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Atelier "agir pour les églises" le 2 octobre 2009 à Azay-le-Rideau (37) : inscrivez-vous !

La FNASSEM et l'OPR organisent un atelier intitulé "Agir pour les églises" le vendredi 2 octobre 2009 au château de la Chatonnière à Azay-le-Rideau en Touraine.

PROGRAMME

Atelier animé par le Bâtonnier Alain de la Bretesche, président de l'association des Journées Juridiques du Patrimoine, secrétaire général de la FNASSEM, secrétaire général de l'Observatoire du Patrimoine Religieux

Fresques romanes de l'église de Lignières-de-Touraine (37)

9h45 - Introduction par Kléber Rossillon, président de la FNASSEM

10h15 - Le statut des édifices cultuels : la législation française en vigueur (loi de 1905 et jurisprudence contemporaine) - Les cas extrêmes : éviter la destruction d'un édifice, la procédure de péril par Maître de la Bretesche

11h15 - Agir pour les églises (1ère partie) : Préserver et mobiliser en créant des associations de sauvegarde ; prévenant la destruction par des protections au titre de MH ou du PLU ; éduquant les collégiens de 4e et 5e qui participent au concours en 3D - Ma pierre à l'édifice - ; alertant en cas d'églises menacées... par Béatrice de Andia, présidente de l'OPR

12h15 - Agir pour les églises (2ème partie) : travaux de restauration, aide technique et financière par Olivier de Rohan-Chabot, président de la Sauvegarde de l'Art Français et par la Fondation du Patrimoine avec Benjamin Mermet, responsable national des souscriptions et Jean-Pierre Dechelle, délégué départemental 37

13h15 - Déjeuner et visite de « l'océan de cyclamens » dans les sous-bois

14h45 - Deux ateliers conduits par deux équipes de l'OPR : Initiation et maniement de l'inventaire de l'OPR, ses buts, son histoire, sa méthode, ses résultats par Claire Constant et Françoise Hamon, conservateurs généraux honoraires du patrimoine, Yves François et Didier Louis, de l'OPR

15h45 - Faire connaître les églises par des visites et des conférences par Gusti Hervé, président de la Sauvegarde du Patrimoine Religieux En Vie (SPREV), responsable de la commission d'art sacré du diocèse de Quimper

16h30 - Les relations avec l'Eglise Catholique : utilisation de l'église pour le culte, sa position sur les manifestations culturelles, discussion avec Monseigneur Aubertin, archevêque de Tours

17h30 - Visite de l'église de Lignières-de-Touraine et son ensemble de fresques du XIIe siècle récemment restaurées

Télécharger la plaquette et le bulletin d'inscription

PROLONGATION DE L'ATELIER PAR DES VISITES

Vendredi 2 octobre 2009

  • 19h - Visite de l'église et du château d'Azay-le-Rideau

Samedi 3 octobre 2009

  • 9h30 - Rigny-Ussé : visite de l'église du XIVe s. et ses fresques
  • 10h45 - Rigny-Ussé : visite de l'extérieur du château
  • 11h - Cravant : visite de l'église et de ses fresques du XIIe s.
  • 12h - Candes-Saint-Martin : visite de la collégiale
  • 13h - Déjeuner à Fontevraud (20 €) suivi de la visite de l'abbaye

Renseignements auprès d'Anne Le Clésiau au 01 41 18 50 70 - Inscription avant le 20 septembre - Nombre de places limitées.

source: Fnassem

Les temps forts du 1100ème anniversaire de Cluny - septembre 2009 - décembre 2010

L'année 2010 marquera le 1 100e anniversaire de la fondation de l’abbaye de Cluny.

Plus de 200 projets en France et en Europe ont été déposés pour fêter l’événement, dont 80 à Cluny. Voici un aperçu des temps forts de ces festivités.

13 septembre 2009 : les Clunisois du bourg et des villages alentours formeront une grande chaîne humaine entourant les anciens remparts de la ville, puis des invitations symboliques seront envoyées à des sites clunisiens de l’Europe entière. Il y aura aussi des animations de rue évoquant la grande et la petite histoire de Cluny, de grands banquets de quartier, autour des portes, mis en scène autour d’une thématique, d’une couleur, d’une époque. L’après-midi et jusqu’à tard dans la soirée, le parc et le cloître de l’abbaye résonneront aux sons d’une grande fête populaire ouverte à tous.

Du 12 au 14 mars 2010 : la fête des fous, temps fort de la vie médiévale qui revivra avec un festival des arts de la rue, un spectacle de théâtre et un grand défilé populaire.

Du 29 juin au 4 juillet 2010 : la fête des bâtisseurs qui ouvrira grand les portes des maisons et jardins clunisois et offrira deux expositions majeures sur le patrimoine lapidaire religieux et le patrimoine lapidaire civil.

Septembre 2010 : « Toute l’Europe à Cluny ». Grande scénographie urbaine et surprises à tous les coins de rue qui devrait attirer plusieurs milliers de personnes pendant 3 jours.

Résonnance de la fête d’ouverture « Ouvrez les portes ! » de septembre 2009, « Toute l’Europe à Cluny » se veut être le concentré d’un an de festivités à Cluny et dans les sites clunisiens.

Programme septembre 2009 décembre 2010 - en PDF

CFP for Kalamazoo, May 13-16 2010

*Call for Papers: *
*45th International Congress on Medieval Studies*
*May 13–16, 2010***
*Western Michigan University/ Kalamazoo*

*MEARCSTAPA (Monsters: The Experimental Association for the Research of
Cryptozoology through Scholarly Theory and Practical Application) *is
sponsoring two sessions at the 45th International Congress on Medieval
Studies (May 13–16, 2010). The call for papers and the contact details for
each session are below. All abstracts will also be made available for
viewing on the MEARCSTAPA blog (http://medievalmonsters.blogspot.com/).


*1. The Monstrous, the Marvelous, and the Miraculous*

Much critical attention is currently being directed at the monstrous in the
Middle Ages, but the category is, by its very nature, difficult to define.
It
bleeds at the edges into other fundamental categories, most notably the
marvelous and the miraculous. On one end of this spectrum, we find
horrifying, homophagic nightmares and, on the other, direct evidence for the
power and mercy of God.

While these two extremes seem, at a glance, to have little in common, they
both were marvelous, deserving and inspiring our wonder on account of lying
outside of the realm of the everyday. Both were therefore viewed as signs of
God's divinity and divine plan for the universe. In this session, we will
interrogate the blurred boundaries between these richly ambiguous
epistemological categories, not striving to artificially sharpen their
boundaries but rather, seeking greater nuance in our understandings of all
three.

Please send abstracts of 300 words, along with a completed Participant
Information Form (
http://www.wmich.edu/medieval/congress/submissions/index.html#Paper), to
Melissa Ridley-Elmes at melissaelmes@carlbrook.org by 1 September 2009.



*2. Unexpected Monsters: Close Encounters of the Other Kind *

Typically, in medieval imagination, monsters appear in liminal spaces, in
spaces outside of the civilized realm of the court. In literature they might
appear in the forests and deserts, or in the mountain ranges, while on
medieval maps they might appear in peripheral spaces, in the uncharted
regions on the edges of the world. In such instances, they often represent
all that is other, different, dangerous... the unknown. But what happens
when the monster is local? Internal? This panel proposes to explore
instances of unexpected monstrosity or otherness within within medieval
imaginings—instances of difference that occur at the level of the local and
familiar, or within the self. Papers are invited that explore such
interpretations of monstrosity within literature, art, and architecture (or
in medieval culture at large).

Please send abstracts of 300 words, along with a completed Participant
Information Form (
http://www.wmich.edu/medieval/congress/submissions/index.html#Paper), to
Renée Ward at rmward@ualberta.ca by 1 September 2009.

