peu savent le faire. C'est lui qui m'a proposé l'idée de ce spectacle, expérience poétique et musicale au sein des pierres romanes.

Le choix des textes et la mise en spectacle sont de Jean-Marie Bréhier. Le spectacle est interprété par Jérôme Berthelot, Marie Boutteaud et Jean-Marie Bréhier, la partie musicale étant assurée au violoncelle par Jean-Nicolas Richard.

Pour un auteur, voir ses mots ainsi magnifiés, portés vers le public est évidemment un grand bonheur. Je serais vraiment très heureux de partager ce moment avec chacun.

En savoir plus sur le spectacle : http://www.parole-et-patrimoine.org/poemes/un-spectacle-poetique/un-peu-despace-encore-quon-enleve--au-silence.html
Ou bien : http://www.comedie-eperon.com/espace.html
Télécharger la présentation complète du spectacle : http://www.parole-et-patrimoine.org/files/UPE_web.pdf

Le livre Toute la terre à vif, qu'on voit sera disponible à l'issue du spectacle, à Haimps.

Renseignements sur l'organisation du spectacle : Office du tourisme de Matha Tél. 05 46 58 50 68 Mel :
officetourisme@cc-matha.fr

Un compagnon charpentier à L'Hopital-Saint-Blaise (Pyrénées Atlantiques)

Dans le cadre des journées du patrimoine les 15 et 16 septembre 2007, à l’église de l’Hôpital-Saint-Blaise (Pyrénées Atlantiques), Jean Noël Lippert, compagnon charpentier, répondra aux questions du public sur les secrets de la construction des églises au Moyen Age.
Il vous invite sur deux jours, au gré des questions et des visiteurs, à la découverte de l’Art Royal des Compas-nions bâtisseurs. Une véritable initiation aux traditions et savoirs du compagnonnage ainsi qu’à l’art royal du trait. Quelques questions que vous pourrez lui poser et auxquelles il se fera un grand plaisir de répondre…

Qui étaient-ils ?, Qui les avait instruits ?, les outils de la maîtrise, La discipline du secret, L'Art du Trait…
Pour compléter cette manifestation une exposition sera proposée sur les « métiers et corporations autour d’un matériau : la pierre »

L’église classée au patrimoine mondial de l’Unesco est ouverte tous les jours de 10h à 19h, visites audio guidées . Participation libre.

Source: Pélerin.info

Association Voix et Route Romane-Histoire, musique et patrimoine

Comme annoncé dans un précédent message, "Floraison Romane", programme du Festival Voix et Route Romane 2007se termine. Voici son communiqué:
"Comme le chemin fut riche en rencontres d'un public
nombreux avec des lieux remarquables et des expressions musicales variées, bien que puisant toutes aux sources vives de la musique médiévale.

Les photographies de cet article sont d'Hubert Bender qui a su saisir la lumière chaleureuse d'un moment d'exception vécu vendredi dernier en l'église Saints-Pierre-et-Paul de Rosheim en compagnie des Mora Vocis.
Nous vous donnons rendez-vous ce jeudi à Altenstadt et ce vendredi à Guebwiller pour l'ultime rendez-vous de cette saison 2007 avec l'Ensemble Gilles Binchois. Le programme "Vox Nostra Resonet" s'est construit autour de la messe "Laudes Deo" dans le désir de faire entendre un florilège de pièces vocales du Haut-Moyen Age, sur le thème de la louange. En clôture du Festival, en l'église Saint-Ulrich d'Altenstadt à proximité de Wissembourg et aux Dominicains de Haute-Alsace à Guebwiller, nous soulignerons les résonances qui peuvent exister entre les musiques médiévales et contemporaines.
A l'issue du concert du 14 septembre, la municipalité de Guebwiller nous accueillera dans le Hall de l'Hôtel de ville pour le vernissage de l'exposition de peintures de Bruno Boulala qui prolongera la présence de Voix et Route Romane à Guebwiller jusqu'au 24 septembre.
En vous donnant rendez-vous jeudi à Altenstadt et vendredi à Guebwiller,

L'équipe du festival.
Tel : 03 90 41 02 02
www.voix-romane.com rubrique "rendez-vous"