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photographier une œuvre d’art ou un monument historique

Voici un texte trouvé sur le sujet plus général du droit de la photgraphie, et qui illustre bien les dérives du système mis en place par l'état concernant la gestion du patrimoine:

S’il veut pointer son objectif vers une œuvre d’art ou un monument historique, le photographe peut rencontrer certains obstacles, notamment financiers. Depuis quelques années, les agences spécialisées dans le patrimoine pâtissent de la prérogative de l’Etat sur l’image de ses biens. En plus d’exiger des autorisations, les conservateurs de musées et de monuments classés demandent parfois des sommes faramineuses. A titre d’exemple, le Centre des monuments nationaux (Monum’) fixe des tarifs qui diffèrent selon le temps passé à photographier et l’utilisation réservée aux photos : 760 euros/jour pour des cartes postales, 915 euros/jour pour un livre tiré à plus de 1 000 exemplaires, 1 070 euros pour un reportage magazine et 3 050 euros/jour pour une publicité. Ces redevances ont un effet dissuasif : un photographe a dû, par exemple, abandonner la préparation d’un ouvrage sur le vitrail en France devant la lourdeur des démarches et le coût de ses journées de travail.

Votée en août 2006, la loi relative aux droits d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information (DADVSI) pourrait venir en aide aux photographes. Elle autorise « la reproduction ou la représentation, intégrale ou partielle, d'une oeuvre d'art graphique, plastique ou architecturale, par voie de presse écrite, audiovisuelle ou en ligne, dans un but exclusif d'information immédiate et en relation directe avec cette dernière, sous réserve d'indiquer clairement le nom de l'auteur ».

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