CFP: “Spanish Interpretations of the Apocalypse: Exegesis, Text, and Image
How do Spanish interpretations of the Apocalypse in theological, exegetical, literary, and iconographical works distinctively respond to Iberian historical contexts? Do Spanish interpretations of the Apocalypse differ from those of other regions of Europe? These questions suggest the exploration of themes such as (but not limited to) the relationships between texts and apocalyptic iconography, popular and orthodox appropriations of apocalyptic prophecies and/ or images, the image of the Antichrist in the evolution of anti-heretical discourse in the context of the Reconquest, the didactic and/ or propagandistic aspirations in literary and/ or iconographic treatments of eschatological sources.

Please submit an abstract (200-300 words) to Patricia Timmons at ptimm@tamu..edu by 15 September 2009.
Please include a completed Participant Information Form (see http://www.wmich.edu/medieval/congress/submissions/index.html#Paper )

Eoliennes - Des élus et des associations de Charente-Maritime appellent à manifester le lundi 31 août à La Rochelle

Des élus et des associations de Charente Maritime appellent à manifester lundi 31 août à la Rochelle contre le reniement par le Préfet de ses engagements de protéger l'environnement et le patrimoine du département. La décision du Préfet sur les éoliennes de Marsais correspond à une instruction nationale secrète du Ministère de l'écologie de ne pas faire appel quand les promoteurs éoliens gagnent contre l'administration en première instance de tribunal administratif. Ce pacte secret du Ministère avec les promoteurs a été révélé inopinément en mai 2009 par la préfecture du Pas-de-Calais.

Ci-joint le communiqué et le courrier du maire de Marsais

La manifestation de La Rochelle préfigurera la manifestation nationale du Mont-Saint-Michel le samedi 26 septembre (http://sos-montsaintmichel.info), à laquelle appelle la FNASSEM.

Kléber Rossillon, président de la FNASSEM

Presse : Saint-Girons. Serge Martin, ambassadeur de l'art roman

Il a parcouru le Couserans avec l'un de ses films consacrés à l'art roman, Serge Martin est tombé en amour avec cette période architecturale. « C'est Yves Dedieu, guide à l'office du tourisme, qui m'a fait découvrir il y a dix ans ce qui est devenu une passion. » Cet amour pour l'art roman l'a ainsi conduit à étudier plus amplement ce style et à réaliser des films. Cet été, il est allé faire partager cette passion aux habitants du Couserans en organisant des projections commentées. « J'ai eu des bonnes et des mauvaises fortunes, commente-t-il. J'ai eu des salles pleines et puis des salles avec quelques personnes. »

Actuellement, Serge Martin travaille sur un livre consacré à l'art roman en général. « J'écris sur l'art roman européen mais il faut savoir que le meilleur conservatoire de l'art roman ce sont les Pyrénées. Beaucoup d'églises romanes y ont été peu transformées. Puis nous n'avons pas trop connu la grande période gothique », ajoute-t-il. Ces projections étaient également complétées par un circuit de visites organisées par l'office de tourisme de Saint-Girons, avec Yves Dedieu. L'église de Saint-Valier, Saint-Jean-Baptiste d'Eycheil, Saint-Jacques d'Aubert-de-Moulis, Notre-Dame-de-l'Assomption de Luzenac-de-Moulis et Saint-Jean-Baptiste-du-Pouech toujours de Moulis étaient ainsi à visiter. Pour compléter ses connaissances sur l'art roman du Couserans, l'office du tourisme propose aussi des fiches explicatives sur les églises romanes accompagnées d'une carte des circuits d'art roman, en vente à l'office pour 10 centimes.
Source:La dépêche

AdR: Réflexion romanes XIV: Tension du Temps et de l'Espace de l'Art Roman

Nous avons traduit un article très intéressant, publié sur le site web d'Amigos del Romanico, association espagnole fédérant plusieurs sites sur l'Art roman dans un cadre associatif, et qui publie régulièrement une revue. Il présente un résumé sur l'époque et l'émergence de l'Art roman en Europe.

Après le premier millénaire, l'Occident Chrétien a pris conscience que le monde dans lequel il vivait ne disparaissait pas physiquement, malgré les prophéties apocalyptiques qui l'annonçaient, mais que son monde s'était refermé sur lui-même. Les hommes perçoivent que le dessein de Dieu est qu'ils continuent de vivre sur la Terre. Enivrés par une joie millénaire, leurs cœurs s'emplissent de confiance envers le Créateur qui les bénit et les observe.

La phrase bien connue du chroniqueur clunisien français Raoul Glaber, ( Historiarum vers 1040) - "C'était comme si le monde lui-même se fut secoué et, dépouillant sa vétusté, ait revêtu de toutes parts une blanche robe d'église "-, est un acte de décès du monde du Haut-Moyen-âge et, en même temps, de la naissance d'un nouveau monde : celui que depuis presque un siècle nous avons convenu de nommer Roman.

Il en est ainsi quand arrive un changement exceptionnel dans l'histoire européenne. Des entrailles de l'Europe même, sans intervention d'éléments extérieurs, surgit un mouvement de renouvellement total qui va supposer une révolution dans la manière d'être de la Chrétienté latine. C'est ce que quelques historiens considèrent déjà comme la "première révolution européenne". On commence à vivre les décennies d'une époque effervescente qui vont supposer un changement au niveau de tous les ordres de l'existence humaine : spirituel, théologique, religieux, culturel, social, économique, démographique... Et aussi dans le domaine artistique, quelquefois comme conséquence de cette révolution existentielle, allant au-devant d'elle, en balisant les chemins à suivre. En vérité, on peut parler de la naissance d'une nouvelle civilisation - de la civilisation de l'homme du roman - qui marquera de façon indélébile ce qui plus tard sera connu comme la civilisation européenne.

Ce sont des décennies dans lesquelles la confluence exceptionnelle de circonstances favorables et d'un nombre considérable d'hommes hors du commun - "des hommes d'un ordre ou d'un autre, dont la vie et l'activité peuvent constituer des exemples éternels pour la postérité", écrira Raoul Glaber-, rendent possible la vie de la Chrétienté latine dans une espèce d'"état de grâce".

La conjonction heureuse de moines savants, informés du savoir antique accumulé dans leurs monastères, et de penseurs et dirigeants religieux et politiques, immergés dans une aventure de renouvellement total, va permettre que s'établissent quelques principes généraux sur lesquels se construira la nouvelle civilisation.

Le moteur qui initie, dirige et oriente le renouvellement total que va expérimenter la Chrétienté occidentale tout au long des XIe et XIIe siècles est la Papauté. Jusqu'à peu, un tel renouvellement était connu sous le nom de "réforme grégorienne", du pape Gregoire VII (1073-1085), son initiateur principal. Aujourd'hui il est reconnu que la réforme a été plus étendue dans le temps que son règne n'a duré, puisqu'elle commence avec l'impulsion de la paix de Dieu (ou périodes pendant lesquelles l'Église défendait de batailler), et, plus profondément, puisque c'était une révolution authentique, qu'elle a non seulement affecté les structures de l'Église, mais aussi qu'"il [lui] est arrivé d'organiser les connaissances, les valeurs, les lois et les institutions de la société européenne dans son ensemble". Pour cette raison, la première révolution européenne est aussi connue comme la "révolution papale".

Les papes et leurs ouailles - tant dans l'enceinte religieuse (évêques, moines, chanoines, ecclésiastiques...) que civile (rois, nobles, chevaliers) - ont eu, dans ces temps inauguraux, une "nouvelle vision du monde" comme conséquence de la confluence de nouveaux mouvements spirituels, théologiques, philosophiques, intellectuels, et d'action politique qui se développaient de façon parallèle.

