Le fonds Gabriel Millet, appartenant à l’Ecole Pratiques des Hautes Etudes, conserve plusieurs milliers de documents photographiques sur l’art chrétien oriental (Balkans, Cappadoce, Russie, Egypte, etc) datant des premières décennies du XXe siècle.
Patrimoine sans frontières mène depuis trois ans en partenariat avec l’EPHE un vaste programme de conservation, restauration et numérisation de ce fonds. L’exposition virtuelle propose la découverte de ces images, de leur auteur et la campagne de restauration dont elles ont fait l’objet.
Visiter virtuellement l’exposition
source: patrimoine en blog
Quelques commentaires audio accompagnent certains clichés afin de les comprendre pour mieux les apprécier. Une «salle» consacrée à la restauration retrace les travaux de conservation menés sur les négatifs sur verre.
Le fonds Gabriel-Millet appartient à l’Ecole pratique des Hautes Etudes. Cet ensemble inestimable est actuellement conservé en Sorbonne et rejoindra dans quelques années le campus Condorcet avec l’ensemble des départements de l’EPHE.
Le projet de sauvegarde et de valorisation du fonds photographique Gabriel-Millet touche à sa fin après trois années d’action.
La numérisation des premières photographies par l’université Princeton aura lieu dans le courant de l’été 2010. Cette dernière action de sauvegarde est essentielle étant donné la fragilité de certains clichés.
Gabriel Millet Gabriel Millet (1867-1953) était un savant, helléniste, byzantiniste, archéologue, voyageur et photographe.
Dès 1891, ce savant français s’éprend de l’art byzantin, conciliant érudition et humanisme. Très tôt dans sa carrière scientifique, il fait preuve d’un vif intérêt pour l’art chrétien d’Orient. Ses terrains d’études privilégiés se trouvent en Grèce, en Serbie, au Monténégro, en Dalmatie, en Istrie, en Macédoine du Nord (ex-Yougoslavie), et s’étendent sur toutes les latitudes de l’art chrétien entre Orient et Occident. Il en résulte de nombreuses collaborations riches et fructueuses.
Maître de conférence à l’école pratique des hautes études, section des sciences religieuses, il crée une nouvelle conférence intitulée « Histoire du christianisme byzantin ». C’est la naissance de la longue lignée de byzantinistes de l’école des hautes études, qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, il est nommé au Collège de France en 1927.
En mai 1953 il décède à Paris.
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