Cette nouvelle vision du monde a l'un des effets les plus manifestes dans une nouvelle perception du temps. Comme le Christ ne s'est pas présenté devant l'humanité pour sa seconde venue annoncée dans l'Apocalypse et prophétisée par les millénarismes, les hommes du XIe siècle commencent à penser qu' ils doivent eux-mêmes avancer vers la Parousie Christique, en menant leurs vies conformément au "maranatha" (: "Viens Seigneur!"), supplication des Chrétiens depuis mille ans. Cela suppose une mise en tension du temps, puisque chaque homme dispose du terme de sa vie pour travailler à la rencontre de l'humanité avec Dieu.

Dans ce parcours vital de chaque homme vers la plénitude, il joue un rôle fondamental tant dans l'action que par sa raison. Les bonnes œuvres à réaliser pendant sa vie requièrent un discernement. Il en résulte que la raison, dont l'application est nécessaire à l'heure de programmer les activités humaines, est sanctifiée, acquérant ainsi une importance comparable avec celle qu'elle a eue en Grèce classique. L'importance significative de la raison se calque sur les exigences de l'ordre (hiérarchisation) et de la cohérence (en totalité et sans divergence). C'est sur ces bases de départ que l'action humaine sera sanctifiée.

Par ailleurs, les déctrets du Dictatus papae auxquels la nouvelle société se conforme, font resurgir l'étude du droit romain, en apportant ainsi le droit écrit à la nouvelle société, face au droit coutûmier du haut moyen-âge: l'État de droit commence à être ébauché de cette façon. Les états renforcés ou surgis avec la progression du christianisme face à l'islam et au paganisme, sont organisés selon le nouvel esprit chrétien.

Les XIe et XIIe siècles, les siècles du roman, se présentent comme une période clef dans la formation de ce qui plus tard sera connu comme civilisation occidentale. Si les sauts qualitatifs, les solutions de continuité, dans l'histoire d'Occident, ont été, dans un premier temps, la "liberté sous la loi" dans la Cité grecque et la raison aristotélicienne; dans un deuxième temps l'invention du droit et de la "personne" à Rome; puis, en troisième temps,la découverte du temps linéaire, eschatologique, par la Bible et le renouvellement éthique par l'Évangile, les siècles romans se présentent comme le quatrième temps significatif dans la formation de la culture et de civilisation occidentale, puisque la révolution papale lancée et concrétisée en même temps, réalise la "première vraie synthèse entre Athènes, Rome et Jérusalem". L'homme roman fait consciemment siens les trois changements radicaux expérimentés précédemment par l'Occident, en convertissant ainsi les XIe et XIIe siècles en quatrième saut qualitatif. Le cinquième et dernier pas qui finira par configurer l'Occident sera celui des grandes révolutions démocratiques des XVIIIe et XIXe siècles.

Les XIe et XIIe siècles sont donc des temps de rupture, non de transformation, de renouvellement ou d'évolution. Ce sont des temps radicalement nouveaux, des temps capables de créer une nouvelle société pour un nouvel homme qui évalue le temps comme possibilité d'action sanctifiante. L'action se définira à partir de l'homme roman devenu l'homme occidental. L'être (action) du christianisme romain se trouvera en face du fait d'être (passif) du christianisme byzantin.

Une telle attitude vitale va trouver nécessairement sa correspondance à travers l'art et l'architecture dans laquelle le même homme crée. Art et l'architecture qui, en utilisant des formes et des structures antérieures et de nouvelles influences, les organisent de telle façon qu'il leur donne un signifié radicalement nouveau, faisant naitre ainsi rien de moins que le premier art sacré chrétien

Le principe qui inspire l'activité artistique des hommes romans (à coté de ce qui configure sa vie) est celui de la hiérarchisation de l'Univers, en suivant Denis l'Areopagite, récupérée comme métaphysique suprême. Un tel principe aide à porter les idées d'un ordre naturel des choses et de la relation symbolique de celles-ci entre elles, et pour que toutes aient leur origine dans le Créateur. En s'appuyant sur de telles idées, les hommes du XIe siècle conçoivent le Roman, art sacré qui va au-delà du religieux puisqu'il permet à l'homme à travers le symbole d'inscrire son individualité dans l'Univers et d'accéder à la connaissance profonde de la Divinité créatrice. Le Roman se convertit de cette façon en mode de réalisation physique de la cohérence finale de tous les ordres de la réalité. Un homme du Roman vivra immergé dans cette cohérence.


Nave central de San Martín de Frómista, desde los pies a la cabecera

Le décantage du christianisme romain par le plan en croix latine des temples (ceux de plans centrés sont exceptionnels, à l'inverse du christianisme orthodoxe) est l'expression dans l'espace de la tension du temps dans lequel s'écoule la vie de l'homme Roman. Le plan latin signifie que le croyant qui entre dans le temple doit le faire avec une attitude active, puisqu'il doit avancer par le vaisseau en croisant des espaces de plus grande densité sacrée progressivement, jusqu'à arriver au sancta sanctorum. Le parcours horizontal par le vaisseau est le symbole du propre parcours vital du croyant à la recherche de la Lumière. Arrivé à la croisée, il se trouvera en face de l'autel sur lequel se répète quotidiennement le Sacrifice de Dieu par les hommes. C'est le point d'inflexion auquel l'homme initie son parcours vertical, son ascension vers la fusion avec la Divinité("Je suis le chemin, la vérité et la vie", comme le proclament les évangiles). Centré sur la croisée, au dessus de sa tête on dispose le Tetramorphe disposé dans un carré (symbole de ce que la nature créée) qui doit remporter la victoire grâce à l'Évangile. Le carré initial se convertit plus haut en octogone(symbole de renaissance à la vie de l'Esprit) qui est achevé par la calotte hémisphérique (symbole du ciel), maison définitive du croyant. La vie du juste n'est pas autre chose que la démonstration de la circularité du carré.

Crucero. Frómista

Dans les églises érigées selon le canon Roman, comme c'est le cas de Saint-Martin de Frómista (Palencia), la lecture du temps et de l'espace ne peut pas être plus claire : une progression horizontale par le vaisseau jusqu'au croisement et l'ascension depuis ce lieu même jusqu'à la coupole céleste. Temps vital et espace sacrés sont mis en tensions par la cohérence de l'art sacré

Les XIe et XIIe siècles inaugurent le nouveau temps et le Roman un art essentiellement différent du reste de styles occidentaux. La pleine connaissance du Roman requiert d'aller au-delà de ses formes, de les dépasser. Cela exige de mettre de côté une bonne partie de ce qu'on tient pour acquis et de retrouver des connaissances oubliées, comme celles d'art sacré ou du concept guénonien de civilisation traditionnelle.



Auteur: Jaime Cobreros. Novembre 2006

Bibliografía
- La primera revolución europea. R. I. Moore. Crítica. Barcelona, 2003
- ¿Qúe es Occidente?. Ph. Nemo. Gota a gota. Madrid, 2006
- Obras completas del Pseudo Dionisio Areopagita. B.A.C. Madrid, 1995

Exposition du Plaultier de Saint-Albans à Hildesheim (Allemagne)

Du 12 septembre 2009 au 24 janvier 2010, le musée de la Cathédrale de Hildesheim (Allemagne) propose uneexposition intitulée "Le Psautier de Saint-Albans. Piété et Passion".

L'exposition présente un des exemples les plus fascinants de la miniature romane. Le Psaultier de Saint-Albans contient des scènes bibliques originales et lumineuses, des vies de saints et plus de 200 grandes lettres initiales décorées à l'or.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site web www.albani-psalter.de.



La Nuit des Chimères, La Cité Plantagenêt mise en scène au Mans

Tous les soirs d’été, la ville du Mans s’anime et les monuments de la Cité Plantagenêt se transforment en écran de projection.

Du 27 juin au 29 août et les 3 premiers week-ends de septembre 2009. Dès la nuit tombée, du mardi au samedi soir. Parcours gratuit.

La Cité Plantagenêt mise en scène
Le Mans, ville d'Art et d'Histoire, recèle en son cœur un joyau caché : la Cité Plantagenêt.
Vingt hectares de ruelles pavées, habités de maisons à pans de bois et d'hôtels Renaissance, abrités d'une muraille romaine et surplombés d'une cathédrale. La cathédrale Saint-Julien, mi-romane, mi gothique, est aussi l'une des plus vastes cathédrale de France (134 m de long pour une surface de 5 000 m2).

Tous les soirs d’été, la Cité Plantagenêt se dévoile dans un parcours mis en scène par Skertzò. Conçu comme un circuit que l'on emprunte librement, ce parcours est composé de créations visuelles, sonores et de spectacles d'images qui s'animent dès la nuit tombée.

1/ Le chevet de la cathédrale : entre anges et démons, la naissance des chimères (15 mn)
2/ Le porche (façade romane) de la cathédrale : le concert céleste des anges musiciens (10 mn)
3/ La muraille des Pans-de-Gorron : le bestiaire romain (20 mn)
4/ La muraille Saint-Hilaire : les masques et le dragon (20 mn)
5/ Le jardin du conservatoire : le banquet (1h10)
6/ La cour du musée de la Reine Bérengère : la dame blanche (5 mn)

Entre chacun de ces six sites, le trajet est ponctué de chimères, gargouilles, grylles et autres lanternes magiques qui se reflètent sur les façades et les ruelles pavées. Tout en cheminant à travers monuments et façades, le public s'approprie le patrimoine de la ville ancienne, et traverse, les époques romaine et médiévale de l'histoire de la cité.

Nouveautés 2009
Entre Anges et Démons, la naissance des chimères...
Le jet d'eau nous invite à suivre les chimères qui s'y déploient. Le chevet de la cathédrale Saint-Julien devient le théâtre de la lutte "Entre anges et démons".

Retrouvez toutes les vidéos et photos de la Nuit des Chimères sur :
http://www.youtube.com/nuitdeschimeres
http://www.flickr.com/groups/nuitdeschimeres/

Site officiel: http://www.nuitdeschimeres.com/

À Ozenay trône l'œuvre des chanoines de Chalon

Rendez-vous aujourd'hui avec un nouveau bijou d'art roman : l'église « Saint-Gervais Saint-Prothais » située au village d'Ozenay.

Le Tournugeois recèle de petites pépites, de chef-d'œuvres d'art roman, que les touristes dégustent les uns après les autres… Tournus, Farges, Le Villars, Uchizy, et tant d'autres… Autant de localités qui ont animé durant tout cet été notre rubrique Patrimoine, parue chaque vendredi dans nos colonnes. Évidemment certaines communes seront lésées, nous ne pourrons parler de tous ces joyaux qui bordent nos routes ou qui font la fierté de nos villages. Aujourd'hui : direction Ozenay.

Un château voisin

L'église d'Ozenay, construite en l'honneur de Saint-Gervais et Saint-Prothais (deux martyrs milanais) ne se voit pas tout de suite. L'œil du visiteur non averti, qui arrive de Tournus via la route départementale 14, est d'abord attiré par le château situé à quelques mètres de l'édifice. Un château classé monument historique depuis 1946 et construit entre le XIIIe et le XVIIe siècle. L'église est juste en face, à quelques pas seulement.

À l'extérieur elle présente deux particularités qui lui donnent un charme fou. Tout d'abord, l'église Saint-Gervais Saint-Prothais est sur un terrain clos par un petit muret, donnant à l'arrière sur une succession de prés où quelques vaches se partagent le peu d'ombre en cette période caniculaire. Deuxième élément, le porche d'entrée est surmonté d'un auvent, là encore très agréable lorsque le soleil frappe.

Construite aux alentours de 1180 par les chanoines de Chalon, l'église d'Ozenay repose sur le site d'une chapelle plus ancienne déjà signalée en 950. Son plan en croix latine, avec son chevet à l'est, une nef unique et son clocher sur coupole est typique du plan roman bourguignon. Toutefois l'édifice religieux présente des particularités liées au cours du temps.

Architecture

En effet, la voûte initiale s'étant rapidement effondrée, elle a été remplacée au cours du XIIIe siècle par un voûtement plus élevé en berceau brisé sur doubleaux. Cet élément, que l'on peut encore admirer aujourd'hui en pénétrant l'église d'Ozenay, est clunisien. Les arcatures dans les murs latéraux sont un moyen de construction ingénieux qui, en mettant en porte-à-faux à l'intérieur du mur la charge verticale de la voûte, annulent une partie de la poussée latérale. Ce système sera repris de façon beaucoup plus élaborée dans l'architecture gothique bourguignonne. Autre remaniement important, l'abside semi-circulaire du chevet fut remplacée par un chevet plat durant le XVIIIe siècle. C'est à cette même époque que furent construits le porche et la porte, et que les fenêtres furent élargies.

Tout comme son voisin de château, l'église Saint-Gervais Saint-Prothais est couverte en laves (mot patois de « lever la pierre »), couverture particulière en Bourgogne, et composé de dalles de calcaire, grossièrement taillées, et posées presque à plat sur des charpentes de chênes. Ce mode de couverture serait apparu au cours du XVIIe siècle.

Pierre-Adrien Roux paroux@lejsl.fr
  • 950 : première trace d'une chapelle à Ozenay
  • 1180 : construction de l'église actuelle
  • XIIIe siècle : remplacement de la voûte.
  • - XVIIIe : remplacement de l'abside du chevet. Construction du porche, de la porte. Élargissement des fenêtres.
  • XIIIe - XVIIe siècles : construction du château en face de l'église.
  • 1946 : le château est déclaré monument historique.
Source: Le journal de Saône et Loire

Une chapelle du XVIIe siècle mise aux enchères sur eBay

Par cette provocation, le maire de Massat, en Ariège, espère faire pression sur l'épiscopat et récupérer l'usage de cet édifice.

La petite annonce évoque «un porche d'inspiration romane», «de grands volumes» et «des vitraux anciens». D'importantes réparations sont toutefois «à prévoir» sur ce bien construit au XVIIe siècle, précise le texte posté en début de semaine sur le site eBay. Bien entendu, les visites sont possibles sur rendez-vous. Prix de départ : 1 euro.

Inédite, la mise aux enchères sur Internet de la chapelle de l'Aisle, un petit édifice situé dans le village ariégeois de Massat, suscite réactions amusées ou embarras. Par ce pied de nez, le maire vient en effet de jeter sur la place publique son différend avec l'Église. L'an­nonce, qui émeut les milieux chrétiens, a déjà été lue par plus de 1000 internautes. «Il ne s'agit pas d'une vente réelle, mais d'un appel pour que le diocèse accepte enfin de libérer la chapelle», explique Léon-Pierre Galy-Gasparrou (DVG).

Massat, propriétaire du lieu de culte, aimerait en faire une salle de fêtes et d'expositions. Mais la chapelle doit d'abord, en vertu de la loi de 1905, avoir été désaffectée par le préfet avec l'accord de l'Église. C'est ce feu vert que le vicaire général de Pamiers refuse de donner, «par crainte de créer un précédent dans le diocèse». «La porte n'est pas fermée mais nous refusons de discuter sous la pression médiatique», indique Bruno Anel, le porte-parole diocésain.

À l'appui de sa demande, le maire met en avant la faible fréquentation du lieu de culte dans ce village reculé, où vivent de nombreux «néo-ruraux».

Massat, 587 habitants, compte aujourd'hui une église et deux chapelles. Aucun office religieux n'a encore été célébré cette année dans l'édifice mis aux enchères. Avec ses 450 m² au sol et sa centaine de places assises, la chapelle de l'Aisle sert aujourd'hui à l'organisation d'expositions, toujours conformes au caractère sacré de l'endroit. «À chaque fois, il faut l'accord du curé, peste le maire. En 2005, une manifestation sur le soixantième anniversaire des camps de concentration a ainsi été refusée.»

Alors que des travaux de réfection de la toiture, du sol et de l'électricité sont envisagés, pour un montant de 250 000 euros, le conseil municipal assure qu'il préservera ce patrimoine (estimé à 666 000 euros) à condition d'en récupérer une jouissance libre.

Le collectif laïc ariégeois prend, lui, ce désaccord «tout à fait au sérieux», puisque de nombreuses églises rurales sont concernées. Dans un communiqué, l'association précise qu'elle ne cautionne pas la tournure en dérision de l'affaire, que certains ramènent aux querelles de Don Camillo et Peppone .

source: Le Figaro.fr

Conques. Conférence ce vendredi sur les vitraux de Soulages

La prochaine conférence du cycle « Histoire et histoire de l'art », réalisé en partenariat entre le centre de documentation historique de Conques et le centre européen d'art et de civilisation médiévale, aura lieu ce vendredi 21 août, à 20 h 45, à l'auditorium du centre européen, sur le thème « Les Vitraux de Pierre Soulages à Conques », animée par Mathilde Flirden.

En 1986, le ministère de la Culture commande à Pierre Soulages la réalisation de vitraux pour l'abbatiale Sainte-Foy de Conques. L'enjeu était de taille : faire intervenir un artiste contemporain au sein d'une église romane classée Monument historique et figurant parmi les étapes les plus fréquentées sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Pierre Soulages évoque l'abbatiale de Conques comme le lieu de ses « premières émotions artistiques » : face à cette architecture, il a décidé fermement de devenir peintre. C'est la raison principale pour laquelle il a accepté cette commande. Il est connu comme étant le « peintre du noir » : depuis ses débuts, il utilise majoritairement cette couleur.

Cependant, à travers l'emploi du noir, c'est avant tout la lumière qu'il travaille, soit par contraste avec d'autres couleurs, soit en travaillant le pigment noir, par raclages et superpositions.

Pierre Soulages s'est donné pour seule contrainte celle de servir le lieu. Il a ainsi commencé par étudier l'édifice pour en dégager les caractéristiques architecturales. Il a ensuite créé un verre blanc spécialement pour ce projet, puis pensé le dessin de chaque baie - des réseaux de lignes - en fonction de son emplacement dans l'église. Huit années se sont écoulées entre la commande et la pose effective des vitraux, témoignant de sa démarche patiente et réfléchie. Il a ainsi réussi à créer un accord intime, par-delà les siècles, entre une architecture du XIIe siècle et des vitraux du XXe siècle.

Accès libre et gratuit et renseignements au 05 65 71 24 00.

E-mail : centre.europeen@wanadoo.fr ; www.ceacm.com

source: La Dépêche

Publication de Romanico n°8

Le sommaire du numéro 8 est le suivant:

* Editorial: Portes du Ciel
* Art roman perdu
Antonio Munuera Bassols et Isabel Tejedor
* La couverture de Puilampa et Le Bayo: symboles sacrés de la porte dans deux églises de Cinco Villas
Dulce Ocón
* Quand les cathédrales romanes étaient peintes, le cycle de peinture de Saint-Martin de Mondoñedo (Foz, Lugo) à découvert
Manuel Castiñeiras
* Sur la mise en œuvre technique de la peinture murale romane: les recettes des peintres romans des murs
White Besteiro
* Le développement de l'architecture romane en Sardaigne
Luigi Agus
* La pierre baptismale de Goodmanham et preuves historiques du Vénérable
Miguel A. Torrens
* Entretien avec Ana Zamora
Mario Agudo
* Aspects métrologiques dans le roman
Rodrigo de la Torre
* San Isidoro de Ávila
Javier de la Fuente
* Chronique de l'Assemblée générale de l'ADR
Bartolome Angel Rial
* Week-end Románico VIII
José Luis San Juan Beltran

Crédits

* Éditeur: LES AMIS DE ROMAN
* Directeur: Jaime Cobreros
* Comité de rédaction: Mario Carlos Sastre, Juan Antonio Agudo David Olañeta de Garma
* Édition et conception graphique: Antonio Santiago Cobreros Yeregui Cobreros Yeregui
* Communication: Mario Agudo
Contacto:

VALENCE-SUR-BAÏSE: Les Journées du patrimoine

Les Journées du patrimoine auront lieu les samedi 19 et dimanche 20 septembre prochain à l'abbaye de Flaran, et dans le réseau des musées du Gers. L'intitulé est cette année « un patrimoine accessible à tous ».

Des ateliers sont proposés en sus des visites classiques, ils sont ouverts à tous, en famille ou entre amis - et tout particulièrement mal-voyant et non-voyant - et sont gratuits (places limitées).

Animation no 1 : découverte tactile du bestiaire dans l'art roman, à partir de 9 h 30 jusqu'à 12 h 30 et de 14 heures à 18 heures. Une nouvelle façon d'aller à la rencontre du bestiaire fabuleux présent dans l'art roman : dragon, sphinx, chimère, centaure... sont à découvrir de manière tactile.

Cette présentation a été réalisée par l'association Artesens, spécialisée dans la réalisation d'expositions tactiles.www.artesens.org

Animation no 2 : ateliers découverte de la sculpture sur pierre sur le thème des animaux fantastiques (1re session : sur inscription au 05 62 28 50 19 de 11 heures à 12 h 15. 2e session : sur inscription au 05 62 28 50 19 de 14 heures à 15 h 15. 3e session : sur inscription au 05 62 28 50 19 de 15 h 15 à 16 h 30) et démonstration de sculpture sur pierre pour tout public et particulièrement public mal-voyant et non voyant à 17 heures.

Animation no 3 : à la demande au 05 62 28 50 19 ou 05 62 28 74 13, un atelier de découverte sensorielle des plantes du jardin des simples de l'abbaye peut être organisé pour les publics mal-voyant et non voyant.

Cet atelier sera uniquement proposé suite à une réservation préalable par téléphone pour un groupe constitué.

À noter que tout au long de l'année, l'équipe de l'abbaye de Flaran (Service de médiation culturelle et service accueil) est disponible pour accueillir des visiteurs handicapés ou non et peut s'adapter à un projet de visite particulier, sur demande au 05 62 28 50 19 ou 05 62 28 74 13.

source: Sud Ouest

Abbaye de Clairvaux : haut lieu de l'histoire monastique

Chaque année, près de 12 000 visiteurs poussent les portes du site de l'ancienne abbaye fondée par saint Bernard au XIIe siècle

C'est aux confins de la Champagne et de la Bourgogne, à quinze kilomètres de Bar-sur-Aube, qu'en 1115, au cœur de la clairière isolée du Val d'Absinthe, le moine cistercien Bernard de Clairvaux décide de construire l'abbaye. En neuf siècles d'existence, Clairvaux est devenu un haut lieu de l'histoire monastique et plus largement religieuse.

Trésor architectural, l'abbaye jouit d'une renommée incontestable jusqu'à la Révolution avant d'être confisquée et vendue à un industriel. Déclarée « Bien national » en 1792, elle est rachetée en 1808 par l'État afin d'en faire la plus grande prison de son temps, ce qui est monnaie courante au XIXe siècle. Le bâtiment des Convers comprenant un cellier, un réfectoire encore remarquable aujourd'hui et un dortoir au second niveau devient à l'époque une prison pour femmes puis des ateliers. Quant au grand cloître, il est dédié aux hommes.

Transformée en prison jusque dans les années soixante-dix, où la construction de nouveaux bâtiments mitoyens libère les murs de l'abbaye du XVIIIe. Depuis, le ministère de la Justice a libéré les bâtiments historiques, actuellement en cours de restauration afin de les ouvrir aux visiteurs.
Monument historique

Marquée par un double destin à la fois monastique et carcéral, l'histoire singulière de Clairvaux continue de susciter la curiosité de bien des visiteurs, qui sont plus de 12 000 chaque année à franchir les portes du site dont la gestion est assurée par l'association Renaissance de l'abbaye de Clairvaux. Ces privilégiés pourront admirer les richesses qu'elle recèle. Car si la grande abbatiale romane n'existe plus, il subsiste encore le grand cloître classique, le bâtiment des Convers, classé « Monument historique » depuis 1981 et quelques murs datant de sa construction desquels se dégage une belle spiritualité.

-Visites les lundis et mardis à 15 h et du mercredi au dimanche à 11 h, 14 h et 15 h.
-Tarif : 7 €
-Rens. : 03 25 27 52 55

source: l'Est Eclair

Jean Dieuzaide, exposition - Fulgurances romanes

A partir du lundi 17 août 2009 au dimanche 20 septembre 2009

Du 6 juin au 20 septembre 2009, le Musée d’Allauch propose l’exposition temporaire « Fulgurances romanes ». Cette manifestation présente les photographies de Jean Dieuzaide (1921–2003) autour de l’art roman méridional, de l’Espagne au sud de la France.

Avec cette exposition, le Musée d’Allauch invite ses visiteurs à la fois à pénétrer dans les arcanes de l’art roman méridional et à redécouvrir un pan important de l’œuvre d’un des photographes majeurs du XXème siècle.

La pérégrination photographique de Jean Dieuzaide nous conduit vers les plus importants lieux de culte et de pèlerinage du Moyen Âge, mais aussi dans des lieux de spiritualité plus intimes, des chapelles catalanes aux abbayes cisterciennes de Provence. La formidable variété de la statuaire romane s’y retrouve aussi, tout comme la majesté des fresques.

Ce formidable photographe de la lumière, orfèvre en matière de composition de l’image, a été touché dès sa jeunesse par la beauté sauvage des œuvres d’art roman. Sensible au message spirituel de cet art autant qu’à sa symbolique et à sa maîtrise des formes, il a cherché à mettre sa technique au service de sa sensibilité personnelle. La fulgurance du message de l’art roman conserve aujourd’hui toute sa force, comme a su parfaitement le percevoir Jean Dieuzaide.

Site du musée

Balade au pays de la Saintonge romane

En l'absence de tout comptage officiel et contradictoire des organismes rompus à ce jeu, on peut estimer à plus de 250 le nombre de personnes intéressées par la visite organisée par le Pays de Saintonge romane, mardi 11 août, à Port-d'Envaux. Les Port-d'Envallois se mêlaient aux touristes, mais surtout aux férus d'histoire, tous ceux pour qui le patrimoine a une importance.

Après la courte introduction de Jean Gaud, premier adjoint de la commune, Isabelle Oberson, guide conférencier de l'Atelier du patrimoine de Saintonge, n'a eu aucun mal à captiver son auditoire, mégaphone en bandoulière quand même. La visite a débuté devant l'église romane de Saint-Saturnin-de-Séchaud, où l'histoire de ce bâtiment du XIIe siècle a été expliquée, commentée, analysée. Les détails externes - les modillons et leurs significations, la façade flamboyante rajoutée au XIXe, les élévations du clocher, de la nef etc. - et internes, ont été écoutés dans le silence religieux qui seyait au site. La prévôté, la tour, ces constructions massives qui jouxtent l'église ont fait partie des informations documentées d'Isabelle. Celle-ci a ensuite emmené tout le monde en direction du Pré Valade où, avant de relater le riche passé fluvial du village, l'accueil a été fait par Hélène Garbaye et son spectacle de solo danse, « Nonaïm », devant le port. Les armateurs locaux (Ferret, etc.) et leurs bâtiments (le Saint Alexis, etc.) ont ainsi retrouvé vie l'espace d'un soir. Le passé de construction navale du village n'a cependant pas entièrement disparu ; Isabelle a donné la parole un instant à Luiggi Gatineau, des Canotiers, qui a entrepris de restaurer et construire des bateaux, même s'ils ne sont pas aussi conséquents qu'un sloop ou une goélette. Lors de la remontée par la rue de la Panification où, comme son nom l'indique, le boulanger opérait, Hélène Garbaye a continué son spectacle.

Avant le retour au centre du village, une dernière explication sur le bureau de Poste qui a su conserver son architecture d'époque (1934) a été apportée. Sur la place des Halles, la municipalité avait installé des tables avec force tartelettes et boissons non alcoolisées issues de producteurs locaux et de commerçants du village, tout comme Saint-Fiacre, l'association locale de réinsertion, qui avait préparé des en-cas de légumes avec les sauces adéquates, que les visiteurs n'ont pas manqué d'apprécier, tout en questionnant les membres sur leurs activités.

Pour clore la soirée, une exposition d'une quarantaine de vues personnelles (1) des Lapidiales proches a pu être visitée dans la salle des Fêtes où, dans le même temps, une projection de vues du vieux Port-d'Envaux était projetée.

À noter que certains des visiteurs, à défaut de documents écrits remis par l'Atelier du patrimoine de Saintonge, prenaient consciencieusement notes des explications claires et très documentées d'Isabelle Oberson. C'est Emilie Braconnier du Pays de Saintonge romane, qui a assuré la partie technique de la soirée.

(1) Ces photos sont l'oeuvre du correspondant local de « Sud Ouest », Jean-Jacques Vrillaud. Une partie de ces agrandissements tirés des Lapidiales sera visible la semaine prochaine à la médiathèque.

source: Sud-ouest

Daumazan-sur-Arize. Expo photo : églises, chapelles et temples en Ariège

Dans la belle église de Daumazan, Michel Dapot présente les photographies qu'il a faites des nombreuses églises, chapelles et temples en Ariège.

C'est une agréable promenade dans l'art religieux roman et gothique des quatre pays d'Ariège (Couserans, pays des Portes d'Ariège avec Pamiers et les édifices de vallées de l'Arize et de la Lèze, pays de Foix et pays d'Olmes).

Plus de quatre cent soixante-dix édifices sacrés et leurs décors romans, gothiques, sculptés dans la pierre, sont mis en valeur par des textes exhaustifs et explicites.

Un périple qui nous invite à ébaucher des circuits des églises romanes du Couserans à celles des hautes vallées de l'Ariège, des anciennes cathédrales… sans oublier les temples du val d'Arize (Bordes-sur-Arize, Le Carla Bayle…).

Cette exposition est visible tous les jours, de 9 heures à 17 heures, en l'église de Daumazan.

Source: La dépêche

THIERACHE / Tourisme pour les passionnés d'histoire

Plus d'une soixantaine d'églises fortifiées se dresse en Thiérache, entre la Serre et l'Oise. Construites en pierres ou en briques, de leurs parures guerrières, elles semblent sortir de l'ombre des temps reculés. Ces forteresses sont nées d'un réflexe collectif d'autodéfense et de résistance. Elles sont les œuvres d'un peuple acharné à ne pas mourir. En découvrant ces églises, les visiteurs seront saisis par leurs charmes rustiques et leurs mystères.

Tous les auteurs contemporains s'accordent à reconnaître l'attrait mystérieux qu'exerce la Thiérache sur le visiteur et particulièrement l'étrange beauté de ses églises fortifiées.

- Qu'est ce qu'une église fortifiée ?
C'est une construction bâtie autour ou dans un édifice religieux pour défendre les habitants et protéger leurs biens dans l'habitat dispersé de la Thiérache, et se mettre à l'abri des pillards et des armées ennemies. Il existe dans le midi de la France un autre groupe d'églises du même genre, qui contrairement à celles de la région, sont des églises forteresses bâties en une seule fois.

- Moyens financiers
Qui finance les travaux ? Complètement indépendants, ce sont les habitants, groupés en communauté autour de l'édifice, qui mettent la main à la poche. Cette communauté née spontanément, par la prise de conscience des intérêts des habitants et la mise en commun des dépenses.
L'église romane était le seul bâtiment avec des murs épais et ses petites ouvertures qui puissent résister aux mercenaires, professionnels des pillages. L'élément principal du système défensif est le donjon appelé le fort, ajouté après la construction. Il comprend plusieurs étages et se trouve situé au-dessus du point le plus vulnérable de l'église… la porte. Chaque église est différente, sa réalisation dépendait du besoin local, des finances disponibles et du lieu.

- C'est quoi ?
- Assommoir : ouverture réalisée dans le couvrement des entrées d'une place forte, permettant de pilonner l'assaillant pris au piège.
- Échauguette : petite tourelle de guet placée en saillie sur un angle.
- Bretèche : petite construction édifiée en surplomb d'un mur. C'était aussi des latrines.
- Meurtrière : terme générique employé pour désigner toute ouverture réalisée pour le tir dans une fortification.
- Mur gouttereau : portant un chéneau ou une gouttière par opposition au mur pignon.

BURELLES
Eglise étonnante par ses moyens de défense, cet édifice dépourvu de nef se compose d'un chœur en pierres de taille calcaire du milieu du XVIè, d'un transept précédé d'un clocher fortifié du XVIIè siècle.
Une tour d'escalier conduit à deux niveaux supérieurs comprenant une salle de garde au premier étage et une salle de refuge au second (dite salle des juifs).
A l'intérieur, se trouve une remarquable statuette de vierge à l'enfant en calcaire polychrome seconde moitié du XIVè siècle et un maître autel du XVIIIè siècle en marbre de Rance.
La visite compléte de l'église permet d'apprécier l'apport des meurtrières à l'éclairage des différentes parties.
Le clocher est éclairé, comme la salle du dessous, par une fenêtre unique, orientée au midi. Burelles, occupe une position particulière au carrefour d'une voie naturelle est-ouest : la vallée de la Brune et d'un axe routier nord-sud conduisant de Vervins à Laon par Bosmont-sur-Serre.



ENGLANCOURT
La nef et le portail en grés non fortifiés semblent dater du début du XVIè siècle.
C'est au cours des années 1580 qu'un fort en brique est édifié au-dessus du chœur dont l'accès est assuré par un escalier dans l'épaisseur

des murs. Donjon et tourelle forment un ensemble défensif remarquable. En effet, à l'époque le siège et la prise d'un village s'accompagnent toujours de pillage, de destruction et les populations elles-mêmes sont rarement épargnées. Les églises offrent un abri où les habitants peuvent se réfugier et vivre tranquilles.



SAINT-GOBERT
Avec son chœur de pierres blanches, ses fenêtres et sa nef du XVIe siècle St Rémi est une charmante petite église nichée au fin fond de la campagne. Une chapelle latérale ornée d'écussons, un petit donjon de brique, une échelle de fer extérieure et des meurtrières, elle a tout d'une grande. Comme ses sœurs, elle a été le refuge des populations pendant les guerres. L'église permettait que la vie sociale et économique du village puisse continuer. Quelquefois, cette dernière servait d'écurie et de boulangerie. Toute une vie de maux…



JEANTES
Comme une divine surprise, cet édifice est le plus bel ensemble d'art contemporain de l'Aisne. Les dates 1667 et 1737 gravées sur la maçonnerie du chœur et de la nef se rapportent à des périodes de restauration. Les tours carrées sont uniques en Thiérache. Le fort qui rassemble tous les éléments défensifs serait de la fin XVIè siècle et début XVIIè siècle. A l'intérieur, vous découvrirez les œuvres du peintre hollandais Charles Eyck : 400 m2 de peintures murales et vitraux. En découvrant, toutes ces belles églises, sentinelles et gardiennes de la Thiérache, les visiteurs seront saisis par leurs charmes rustiques et leurs mystères et ainsi retrouver, la méditation les leçons de ténacité et d'espoir.



PLOMION
Deux échauguettes, une tourelle et quelques meurtrières qui permettent la protection du côté chœur. D'une hauteur de 14 mètres, cette église est l'une des plus importantes de Thiérache. Les 4 étages de dessins de briques laissent à penser que d'importants bâtisseurs sont passés par là.

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Toutes les églises fortifiées de Thiérache peuvent être visitées gratuitement. Certaines sont ouvertes en permanence, pour d'autres il faut retirer les clés auprès des responsables :

- Esquéhéries : M. Lion, 9 rue Neuve. Tél. 03 23 97 06 18
- Macquigny : en mairie rue Flacon le mercredi de 15h à 18h, le vendredi de16h à 18h et le samedi de 10 h à 11 h.
- Margny-en-Thiérache : M. Leclercq, 7 rue du Grand pré. Tél. 03 23 97 62 37
- Archon : Mme Favier, 5 rue Principale 03 23 98 56 43
- Renneval : M. Braem, 3 route de Dagny 03 23 97 66 67
- Cuiry-lès-Iviers : M. Carlier, 6 rue Principale 03 23 97 64 06
- Dohis : En maire le mardi de 14h à 17h et le samedi de 16h à 17h.
- Grandieux : M. Favette, 8 rue Principale 03 23 58 65 57
- Montloué : Mme Gosset, 23 route de Noircourt. 03 23 21 24 05
- Any-Martin-Rieux : En mairie 03 23 58 88 05
- La Hérie : En mairie 03 23 98 47 02
- Ohis : En Mairie 03 23 97 47 08
- Origny-en-Thiérache : En Mairie 03 23 91 31 10 (sur RDV).
- Logny-lès-Aubenton : En Mairie 03 23 97 71 06
- Bancigny : En été : tous les jours de 9 h à 18 h. Hors saison Mme Bouchard, 2 place de l'Eglise.
- Saint-Clément : En mairie 03 23 97 76 03
- Hary : Mme Tournay, 102 rue Verte.
- Saint-Algis : Mme Baudemont 03 23 97 40 40.

Eglises romanes du Velay, du Vivarais, du Gévaudan, une exposition à découvrir à Pradelles

Une exposition est réalisée à l'initiative de l'association « Pradelles Art et Tradition ». Elle est ouverte au public du mardi au samedi, de 14h30 à 18h. Entrée libre.

Le beau village de Pradelles retient, comme chaque été, de nombreux touristes, qui prennent plaisir à flâner dans les ruelles bordées de vieilles maisons de pierre. Ceux-ci ne manqueront pas, dans leur promenade, de se rendre jusqu'au Jardin du Calvaire d'où le point de vue sur la vallée de l'Allier et en direction des Cévennes est magnifique. Là, l'ancienne Maison des Trois Provinces, récemment restaurée pour devenir la Maison Carrée, accueille jusqu'au 29 août une exposition qu'Yves Neyrolles, photographe lyonnais mais pradellain d'adoption, consacre aux « Eglises romanes du Velay, du Vivarais et du Gévaudan ».

Avec son ami Georges Hilaire, celui-ci a sillonné durant plusieurs années les « grands environs » de Pradelles, frappé de découvrir le nombre considérable de vieilles églises classées monuments historiques. La plupart de celles-ci furent construites à l'époque romane, ce moment de haute spiritualité qui avait vu toute l'Europe se couvrir « d'un blanc vêtement d'églises ».
L'exposition permet d'apprécier dans les moindres détails ce que fut l'expression exemplaire des architectes et des artistes du XIIe siècle. Elle invite le visiteur à poursuivre son chemin vers les lieux mêmes de ces constructions remarquables, du côté de Langogne, de Coucouron, de Thines, des vestiges de l'abbaye de Mazan, des cloîtres de Lavaudieu et de la Chaise-Dieu. Placée sous l'autorité visionnaire d'une enfant du pays, la philosophe Simone Weil, l'exposition a été réalisée à l'initiative de l'association « Pradelles Art et Tradition ». Elle est ouverte au public du mardi au samedi, de 14h30 à 18h. Entrée libre.

Pour plus d'information : 0471008265

source: Zoom43

Salles-la-Source. L'église Saint-Paul sur les parcours du Roman

Sur une trentaine de Km aux environs de Rodez, les parcours du Roman font découvrir, de magnifiques édifices de cette époque allant du Xe au XIIe siècles.

Du musée Fenaille à Rodez, à l'église Sainte-Fauste de Bozouls, l'église de Perse d'Espalion, la superbe chapelle haute de Bessuéjouls, le Château de la Servayrie à Mouret avec son donjon, Conques joyaux de l'art Roman, Clairvaux avec l'église Saint-Blaise, Saint-Austremoine fut une étape de l'évangélisation, et à Salles-la-Source, l'église Saint-P aul.

Cette dernière visite s'impose car à l'intérieur on peut admirer le plus bel ensemble d'un Christ Roman avec sa croix d'origine sur l'arc triomphal. La visite commentée gratuite permet de découvrir l'histoire de ce lieu saint ainsi que celle du village. Des expos de photos, de mobiliers religieux, de cloches ou éléments de cloches, une magnifique maquette au 1/30e réalisée en pierres et ardoises par Daniel Mazars valent le détour.

Située en bas du Village de Salles-la-Source sur la route de Rodez à Conques, les portes sont ouvertes tous les jours de 14 heures à 19 heures, entrée libre.
source et image: La Dépêche

CONCERT « Festival églises romanes » église Saint Pierre, 21 août 2009 à Concressault

Quatre circuits circuit permettent de visiter les églises romanes illuminées du Cher.

L’Eglise Saint-Pierre de Concressault fait partie du festival de musique de l’été 2009. L’association « les Amis de Saint-Pierre » vous présenteront le 21 août à 20h30 l’ensemble instrumental et vocal du « PLAI ». 6 instrumentistes/chanteurs (cymbalum, violon, flûte, accordéon, contrebasse, clarinette et saxo) et un soliste. Ils interpréteront des œuvres de musique traditionnelle slave et des airs classiques célèbres.

Vous pouvez réserver : Association « les Amis de Saint-Pierre » 3, rue de la mairie 18260 CONCRESSAULT Tél 02.48.73.71.29 ou 02.48.73.87.22. joindre un chèque au nom « les Amis de Saint-Pierre ».

Vous bénéficierez d’un tarif préférentiel de 11€ (13€ sur place et 5€ pour les enfants de –de 18 ans). Un covoiturage est possible pour Les personnes âgées ayant un problème de déplacement, qui le signaleront lors de la réservation.

Chaque étape musicale du festival des églises Romanes du Berry vous propose une adresse pour dîner. Les « les Amis de Saint-Pierre » vous conseille le « Cerf » à vailly sur Sauldre 02.48.73.71.53... Autre détail sympathique, vous êtes invités à un verre de l’amitié à l’entracte...


Renseignements :

OT-SI Cœur de Pays-Fort, 5 bis, place du 8 mai 1945-18260 VAILLY/SAULDRE

Téléphone : 02.48.73.87.57

Télécopie : 02.48.73.87.57

Site: http://www.officedetourismepaysfort.com/

Source: Blog de Sauldre et Sologne

La Chapelle des Templiers de Metz

Dans le quartier de l’arsenal, à quelques pas de la Porte Serpenoise, la Chapelle des Templiers de Metz est un petit joyau à découvrir. La construction de la chapelle remonte au XIIème siècle. A cette époque l’Ordre du Temple crée une commanderie à Metz. La chapelle est l’unique vestige de cette commanderie templière. Elle est classée aux monuments historiques depuis 1840.

Chapelle des Templiers de Metz

Cette chapelle est en forme de rotonde. Elle est aux frontières de l’art roman et de l’art gothique pour son architecture.

Intérieur de la Chapelle des Templiers, Metz

La clef de voûte est sculptée, elle présente une Colombe du Saint-Esprit. Les peintures murales restaurées en 1905 sont de belles factures.

Chapelle des Templiers de Metz

Actuellement, et jusque début octobre, dans la chapelle des Templiers, dans le cadre de Constellation, est présentée “Grande Chrysocale“. Il s’agit d’une oeuvre contemporaine de Guillaume Lebon. Elle interroge, elle s’intègre pourtant à ce lieu à l’origine religieux. Je vous laisse le plaisir de découvrir cette réalisation contemporaine dans ce magnifique cadre.

Entrée libre

Plus sur la chapelle : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_des_Templiers_de_Metz

Source: Lorraine de coeur

Vidéo : Notre-Dame sous terre, fondation du mont Saint-Michel


Des Racines et es Ailes – Mont et merveille – kewego
"Des racines et des ailes" s’installe entre ciel et terre au sommet du Mont-Saint-Michel pour en célébrer les 1 300 ans. Il nous sera raconté l’histoire de ce site sacré, le quotidien des gens qui participent à la vie de cette montagne unique et de ceux qui vivent autour de la baie.

Par l'équipe des Racines et des Ailes, Video de france2-france3



Saint Jouin de Marne - Le songe d'une nuit romane

Surprenante, drôle, inspirée, conviviale : samedi soir, la nuit romane
a transporté Saint-Jouin-de-Marnes et son abbatiale dans une douce féerie.


On en ressort en se pinçant pour y croire. Le rêve était bel et bien éveillé. Et même les gouttes de pluie n'étaient pas de nature à trahir sa douceur. La nuit romane saint-jouinaise est de celle qui défie le temps. Celui qu'il fait comme celui qui passe. Le cloître de l'église abbatiale enfin achevé (lire en page 4) a ainsi offert un écrin magique à cette soirée savamment orchestrée par les amis de l'abbatiale et, pour la première année, le comité d'animation saint-jouinais.
Aux frontières du réel

Autour d'une nef sublimée par un feu d'artifice de lumières, ce spectacle (bon) vivant était ciselé pour transporter le curieux dans une féerie insolite. Voyage entre réel et imaginaire, dans un monde où les conteurs miment les légendes. Où les sorcières jettent des sortilèges. Où les dames blanches rôdent en silence. Où les lutins espiègles vous jouent de tendres tours.
Un univers transformé en réjouissante réalité grâce à « Planches de salut », compagnie amateur de Parthenay, et à tous les bénévoles, tout aussi essentiels dans la réussite de cette soirée achevée dans la pureté du concert de musique baroque donné par l'ensemble « Il Gardellino », de l'orchestre des Champs-Elysées.

Frédéric Michel nr.thouars@nrco.fr
Source: La Nouvelle République

Chants des troubadours à Marcevol

Aujourd'hui au prieuré de Marcevol, le festival "Les troubadours chantent l'art roman" proposent : à 16 h 30 L'art roman en Roussillon, causerie sous le figuier par André Bonnery.

A 18 h concert : musique arabo-andalouse par l'Ensemble Dachti et musique médiévale slovaque par l'Ensemble Musicantica.

André Bonnery, docteur d'Etat, diplômé de l'université de Strasbourg, a enseigné à l'IUP de Perpignan. Hormis la publication d'articles dans de nombreuses revues d'histoire et sa participation à des ouvrages spécialisés sur le Moyen Age, il a écrit des livres à succès comme Le Maître de Cabestany (coauteur, Ed. Zodiaque), et surtout son dernier roman historique écrit avec son épouse : Les deux visages de Janus (Actes Sud). Le livre L'art roman édité par MSM, dans la collection de Visu, doit paraître au printemps 2009.

Dachti est né d'une rencontre musicale et culturelle entre Lyad Haimour, oudiste et nayati syrien, et Ismaïl Mesbahi, percussionniste algérien. Ce duo donne à entendre toute la poésie et la richesse du répertoire classique oriental.

Tarif : 10 euros ; réduit 8 euros. Rens. 04 68 05 24 25. Rés. 09 72 95 90 46 ou 06 19 10 92 89.
source: Midi libre